Les tests mainframes sont encore peu automatisés

Compuware vient de rendre publique une étude réalisée pour son compte par Vanson Bourne auprès de 400 responsables informatiques dans le monde. Le principal résultat est que seulement 7 % des entreprises ont automatisé leurs tests d’applications sur mainframe. Malgré la pression exercée sur les équipes de développement et du fait de la réduction des coûts, peu d’entreprises ont mis en place un outillage pour automatiser leurs développements. Elles ne sont que 7 % à l’avoir fait. Les répondants à l’étude de Vanson Bourne indiquent pourtant à 77 % (81 % pour les entreprises françaises) atteindre leurs objectifs de développement que ce soit pour la qualité, la rapidité et l’efficacité pour accompagner rapidement l’innovation dans l’entreprise. En moyenne 54 % du temps des équipes de développement est consacré aux tests lors du lancement d’une nouvelle application ou d’une nouvelle fonction mainframe. 92% des répondants ont déclaré que les équipes mainframe de leur entreprise consacraient plus de temps aux tests de code que par le passé, en raison de la complexité croissante de leurs environnements applicatifs. 85% des responsables du développement d'applications - 83% en France - déplorent la complexité d'accélérer le cycle innovation sans compromettre la qualité et augmenter le risque de bugs en production. Face à la pression pour réduire les coûts lors des tests de codes mainframe, les entreprises font face à des enjeux majeurs parmi lesquels on peut citer : l'introduction de failles de sécurité potentielles (50%) ; l'impact sur l'expérience client (38%) ; la perturbation de l'activité (36%) ; la forte mobilisation des opérations dans la recherche de bugs (31%) ; la résolution des problèmes chronophage pour les développeurs (30%) et enfin l'impact sur les revenus de l'entreprise (28%).

Vu comme un axe de performance

Malgré ces chiffres décevants, les entreprises reconnaissent que l’automatisation d'un plus grand nombre de scénarios de tests pourrait constituer un facteur décisif de performance (90%). A 80 % les répondants assurent même que de mauvais codes vont arriver en production sans cette automatisation. Elle est de plus vu comme nécessaire devant le manque de ressources et de compétences sur cet environnement.

Les principaux freins à l’automatisation

A 77 % les entreprises françaises estiment complexe l’automatisation des tests (86 % dans le monde). 81 % ne possèdent pas de processus automatisés à chaque étape de développement et moins d’un quart des répondants indiquent réaliser des tests unitaires ou fonctionnels avant la mise en production de code mainframe afin de garantir sa qualité. Fermer le ban ! Une vue du logiciel Topaz, la suite de tests de Compuware.