FIC 2022 : Tanium à la croisée des mondes

La plateforme de gestion des endpoints a profité du FIC pour une double annonce. D’un côté, un nouveau programme de partenariats, et de l’autre le lancement d’un nouvel agent, destiné à l’évaluation de l’exposition au risque, traduite par un score.

Tanium gère au dernier pointage 30 millions de endpoints. L’éditeur de la plateforme XEM, pour converged endpoint management, était présent au FIC à Lille et en a profité pour faire quelques annonces. A commencer par le lancement d’un agent d'évaluation des risques cyber.

Dagobert Levy, Area Vice President South EMEA de Tanium, nous expliquait à ce propos que cet agent collecte et exploite les données de l’entreprise pour calculer l’état de risque des assets, « matérialisé par un score ». Les scores de sécurité ont le vent en poupe et les éditeurs proposant ce type de fonctionnalités, sur leur périmètre de prédilection ou au-delà, se multiplie. « Ce score est un indicateur qui permet de communiquer, aussi bien avec les directions générales qu’avec des tierces parties » précise le vice-président.

En outre, Tanium a dévoilé un tout nouveau programme de partenariat technologique, en vertu duquel les partenaires auront accès à l'API de Tanium, et aux données en temps réel sur l'ensemble des endpoints de leur infrastructure informatique. L’éditeur ne vise pas que les entreprises de la cybersécurité, elle s’intègre déjà avec des Splunk, des ServiceNow, etc. « Nous sommes à cheval entre la cybersécurité et l’opérationnel » indique Dagobert Levy. « Notre plateforme est à la croisée des mondes ».

Intégrations

C’est pour cette raison que Tanium préfère se centrer sur l’endpoint management, et évite de parler de XDR. « L’EDR n’est qu’une des briques : nos clients viennent pour obtenir une visibilité sur leur parc, et que l’EDR soit déployé sur 100% du parc » ajoute Dagobert Levy. Le reste, ce sont justement les partenaires qui le fournissent. « Nous n’avons pas de velléité à tout remplacer d’un coup, mais à rationaliser en fonction des problématiques actuelles du client » précise-t-il, « le défaut de l’industrie, c’est d’accumuler les piles de solutions ».

L’éditeur, lui, choisit de se concentrer sur l’ajout de nouveaux cas d’usages, plutôt que de superposer des couches technologiques. C’est le sens de ce nouvel agent, et de la politique de partenariats. « On s’intègre à l’existant pour alimenter différentes fonctions de l’entreprise, opérationnelles et sécurité, nos clients attendent le best of breed sur chacun des composants : nous allons continuer à faire progresser nos briques et de développer de nouveaux cas d’usages ».