Twitter

  • Les consĂ©quences de l’arrĂȘt de Facebook, WhatsApp, Messenger et Instagram

    Le 4 octobre 2021 restera le jour oĂč Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger ont cessĂ© de fonctionner pendant six heures, la faute Ă  un changement dans le protocole BGP qui a fait disparaĂźtre les routes d’accĂšs vers l’adresse IP. Un vĂ©ritable camouflet pour une entreprise dĂ©jĂ  sous le feu des projecteurs la veille et dont les faiblesses et errements ne cessent de s’accumuler.

  • Les contenus de droite plus amplifiĂ©s par l’algorithme de Twitter

    Une Ă©tude menĂ©e par des chercheurs du rĂ©seau social montre une tendance de l’algorithme Ă  amplifier les contenus politiques marquĂ©s Ă  droite plus que ceux de gauche. La raison est inconnue des chercheurs.

  • Quel rĂŽle ont jouĂ© les rĂ©seaux sociaux dans l’attaque de Buffalo ?

    La tuerie de masse perpĂ©trĂ©e samedi 14 mai Ă  Buffalo a Ă©tĂ© retransmise en direct sur Twitch. L’État de New York a ouvert une enquĂȘte pour dĂ©terminer le rĂŽle jouĂ© par les rĂ©seaux sociaux dans l’attaque.

  • Rachat de Twitter : 75% des effectifs sur la sellette

    En cas de rachat de Twitter, Elon Musk supprimera 75% des effectifs d’aprĂšs des documents et des sources internes consultĂ©es par le Washington Post.

  • Rachat de Twitter : la SEC demande des Ă©claircissements Ă  Elon Musk

    Aux prises avec les actionnaires de Twitter, Elon Musk se voit Ă©galement reprocher par la SEC d’avoir tardĂ© Ă  divulguer sa prise de participation.

  • RĂ©seaux sociaux : Au Texas, une loi « anti-censure » bloquĂ©e par la Cour suprĂȘme

    La Cour suprĂȘme des Etats-Unis a bloquĂ© l’entrĂ©e en vigueur d’une loi texane interdisant aux gĂ©ants des mĂ©dias sociaux de censurer certains discours sur leurs plateformes.  

  • Trump lance Truth Social, le rĂ©seau social de son nouveau mĂ©dia

    Le média a annoncé le lancement de Truth Social, un réseau social qui veut "se lever face à la tyrannie des Big Tech". Fusionné avec Digital World Acquisition Corp. et listé au Nasdaq, TMTG est évalué à 1,7 milliard de dollars.
  • Twitter a jouĂ© un rĂŽle dans l’attaque du Capitole. Pas Facebook. Ni Google

    A l’occasion d’une audience, les dirigeants de Google, Facebook et Twitter ont Ă©tĂ© questionnĂ©s par les membres de la Chambre des ReprĂ©sentants sur leur manque d’action pour lutter contre la dĂ©sinformation. Seul Jack Dorsey a admis que son rĂ©seau avait une responsabilitĂ© dans le mouvement insurrectionnel du 6 janvier dernier.

    « Vos plateformes ont-elles une responsabilitĂ© Ă  l’égard de l’élection prĂ©sidentielle et le mouvement [insurrectionnel contre le Capitole] ? Juste une rĂ©ponse par oui ou non», a demandĂ© Mike Doyle, Ă©lu dĂ©mocrate de la Pennsylvanie Ă  la Chambre des ReprĂ©sentants des États-Unis. De l’autre cĂŽtĂ© de l’écran, trois visages familiers : Ceux de Sundar Pichai, Mark Zuckerberg et Jack Dorsey, respectivement patrons de Google, Facebook et Twitter.

    Seul Jack Dorsey, patron de Twitter, a rĂ©pondu par l’affirmative avant d’ajouter « mais vous devez Ă©galement prendre en compte un Ă©cosystĂšme plus large ». Sundar Pichai et Mark Zuckerberg, interrogĂ©s en premier ont tous les deux esquivĂ© la question, le premier par une formule de communication, l’autre au prĂ©texte que la question Ă©tait trop complexe pour y rĂ©pondre par oui ou non. L’extrait a Ă©tĂ© extrait par le journal The Recount ici.

    La scĂšne se dĂ©roule ce jeudi 25 mars pour audition Ă  l’occasion de laquelle les patrons de Facebook, Google et Twitter ont Ă©tĂ© questionnĂ©s pendant plus de cinq heures par les membres du CongrĂšs amĂ©ricain sur leur manque d’action pour lutter contre la dĂ©sinformation, le 6 janvier dernier, et sur leur rĂŽle dans l’insurrection du Capitole, Ă  Washington, qui a fait cinq morts.

    Rafales de questions

    L’audition a tĂ©moignĂ© Ă©galement de l’insistance des pouvoirs publics amĂ©ricains Ă  rĂ©guler des entreprises dont l’hĂ©gĂ©monie questionne et inquiĂšte, aprĂšs une accĂ©lĂ©ration des accusations et poursuites judiciaires ces derniĂšres annĂ©es Ă  leur encontre.

    Les questions des membres de la Chambre se sont concentrĂ©es sur leur rĂŽle dans la propagation de fausses informations quant Ă  l’issue de l’élection prĂ©sidentielle, la remise en question de la crise du coronavirus, les dangers de tels outils dans les mains des enfants ainsi que sur les ambitions financiĂšres des entreprises Ă  maintenir leurs usagers actifs en leur fournissant un contenu volontairement clivant.

    « Vous n’ĂȘtes pas juste des passagers clandestins Â», a rĂ©torquĂ© Franck Pallone, Ă©lu dĂ©mocrate du New Jersey. « Vous faites de l’argent [de ce type de commerce]. »

    Certains Républicains ont également accusé ces entreprises de favoriser les opinions progressistes au dépend des idées conservatrices.

    Intouchables

    En réponse, les trois dirigeants ont défendu leur politique de lutte contre la désinformation ou les commentaires racistes à coup de chiffres. Sundar Pichai a rappelé que YouTube avait "supprimé 850 000 vidéos et bloqué prÚs de 100 millions de publicités liées au Covid-19 en 2020", une politique mise en place en décembre dernier.

    Les rĂ©ponses Ă©vasives des trois dirigeants n’ont pas semblĂ© ĂȘtre du goĂ»t des Ă©lus, dont beaucoup s’étaient fait une opinion avant mĂȘme le dĂ©but de l’audience rapportent les mĂ©dias amĂ©ricains.

    « Il y a cet air comme si vous sembliez intouchables dans les rĂ©ponses aux questions auxquelles vous ĂȘtes sommĂ©s de rĂ©pondre », a relevĂ© un membre de la Chambre, citĂ© par le New York Times.

  • Twitter abandonne ses Fleets

    EphĂ©mĂšres, les Fleets du gazouilleur l’ont effectivement Ă©tĂ©. Cette fonctionnalitĂ© copiĂ©e des Stories d’Instagram et lancĂ©e en novembre dernier disparaĂźtra le 3 aoĂ»t prochain, faute d’adoption.

    Les rĂ©seaux sociaux se copient, avec plus ou moins de succĂšs. Ainsi, personne n’avait Ă©tĂ© surpris en novembre dernier quand Twitter lançait ses Fleets, largement copiĂ©s des Stories d’Instagram, soit des messages publics Ă©phĂ©mĂšres, d’une durĂ©e de vie de 24 heures. Mais si du cĂŽtĂ© du rĂ©seau de partage de photos les Stories sont largement utilisĂ©es, il n’en a pas Ă©tĂ© de mĂȘme chez le gazouilleur. Car outre une adoption mollassonne, les Fleets Ă©taient surtout utilisĂ©s dans le seul but de promouvoir des Tweets.

    « Nous espĂ©rions que Fleets aiderait davantage de personnes Ă  se sentir Ă  l'aise de se joindre Ă  la conversation sur Twitter. Mais, depuis que nous avons prĂ©sentĂ© Fleets Ă  tout le monde, nous n'avons pas vu d'augmentation du nombre de nouvelles personnes rejoignant la conversation avec Fleets Â» dĂ©plore Twitter dans une publication sur son blog. En consĂ©quence de quoi les Fleets disparaĂźtront purement et simplement le 3 aoĂ»t, rejoignant la longue liste de fonctionnalitĂ©s enterrĂ©es par Twitter au fil des ans.

    Pan sur le bec

    Pour autant, l’oiseau bleu assure avoir appris de cette expĂ©rience. Ainsi, il a remarquĂ© que les Fleets, comme les Stories d’Instagram, Ă©taient principalement utilisĂ©s pour partager des mĂ©dias : vidĂ©os, photos, etc. « BientĂŽt, nous testerons les mises Ă  jour du compositeur de tweets et de l'appareil photo pour incorporer des fonctionnalitĂ©s du compositeur Fleets, telles que l'appareil photo plein Ă©cran, les options de formatage du texte et les autocollants GIF Â» prĂ©cise Twitter, qui se dit Ă©galement convaincu de la pertinence de l’espace en haut du fil de tweets pour proposer du contenu, Ă  l’instar des Spaces audio, cette fois-ci copiĂ©es de ClubHouse.

    « Un certain nombre de ces fonctionnalitĂ©s, comme les Fleets, sont spĂ©culatives et ne fonctionneront pas. Nous serons rigoureux, Ă©valuerons ce qui fonctionne et saurons quand passer Ă  autre chose et nous concentrer ailleurs. Si nous ne faisons pas Ă©voluer notre approche et ne rĂ©duisons pas les fonctionnalitĂ©s de temps en temps, nous ne prenons pas assez de risques Â» justifie enfin le gazouilleur.

  • Twitter et Facebook suspendent les comptes de Donald Trump

    Les géants du Net ont suspendu temporairement les comptes de Donald Trump, citant plusieurs violations à leur politique à la suite de propos encourageants les débordements devant le Capitole américain, à Washington, mercredi 6 janvier.

    L’homme le plus puissant au monde ne peut actuellement plus s’exprimer sur plusieurs de ses comptes sur les rĂ©seaux sociaux.

    Twitter, Facebook et Instagram ont unilatĂ©ralement dĂ©cidĂ© de suspendre temporairement chacun des comptes du PrĂ©sident des États-Unis, mercredi 6 janvier, aprĂšs que plusieurs de ses propos aient Ă©tĂ© jugĂ©s comme ayant enfreint leurs politiques.

    Ils font référence aux propos tenus aux travers de tweets, posts ou vidéos par Donald Trump appelant les manifestants à se rendre devant le Capitole, à Washington, pour interrompre la certification de la victoire de Joe Biden par ses membres, le 6 janvier, ainsi que son refus de reconnaßtre la victoire électorale de ce dernier.

    Blocage dans l'attente du retrait

    « A la suite des violences sans prĂ©cĂ©dents Ă  Washington D.C, nous avons retirĂ© trois tweets du compte de Donald Trump pour violations sĂ©vĂšres et rĂ©pĂ©tĂ©es de notre politique d’intĂ©gritĂ© civique. [
] Cela suppose la blocage de ce compte pour les prochaines 12h Ă  la suite de la suppression de ces tweets. Le compte restera bloquĂ© tant qu’ils ne seront pas retirĂ©s Â», a d’abord indiquĂ© le compte Twitter Safety dans un thread.

    Twitter a mĂȘme ajoutĂ© que toute nouvelle infraction Ă  sa politique entraĂźnerait une suspension dĂ©finitive.

    « Nous avons dĂ©terminĂ© deux violations de notre politique sur la page de Donald Trump provoquant une suspension de 24 heures et l’empĂȘchant ainsi de poster sur la plateforme durant cette pĂ©riode Â», a communiquĂ© le compte Facebook Newsroom sur Twitter un peu plus tard dans la journĂ©e. Une suspension similaire a Ă©tĂ© prise par Instagram, propriĂ©tĂ© de Facebook.

    Dans le mĂȘme temps, YouTube a dĂ©cidĂ© de retirer une vidĂ©o de Donald Trump appelant les manifestants Ă  rentrer chez eux tout en continuant Ă  nier le rĂ©sultat de l’élection prĂ©sidentielle, a confirmĂ© le journal The Verge. Ces propos vont Ă  l’encontre d’une politique prise par l’entreprise en dĂ©cembre 2020 qui vise Ă  supprimer toute vidĂ©o remettant en cause l’issue de l’élection prĂ©sidentielle amĂ©ricaine.


    Mise Ă  jour du 7 janvier 17h

    Mark Zuckerberg annonce le blocage des comptes Facebook et instagram du président "indéfiniment".

    Nous pensons que les risques de permettre au président de continuer à utiliser nos services pendant cette période sont tout simplement trop grands. Par conséquent, nous étendons le blocage que nous avons placé sur ses comptes Facebook et Instagram indéfiniment et pendant au moins les deux prochaines semaines jusqu'à ce que la transition pacifique du pouvoir soit terminée.

  • Twitter limite la portĂ©e de comptes officiels russes

    Des comptes officiels russes ne seront plus « recommandés » aux utilisateurs du réseau social dans aucune catégorie du site ou de l'application.

  • Twitter passe sur l’infrastructure d’AWS et arrĂȘte Periscope

    Le gazouilleur a choisi le gĂ©ant du cloud pour son infrastructure. Les deux sociĂ©tĂ©s travaillent ensemble depuis plus de dix ans, mais ce nouvel accord implique que Twitter migre massivement sur AWS. 

    Dans la liste des services en ligne qui font le choix du cloud  public, Twitter vient rejoindre Netflix en annonçant migrer son infrastructure sur AWS. Les deux entreprises se connaissent bien : le gazouilleur a recours aux services du gĂ©ant dans le stockage, les bases de donnĂ©es et le calcul (en l'occurrence Cloudfront et DynamoDB) pour tout ce qui touche aux images, vidĂ©os et publicitĂ©s diffusĂ©es sur sa plateforme. 

    Ce nouvel accord est toutefois d’une toute autre ampleur puisque, Ă  en croire le communiquĂ© d’AWS, “Twitter tirera parti de l'infrastructure et du portefeuille de services Ă©prouvĂ©s d'AWS pour prendre en charge la livraison de millions de Tweets quotidiens”. Ainsi, le gazouilleur commencera prochainement Ă  migrer vers des instances basĂ©es sur AWS Graviton2 sur Amazon Elastic Compute Cloud (Amazon EC2) pour alimenter ses charges de travail basĂ©es sur le cloud et utilisera les services de conteneur AWS pour dĂ©velopper et dĂ©ployer de nouvelles fonctionnalitĂ©s et applications.

    Hybride

     “La collaboration avec AWS amĂ©liorera les performances des utilisateurs de Twitter en nous permettant de servir des Tweets Ă  partir de centres de donnĂ©es plus proches de nos clients, tout en exploitant l'architecture basĂ©e sur ARM des instances AWS Graviton2” se rĂ©jouit Parag Agrawal, directeur technique de Twitter. “En plus de nous aider Ă  faire Ă©voluer notre infrastructure, ce travail avec AWS nous permet de livrer des fonctionnalitĂ©s plus rapidement Ă  mesure que nous appliquons le portefeuille de services diversifiĂ© et croissant d'AWS”.

    Twitter conservera nĂ©anmoins une partie sur site, le communiquĂ© ajoutant que les deux entreprises crĂ©eront une architecture qui Ă©tend l'infrastructure sur site de Twitter pour lui permettre d'exĂ©cuter et de faire Ă©voluer le service en temps rĂ©el. Les dĂ©tails financiers de cet accord n’ont pas Ă©tĂ© divulguĂ©s. 

    Twitter se débarrasse de Periscope

    L’oiseau bleu aura connu bien des malheurs dĂšs lors qu’il est question de diffusion de vidĂ©o. Twitter avait pourtant commencĂ© sur les chapeaux de roue en rachetant dĂšs 2012 Vine, Ă  une Ă©poque oĂč Twitch ne touchait qu’un faible public et oĂč YouTube et Facebook ne s’étaient pas encore lancĂ©s dans l’aventure. Mais Vine est abandonnĂ© en 2015, le rĂ©seau social jugeant alors avoir intĂ©grĂ© Ă  sa plateforme la majeure partie de ses fonctionnalitĂ©s. D’autant qu’en janvier de la mĂȘme annĂ©e, Twitter mettait la main sur Periscope, un service de vidĂ©o en direct, qui connaissait alors son heure de gloire. Mais aujourd’hui, une fois encore, ses fonctionnalitĂ©s ont Ă©tĂ© absorbĂ©es par le gazouilleur tandis que “au cours des deux derniĂšres annĂ©es, nous avons constatĂ© une baisse d'utilisation et nous savons que le coĂ»t de la prise en charge de l'application ne fera qu'augmenter avec le temps” raconte l’équipe de Periscope. L’application sera donc supprimĂ©e des boutiques applicatives le 31 mars prochain, tandis qu’une prochaine mise Ă  jour empĂȘchera la crĂ©ation de nouveaux comptes. 

  • Twitter permet dĂ©sormais d’utiliser les clĂ©s de sĂ©curitĂ© comme seul moyen d’authentification

  • Twitter permet dĂ©sormais d’utiliser les clĂ©s de sĂ©curitĂ© comme seul moyen d’authentification

    Le gazouilleur offre la possibilitĂ© Ă  ses utilisateurs d’utiliser des clĂ©s de sĂ©curitĂ©, Ă  l’instar de celles de Yubico ou de Google, comme seul moyen d’authentification Ă  deux facteurs. Ce qui Ă©vite d’avoir Ă  donner son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone au rĂ©seau social amĂ©ricain.

    Twitter, comme la plupart des services en ligne, encourage ses utilisateurs Ă  recourir Ă  l’authentification Ă  deux facteurs. Ce qui, pour beaucoup, semble une tentative bien maladroite de rĂ©cupĂ©rer les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone de ses inscrits. Cependant le rĂ©seau social assure qu’il se soucie avant tout de la sĂ©curitĂ© des utilisateurs, et joint le geste Ă  la parole.

    Il est en effet possible d’utiliser une ou plusieurs clĂ©s de sĂ©curitĂ© comme seule mĂ©thode d’authentification. « Nous savons que c'est important pour les gens car tout le monde n'est pas en mesure d'avoir une mĂ©thode de sauvegarde 2FA ou ne veut pas partager son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone avec nous. Avec cette mise Ă  jour, nous voulons que chacun se sente habilitĂ© Ă  activer les clĂ©s de sĂ©curitĂ© pour mieux sĂ©curiser son compte Twitter Â» explique l’oiseau bleu.

    Une mesure clé

    Le support des clĂ©s de sĂ©curitĂ© remonte chez Twitter Ă  2018, mais uniquement pour twitter.com et avec l’obligation d’activer une autre forme de 2FA (two factors authentication). Ce n’est que l’annĂ©e suivante qu’il a pris en charge la norme WebAuthn puis, en 2020, a Ă©tendu l’usage des clĂ©s de sĂ©curitĂ© Ă  ses applications mobiles. Plus tĂŽt cette annĂ©e, Twitter a Ă©galement ajoutĂ© la possibilitĂ© d’enregistrer plusieurs clĂ©s, utiles pour les comptes gĂ©rĂ©s par plusieurs personnes notamment, ou en cas de perte de l’une des clĂ©s.

    Le gazouilleur rappelle d’ailleurs que si le 2FA vaut mieux que rien, toutes les mĂ©thodes d’authentification ne se valent pas et qu’à ce titre « les clĂ©s de sĂ©curitĂ© physiques sont les plus efficaces ». Ces clĂ©s, basĂ©es sur les normes de sĂ©curitĂ© FIDO et WebAuthn, peuvent ainsi bloquer les tentatives d’interception (le SIM swap par exemple), ce que les SMS ou les codes de vĂ©rification ne peuvent.

  • Twitter rachĂšte le podcasteur Breaker

    Les salariĂ©s de la startup participeront dĂ©sormais au dĂ©veloppement de Twitter Spaces, l’appli audio de Twitter, tandis que Breaker sera dĂ©finitivement supprimĂ©e le 15 janvier 2021.

    Le podcast est dĂ©cidĂ©ment en vogue chez les gĂ©ants du web. Au lendemain de l’acquisition du podcasteur Wondery par Amazon, c’est un second mastodonte de la tech qui a dĂ©cidĂ© d’en racheter un autre confirmant l’intĂ©rĂȘt de l’industrie pour un secteur en plein essor.

    Twitter a annoncĂ© racheter l’appli de podcasts Breaker dans une sĂ©rie de tweets et de communiquĂ©s de la part d’employĂ©s des deux entreprises, lundi 4 janvier 2021, rapporte TechCrunch. Aucun montant de transaction n’a Ă©tĂ© communiquĂ©.

    « Nous sommes passionnĂ©s par la communication audio et inspirĂ©s par les façons dont Twitter facilite la conversation pour les gens Ă  travers le monde. Nous sommes impressionnĂ©s par l’esprit entrepreneurial de Twitter et enthousiaste Ă  l’égard des nouvelles expĂ©riences crĂ©Ă©es par l’équipe Â», a Ă©crit Erik Berlin, le chef d’entreprise de Breaker, dans un communiquĂ©. L’application Breaker sera supprimĂ©e le 15 janvier 2021, a-t-il ajoutĂ©.

    Les employĂ©s de Breaker seront intĂ©grĂ©s Ă  l’équipe de Twitter Spaces, une application de chat-audio lancĂ©e en version bĂȘta par l’entreprise en dĂ©cembre dernier et restreint pour l’instant Ă  un petit nombre d’utilisateurs d’iOS. L’ambition de l’entreprise est de crĂ©er des « safe spaces Â» oĂč les utilisateurs seraient Ă  l’abri pour dialoguer sans crainte.

    La tĂąche s’annonce particuliĂšrement pĂ©rilleuse - encore plus pour une entreprise s’étant toujours affichĂ©e comme dĂ©fenseur de la libertĂ© d’expression – aux vues des difficultĂ©s de modĂ©ration de contenus rencontrĂ©es, une autre appli de chat-audio lancĂ©e l’annĂ©e derniĂšre et Ă©valuĂ©e Ă  quelques 100 millions de dollars en mai dernier.

  • Twitter suit les tendances du moment et dĂ©voile Super Follow et Communities

    Super Follow proposera Ă  des utilisateurs de payer pour des contenus inĂ©dits. Communities, un espace oĂč des twittos pourront se rĂ©unir autour d’un sujet commun, semble se positionner en concurrent de Facebook Groups ou la nouvelle application Ă  la mode Clubhouse.

    Le rĂ©seau social va disposer de deux nouvelles fonctionnalitĂ©s, intitulĂ©es Super Follow et Communities, dĂ©voilĂ©es Ă  l’occasion de sa prĂ©sentation du Twitter Analyst Day 2021, ont rapportĂ© hier plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains. Aucune date de disponibilitĂ© n’a pour l’instant Ă©tĂ© communiquĂ©e.

    Super Follow est une fonctionnalitĂ© qui permettra Ă  des utilisateurs de payer pour avoir accĂšs Ă  des contenus exclusifs comme des bonus tweets, l’ouverture d’un accĂšs Ă  une newsletter ou l’apparition d’un badge. La fonctionnalitĂ© est apparemment destinĂ©e aux influenceurs et personnalitĂ©s souhaitant monĂ©tiser leur plateforme sur Twitter.

    IntĂ©rĂȘt commun

    Communities rejoint, lui, le phĂ©nomĂšne de bulle privĂ©e, popularisĂ© tout rĂ©cemment par l’application Clubhouse – dont le succĂšs a amenĂ© son lot de controverses quant Ă  gestion des donnĂ©es personnelles de ses utilisateurs. Communities est donc un espace qui rĂ©unira des utilisateurs avec des centres d’intĂ©rĂȘt commun autour de tweets mises en avant par Twitter.

    Twitter rejoint nombre d’entreprises ayant empruntĂ© la route du contenu Premium comme Patreon ou YouTube. Et on se souvient que Facebook en 2018 s’était lui aussi essayĂ© aux groupes payants.

  • Twitter : sous fond de crise, les actionnaires approuvent le rachat par Elon Musk

    Les actionnaires ont approuvĂ© l’accord de rachat pour 44 milliards de dollars (Mds$) du rĂ©seau social par Elon Musk. Et ce, alors mĂȘme que le patron de Tesla s'est rĂ©tractĂ©, qu’un procĂšs s’ouvre dans un mois... et que le lanceur d’alerte Peiter « Mudge Â» Zatko s’est invitĂ© dans la danse. Explications.

  • Un enfant prend le contrĂŽle du Twitter De l'arsenal nuclĂ©aire amĂ©ricain

    Nouveau drame du tĂ©lĂ©travail : le commandement stratĂ©gique de l'armĂ©e amĂ©ricaine, ou Stratcom, qui a la main sur l'arsenal nuclĂ©aire des États-Unis, a semĂ© une certaine pagaille en publiant sur Twitter un message incomprĂ©hensible. Le coupable : le jeune enfant du responsable du commandement militaire, aprĂšs que ce dernier ait laissĂ© son ordinateur sans surveillance.

    Sous sa présidence, Donald Trump aura échoué à provoquer une guerre nucléaire à coups de tweets, mais certains s'attachent à perpétuer cet héritage. Mais ici, il ne s'agit pas des covfefe rageurs d'un septuagénaire, mais du « ;l;;gmlxzssaw, » d'un enfant en bas ùge. Tel était en effet le contenu du message publié sur le Twitter du commandement stratégique de l'armée américaine.

    Le tweet cryptique a provoqué une certaine pagaille sur le réseau social le 28 mars. Message chiffré, Stratcom piraté, voire code de lancement ? Les supputations allaient bon train. Il faut dire que le Stratcom est sans doute l'organisme le plus critique du Pentagone : c'est lui qui a la main sur l'arsenal nucléaire américain. Son compte Twitter est suivi par quelque 190 000 personnes et le message en question a reçu plusieurs milliers de retweets en quelques minutes.

    Un moment d'inattention

    Une demi-heure aprĂšs la publication de ce « ;l;;gmlxzssaw, », le Stratcom tweetait Ă  nouveau, s'excusant de la mĂ©prise et demandant d'ignorer le message prĂ©cĂ©dent. Un journaliste du DailyDot, Mikael Thalen, a menĂ© l'enquĂȘte, interrogeant le Commandement StratĂ©gique quant Ă  ce message depuis supprimĂ©. Point d'acte malveillant ici, a rĂ©pondu Stratcom, insistant bien sĂ»r sur le fait qu'il ne s'agissait aucunement d'un piratage de son compte Twitter.

    Selon l'armĂ©e amĂ©ricaine, « le responsable du compte Twitter du commandement, alors en tĂ©lĂ©travail, a momentanĂ©ment laisser le compte Twitter du Commandement StratĂ©gique ouvert et sans surveillance ». Une grossiĂšre erreur dĂšs lors que l'on a un enfant (ou un chat). « Son enfant en trĂšs bas Ăąge a tirĂ© profit de la situation et a commencĂ© Ă  jouer avec les touches du clavier et malheureusement, et inconsciemment, a postĂ© le tweet ». Une anecdote sans grande consĂ©quence, mais qui ont fait rire jaune les opposants Ă  l'arme nuclĂ©aire, qui n'ont pas manquĂ© de rappeler les rapports et documentaires quant Ă  la gestion calamiteuse de son arsenal nuclĂ©aire par les États-Unis.