Le nouveau maire de New York fan de bitcoins

Dans une compétition amicale avec le maire de Miami, qui a annoncé vouloir être le premier élu américain à recevoir son salaire en bitcoin, le nouvel édile de la Big Apple a affirmé sa volonté de faire de New York la capitale de la cryptomonnaie.

Francis Suarez a été le premier à dégainer. A Anthony Pompliano, un VC spécialisé en cryptomonnaie qui demandait sur Twitter qui sera le premier élu américain à être payé en bitcoin, le maire de Miami a répondu qu’il comptait bien recevoir son prochain salaire en bitcoins. L’édile de la principale ville de Floride n’a d’ailleurs jamais caché son envie de voir l’Etat devenir le paradis des cryptomonnaies, insistant notamment sur les avantages énergétiques de la Floride grâce au nucléaire.

Ni une, ni deux, le tout nouveau maire de New York réplique. Dans un tweet, Eric Adams annonce qu’il recevra non pas un, ni deux, mais ses trois prochains salaires en bitcoins. « A New York, nous faisons toujours les choses en grand » explique-t-il. Avant d’ajouter que « NYC va être le centre de l'industrie de la cryptomonnaie et d'autres industries innovantes à croissance rapide ».

La guerre des cryptofiefs

Depuis sa prise de fonction, le nouveau maire de New York livre une « compétition amicale » avec son homologue de Miami, quoique celui-ci a une longueur d’avance. En effet, Miami a modifié sa législation de sorte à se faire plus attirante pour les plateformes d’échanges et les startups, Francisco Suarez allant jusqu’à annoncer que la ville prévoyait à terme d’accepter le paiement des taxes en cryptomonnaies. Et a accessoirement été l’un des artisans du Miami Coin, un City Coin, sorte de variante crypto des monnaies locales.

Eric Adams a pour sa part annoncé qu’il entendait examiner les raisons empêchant de développant des cryptomonnaies à New York, alors que la ville a, par le passé, tenté de limiter le minage de bitcoins et autres pour des raisons environnementales. Le nouveau maire de New York avait mis l’accent lors de sa campagne sur l’attractivité de la ville pour les entreprises « innovantes ».