L’Etat lance FrenchTech 2030 pour accompagner les startups stratégiques

Ce programme doit sélectionner 100 entreprises innovantes dans des secteurs stratégiques clés, afin que la France reste dans la course technologique mondiale.

Financée par le plan d’investissement France 2030, la nouvelle Mission French Tech démarre. Lancée par la Direction générale des entreprises et le Secrétariat général pour l’investissement, le programme baptisé French Tech 2030 doit soutenir les 100 pépites deeptech les plus stratégiques de France pour leur faire bénéficier d’un accompagnement aux petits oignons. L’objectif consiste à développer la compétitivité de ces sociétés, et par rebond, du pays tout entier dans le secteur des nouvelles technologies.

« Le développement d’une économie innovante et industrielle est indispensable à notre souveraineté, à la fois économique et technologique, mais également politique car c’est notre capacité à inventer et décider de nouvelles solutions qui nous permettent de choisir librement les grandes orientations de notre pays. », a déclaré Bruno Le Maire, par voie de communiqué.

Un strict cahier des charges

Les sélectionnés bénéficieront alors d’un diagnostic de leurs besoins et des leviers d’État disponibles afin d’accélérer leur développement, et déterminer les modalités de l’accompagnement. Un plan d’action personnalisé sera ensuite mis sur pied.

Pour candidater, les startups devront disposer d’un haut-potentiel de croissance afin d’atteindre une taille critique et/ou des parts de marché importantes ; un Haut-potentiel d’impact, notamment sur des aspects environnementaux, sociaux et sociétaux. Et un haut-potentiel d’audace : « pour investir dans des structures très audacieuses et très risquées, avec l’objectif de leur permettre d’atteindre un niveau de diffusion permettant de bouleverser leur secteur », décrit la FrenchTech sur une page dédiée.

Les startups devront également avoir leur siège social sur le territoire français ; répondre à au moins un des objectifs de France 2030 ; être une entreprise indépendante ; ne pas avoir été introduit en bourse pour plus de 150 millions d'euros (M€) ; et avoir obtenu un financement d’au moins 5 M€ sur les trois dernières années. Les candidats ont jusqu’au 8 mai pour déposer un dossier.