La difficile adaptation au télétravail des PME

Le travail à distance est problématique dans 4 PME sur 10, rapporte une étude de Konica Minolta. En cause, la difficulté à trouver les outils informatiques adaptés et les problèmes de réseau.

Un an et demi après le premier confinement, et le recours massif et contraint au télétravail, le travail à distance demeure problématique pour les PME. Une étude sur le sujet, menée par Konica Minolta et Keypoint Intelligence, révèle que pour 4 dirigeants de PME sur 10, la gestion du télétravail est difficile voire très difficile. Et presque 5 sur 10 en France (48%).

En effet, 55% des petites et moyennes entreprises françaises signalent souffrir d’un manque de matériels et/ou de logiciels adaptés au télétravail. Alors qu’on nous vante les mérites de la transformation numérique de PME accélérée par le télétravail, il semble bien que toutes ne partagent pas cet enthousiasme.

D’abord pour des questions de sécurité et de protection des données. 67% déclarent ainsi avoir subi un incident de sécurité et, « dans le contexte actuel de pandémie, 37% des décideurs informatiques indiquent que les collaborateurs ont été plus exposés à des virus, à des logiciels malveillants ou à des menaces de sécurité » écrit Konika Minolta.

Les PME à la traîne

Viennent ensuite les éternels soucis de réseau et de connexion à distance. 42% des PME déplorent des soucis réseau, et presque autant de VPN. La connectivité internet et les difficultés à participer à des réunions en ligne sont également problématiques pour respectivement 38 et 37% des répondants, qui citent également parmi les obstacles rencontrés les difficultés à collaborer autour de documents dématérialisés.

Bon, cela n’enlève rien au fait que les trois quarts des PME interrogées ont accéléré leur transformation numérique, quand bien même 47% des PME françaises reconnaissent qu’elles dépendent encore du papier pour leurs processus. « Si les processus reposant sur des documents papier peuvent être dépassés et chronophages, ils sont perçus par beaucoup comme des méthodes éprouvées de protection de la confidentialité (49%) ».