Le Français Semana lève 1,5 million d’euros

La jeune pousse issue de la Station F est spécialisée non pas dans l’organisation du travail, mais de la vie au travail. Un secteur porteur qui voit Semana lever 1,5 millions d’euros auprès de fonds d’investissement et de business angels.

Si l’on est un peu revenu (médiatiquement parlant) des grands débats autour du télétravail, le domaine continue d’être un sujet pour bon nombre d’entreprises. Entre le travail hybride, le flex office et la gestion immobilière, managers et RH sont toujours confrontés à un certain nombre de problèmes.

Des problèmes auxquels Semana entend répondre. Née en pleine pandémie et incubée à la Station F, dans le programme Entrepreneur First, la jeune pousse a débuté avec des fonctionnalités autour de la gestion des planning et des espaces de travail. Sa plateforme s’est par la suite peu à peu développée sur des fonctions sociales, telles que la mise en relation des salariés ou encore la diffusion d’information.

« Casser les silos inter-équipes »

Semana a annoncé ce matin avoir boucler untour de table. Elle lève 1,5 million d’euros auprès d’une poignée de fonds (Faraday VP, SuperCapital, Onegreen...) et de business angels. « Semana se démarque de la concurrence avec sa solution complète et intégrée pour le travail hybride. Outre leur équipe complémentaire et expérimentée, nous avons été impressionnés par la simplicité d'utilisation de la solution en ce qui concerne l'organisation du travail hybride, tant pour les responsables RH que pour les employés, l'accent mis sur l'aspect social afin d'assurer la continuité des interactions entre les employés et la très forte acceptation de la solution par leur centaine de clients et employés » explique-t-on du côté de Faraday.

Avec cette argent frais, Semana entend « accélérer son offre », selon Albert Reynaud, CEO et confondateur de Semana. A commencer par cette brique sociale, afin d’aider les entreprises qui pratiquent le distanciel « à créer du lien » pour « casser les silos inter-équipes ». En outre, la jeune entreprise, qui compte 15 % de ses utilisateurs à l’étranger, compte se développer à l’international, notamment dans les pays francophones et en Europe de l’Ouest.