Doctolib pèse désormais 5,8 milliards d'euros

La pandémie profite décidemment à Doctolib. La plateforme de prise de rendez-vous avec des professionnels de santé annonce la levée de 500 millions d’euros, en fonds propres et en dette. Ce qui permet à l’entreprise de dépasser les 5,8 milliards de valorisation : Doctolib est désormais la startup la mieux valorisée de l’Hexagone.

En ce début 2022, les startups de la French Tech rivalisent à grands coups de levées de fonds à plusieurs centaines de millions d’euros. En janvier, Qonto devenait la startup la mieux valorisée de l’écosystème, à 4,4 milliards d’euros. Un record qui a tenu le temps d’une matinée, BackMarket surpassant la fintech dans l’après-midi en annonçant une valorisation de 5,1 milliards.

Voici désormais que Doctolib entre dans la danse et met tout le monde d’accord. Avec une levée de 500 millions d’euros, en dette et en fonds propres, la plateforme de prise de rendez-vous avec des professionnels de santé atteint les 5,8 milliards d’euros de valorisation.

« Ce montant reflète la confiance de nos partenaires historiques dans notre équipe, notre mission, notre approche humaniste, notre modèle économique (qui repose exclusivement sur l’abonnement des professionnels de santé à nos services), le futur de Doctolib et l’utilité que nous pouvons apporter aux patients et aux soignants sur les 10 prochaines années » écrit sur LinkedIn Stanislas Niox-Château, fondateur et PDG de l’entreprise.

Recrutements et nouveaux services

Ont remis au pot les investisseurs historiques, à l’instar d’Eurazeo, de la BPI et de General Atlantic. Ce tour de financement doit permettre la création de 3500 emplois en France, en Allemagne et en Italie, sachant que 700 postes sont d’ores et déjà ouverts, souligne le patron de Doctolib.

Sont également au programme le lancement de nouveaux services, aussi bien du côté des usagers que des professionnels de santé. Partage d’ordonnances dématérialisées et messagerie avec les médecins pour les premiers, « service gratuit de messagerie sécurisée et instantanée entre soignants » pour les seconds, dès cette année, promet Stanislas Niox-Château.