#FIC23 : Atos poursuit les discussions avec Airbus

Malgré l’annonce de l’avionneur quant à son refus de prendre 30 % d’Eviden, les négociations continuent entre Airbus et l’ESN en amont de sa scission et de l’IPO de sa nouvelle entité dédiée au Cloud, au Big Data et à la cybersécurité.

 

A quelques jours du FIC, on apprenait par voie de presse que rien n’allait plus du côté d’Atos. En pleine scission, le groupe était lâché par son principal partenaire. Airbus annonçait en effet qu’il renonçait à entrer à hauteur au capital d'Eviden, la future entité dédiée au « digital » et à la cybersécurité. L’avionneur devait prendre 29,9 % du capital de la nouvelle société.

Mais il semble bien qu’il refusait d’être minoritaire, tandis qu’Atos ne veut pas perdre le contrôle d’Eviden. Les discussions étaient pourtant intenses entre les deux entreprises depuis un mois. « Dans le schéma actuel de la préparation d'IPO, nous étions à la recherche d'actionnaires stables avec un projet industriel » nous explique sur le FIC Jean-Philippe Poirault, CEO des activités Big Data et Sécurité chez Atos.

MDR

Toutefois, l’annonce d’Airbus quant à son refus de prendre 30% du capital d’Eviden n’ont pas mis un terme aux négociations. « Avec Airbus, les discussions commerciales se poursuivent autour de l’IPO » confirme Jean-Philippe Poirault. Sur la partie Digital Security, Eviden propose trois produits au côté de son offre de MDR (Managed Detection & Response) : le chiffrement, avec des travaux sur le post-quantique, la gestion de l’identité et la gestion des certificats.

6 500 personnes travaillent dans cette branche, qui compte 16 SOC interconnectés. Atos, qui assure la sécurité informatique des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, envisage une croissance de 40 % de ses services cyber et prévoit d’accroître ses capacités de R&D de 22 % d’ici à 2026. L’IPO est prévu pour le second semestre 2023.