IBM se réorganise en séparant le cloud hybride des services

[et_pb_section admin_label="section"] [et_pb_row admin_label="row"] [et_pb_column type="4_4"][et_pb_text admin_label="Text"]Tel HP il y a quelques années, Big Blue va se diviser en deux entités. IBM conserve ses activités dans le cloud, hybride surtout, qu’il considère comme son meilleur levier de croissance, tandis qu’une nouvelle entité, dont le nom doit encore être trouvé, récupèrera la couche Managed Infrastructure Services.  IBM va se séparer de son activité Managed Infrastructure Services, jusqu’à présent intégrée à la branche Global Technology Services. Ce spin-off devrait avoir lieu d’ici à la fin de l’année prochaine. En résultera la création d’une nouvelle entité, dont ne ne connaît pas pour l’instant le nom. Celle-ci doit s’imposer, selon IBM, comme “le leader mondial des services d’infrastructure gérés” et se concentrera sur la gestion et la modernisation des infrastructures de ses clients, offrant des services de réseau, d’hébergement, de migration...  En bref, les activités et le portefeuille de clients existants de la division Managed Infrastructure Services actuelle de Big Blue. Mais avec une relative indépendance quant à l’infrastructure d’IBM, cette nouvelle entité promettant “de s'associer pleinement à tous les fournisseurs de cloud”.   En parallèle à cette société née de la scission, le géant continuera d’exister et se renforcera dans un secteur en particulier, le cloud. Et pas n’importe quel cloud, nous apprend son communiqué : le cloud hybride. Un marché à 1000 milliards de dollars, assure IBM. De là à voir une prise de contrôle d’IBM par Red Hat, racheté par Big Blue l’an passé, il n’y a qu’un pas. 

Spin-off stratégique

Toujours est-il que le nouvel IBM sera très largement adossé à Red Hat et à OpenShift. “Grâce à une intégration plus étroite et à une concentration sur ses solutions de cloud hybride ouvert et d'IA, IBM passera d'une société dont plus de la moitié de ses revenus est réalisée dans les services à une société dont les revenus seront récurrents et issus majoritairement des logiciels et des solutions cloud” écrit l’entreprise.  Pour Arvind Krishna, le PDG d'IBM, “les besoins d'achat des clients pour les services d'application et d'infrastructure divergent, tandis que l'adoption de notre plate-forme de cloud hybride s'accélère. Le moment est venu de créer deux entreprises leaders du marché, axées sur ce qu'elles font de mieux. IBM se concentrera sur sa plate-forme de cloud hybride ouverte et ses capacités d'intelligence artificielle. La nouvelle entreprise aura une plus grande agilité pour concevoir, gérer et moderniser l’infrastructure des plus importantes organisations du monde”.[/et_pb_text][/et_pb_column] [/et_pb_row] [/et_pb_section]