Starlink lance Starlink Maritime

Quelques jours seulement après l’autorisation faite d’équiper l’internet satellitaire sur des véhicules en mouvement, Starlink lance son service Maritime.

Fin de semaine dernière, la Commission fédérale des communications a autorisé le fournisseur d’accès à internet satellitaire Starlink de SpaceX à relier son service à des véhicules en mouvement. Et le fournisseur d’accès internet d'Elon Musk n’a pas perdu de temps. Il a annoncé dans la foulée proposer son service Starlink Maritime pour les bateaux. La promesse d’un « Internet en mer à haut débit à faible latence allant jusqu’à 350 Mbit/s descendant. », pour les navires marchands les plateformes pétrolières ou encore les yachts.

Le matériel de Starlink Maritime repose sur une configuration à double antenne qui « quadruple les performances - ce qui aide à réduire la latence, les baisses de ping ou la perte de signal en mer en raison du champ de vision plus large fourni par les deux antennes », a détaillé sur Twitter Joseph Scarantino, ingénieur logiciel chez Starlink.

Couverture réduite

Pour en profiter, il faudra débourser quelques 10 000 $ pour le matériel, et un abonnement à 5000 $ par mois. Soit bien plus que le service terrestre déjà fort coûteux, avec 599$ pour l’installation terrestre et un abonnement mensuel à 110$. C’est aussi bien plus que le service proposé aux camping-cars, avec un coût matériel de 630$, et un abonnement mensuel à 120 $. Cependant, « Starlink Maritime offre la possibilité de suspendre et de reprendre le service à tout moment et est facturé par incréments d’un mois, ce qui permet aux utilisateurs de personnaliser leur service en fonction de leurs besoins individuels. », détaille la page Starlink Maritime.

Pour l’heure, Starlink ne couvre que certaines zones près des Etats-Unis, de l’Europe, de l’Australie, du Brésil, du Chili, et de la Nouvelle-Zélande. Le service doit s’étendre à l’Atlantique Nord, et au Pacifique Nord courant 2022 et aux Pacifique Sud et à l’océan Indien en 2023. C’est aussi le constructeur californien Tesla, autre propriété d’Elon Musk, qui a débuté le déploiement d’antennes Starlink sur les Superchargeurs.