Meg Whitman quitte HPE avec le sentiment du devoir accompli

La dirigeante de HPE va quitter ses fonctions en février prochain pour laisser la place « à une nouvelle génération de dirigeants ». Elle sera remplacée par Antonio Neri qui est dans l’entreprise depuis 25 ans. Les deux conservent une place au conseil d’administration.

En 6 ans, le profil de HP a bien changé pour se scinder en deux entités HP inc et HPE. Arrivée à la direction de l’entreprise en pleines turbulences, Meg Whitman se retire en février prochain avec le sentiment du devoir accompli : avoir rendu HPE « plus agile et plus concentré » donc plus rentable comme le démontrent les derniers chiffres trimestriels supérieurs au consensus. Mais HPE reste prudent sur les prévisions du prochain trimestre (saisonnalité et faiblesse du marché du stockage).

Le devoir accompli

Elle sera remplacée par Antonio Neri, un habitué de la maison, en place depuis 25 ans. Ce dernier va trouver un HPE allégé de son activité logiciels revendue à Microfocus, de sa sécurité revendue à l’encan, sans cloud public, sans services (revendus à CSC) mais avec une position encore solide dans l’infrastructure, le cœur de métier de HPE. 

Au bilan, le règne de Meg Whitman aura vu une transformation totale de l’entreprise qui se retrouve sur un périmètre plus restreint mais plus rentable à coup de restructurations et de désinvestissements mais aussi de rachats comme ceux de Simplivity et de Nimble Storage ou Niara (analyse comportementale réseau). Cette politique de retour aux actionnaires a plu à Wall Street, moins aux salariés de HPE ! D’ailleurs le titre perdait entre 6 et 7 % après l’annonce de résultats trimestriels pourtant encourageants. Certains espéraient une vente d’HPE par appartement. Cela ne sera pas le cas !!