Facebook

  • Reporters sans frontières dépose plainte contre Facebook

    L’ONG a déposé une plainte auprès du procureur de la République de Paris lundi contre le géant des réseaux sociaux. Il l’accuse de laisser fleurir des discours de haine envers plusieurs médias ou de laisser libre cours à un discours complotiste sur le coronavirus en contradiction avec ses engagements.

    En Australie après avoir bloqué l’accès à plusieurs organes de presse, aux États-Unis pour des comportements d’antitrust, et maintenant en France pour son action insuffisante contre la désinformation et les discours haineux.

    L’organisation non-gouvernementale (ONG) Reporters sans frontières (RSF) a déposé plainte auprès du procureur de la République de Paris pour « pratiques commerciales trompeuses », a-t-elle annoncé dans un communiqué de presse, ce lundi. L’ONG lui reproche une « prolifération massive de haine en ligne et de fausses informations», en contradiction avec ses engagements affichés de lutter contre la désinformation et les discours de haine.

    « Sur le fondement de constats d’huissier, de témoignages divers et de citations d’anciens salariés de l’entreprise, RSF démontre que les engagements de la société californienne auprès des consommateurs reposent largement sur des allégations mensongères », est-il écrit.

    « Facebook ne signale pas »

    Dans le cadre des discours de haine, RSF prend exemple sur le journal satirique Charlie Hebdo, l’émission de TMC Quotidienou le quotidien régional L’Union, en référence à l’agression d’un de ses journalistes/photographes à Reims fin février dernier.

    Sur le Covid, RSF indique fournir deux constat d’huissiers «montrant la facilité d’accès à une série de contenus de désinformation sur le Covid ayant une portée considérable, et que Facebook ne signale pas ».RSF cite notamment la diffusion massive des films complotistes Hold-Up et Manigances 19.

    La plainte vise Facebook France et Facebook Irlande et, selon le code de la consommation, sont passibles d’une amende pouvant équivaloir à 10 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.

    Joint par Reuters,Facebook France s’est refusé à tout commentaire. Facebook France a récemment lancé une campagne intitulée « Unis contre les fausses informations sur le Covid-19 »,comme indiqué dans un communiqué de presse, le 9 mars dernier.

  • Réseaux sociaux : Au Texas, une loi « anti-censure » bloquée par la Cour suprême

    La Cour suprême des Etats-Unis a bloqué l’entrée en vigueur d’une loi texane interdisant aux géants des médias sociaux de censurer certains discours sur leurs plateformes.  

  • Sputnik et RT bloqués sur Facebook et Instagram

    Alors que la Commission européenne s'attaque aux médias d'Etat russes, Meta, la société mère de Facebook, a annoncé lundi avoir bloqué les pages de Russia Today (RT) et Sputnik en Union européenne (UE). 

  • Sputnik et RT bloqués sur Facebook et Instagram

    Alors que la Commission européenne s'attaque aux médias d'Etat russes, Meta, la société mère de Facebook, a annoncé lundi avoir bloqué les pages de Russia Today (RT) et Sputnik en Union européenne (UE). 

  • Sur Facebook et Instagram, les menaces de mort contre Poutine autorisées

    Guerre en Ukraine : Facebook et Instagram autorisent les messages violents contre l'armée et les dirigeants russes dans certains pays et sous certaines conditions.

  • Sur Facebook et Instagram, les menaces de mort contre Poutine autorisées

    Guerre en Ukraine : Facebook et Instagram autorisent les messages violents contre l'armée et les dirigeants russes dans certains pays et sous certaines conditions.

  • Transfert des données : la Cnil irlandaise menace une nouvelle fois Meta

    En Irlande, la Data Protection Commission (DPC), souhaite empêcher Meta de transférer les données de ses utilisateurs aux Etats-Unis.

  • Trump lance Truth Social, le réseau social de son nouveau média

    Le média a annoncé le lancement de Truth Social, un réseau social qui veut "se lever face à la tyrannie des Big Tech". Fusionné avec Digital World Acquisition Corp. et listé au Nasdaq, TMTG est évalué à 1,7 milliard de dollars.
  • Twitter a joué un rôle dans l’attaque du Capitole. Pas Facebook. Ni Google

    A l’occasion d’une audience, les dirigeants de Google, Facebook et Twitter ont été questionnés par les membres de la Chambre des Représentants sur leur manque d’action pour lutter contre la désinformation. Seul Jack Dorsey a admis que son réseau avait une responsabilité dans le mouvement insurrectionnel du 6 janvier dernier.

    « Vos plateformes ont-elles une responsabilité à l’égard de l’élection présidentielle et le mouvement [insurrectionnel contre le Capitole] ? Juste une réponse par oui ou non», a demandé Mike Doyle, élu démocrate de la Pennsylvanie à la Chambre des Représentants des États-Unis. De l’autre côté de l’écran, trois visages familiers : Ceux de Sundar Pichai, Mark Zuckerberg et Jack Dorsey, respectivement patrons de Google, Facebook et Twitter.

    Seul Jack Dorsey, patron de Twitter, a répondu par l’affirmative avant d’ajouter « mais vous devez également prendre en compte un écosystème plus large ». Sundar Pichai et Mark Zuckerberg, interrogés en premier ont tous les deux esquivé la question, le premier par une formule de communication, l’autre au prétexte que la question était trop complexe pour y répondre par oui ou non. L’extrait a été extrait par le journal The Recount ici.

    La scène se déroule ce jeudi 25 mars pour audition à l’occasion de laquelle les patrons de Facebook, Google et Twitter ont été questionnés pendant plus de cinq heures par les membres du Congrès américain sur leur manque d’action pour lutter contre la désinformation, le 6 janvier dernier, et sur leur rôle dans l’insurrection du Capitole, à Washington, qui a fait cinq morts.

    Rafales de questions

    L’audition a témoigné également de l’insistance des pouvoirs publics américains à réguler des entreprises dont l’hégémonie questionne et inquiète, après une accélération des accusations et poursuites judiciaires ces dernières années à leur encontre.

    Les questions des membres de la Chambre se sont concentrées sur leur rôle dans la propagation de fausses informations quant à l’issue de l’élection présidentielle, la remise en question de la crise du coronavirus, les dangers de tels outils dans les mains des enfants ainsi que sur les ambitions financières des entreprises à maintenir leurs usagers actifs en leur fournissant un contenu volontairement clivant.

    « Vous n’êtes pas juste des passagers clandestins Â», a rétorqué Franck Pallone, élu démocrate du New Jersey. « Vous faites de l’argent [de ce type de commerce]. »

    Certains Républicains ont également accusé ces entreprises de favoriser les opinions progressistes au dépend des idées conservatrices.

    Intouchables

    En réponse, les trois dirigeants ont défendu leur politique de lutte contre la désinformation ou les commentaires racistes à coup de chiffres. Sundar Pichai a rappelé que YouTube avait "supprimé 850 000 vidéos et bloqué près de 100 millions de publicités liées au Covid-19 en 2020", une politique mise en place en décembre dernier.

    Les réponses évasives des trois dirigeants n’ont pas semblé être du goût des élus, dont beaucoup s’étaient fait une opinion avant même le début de l’audience rapportent les médias américains.

    « Il y a cet air comme si vous sembliez intouchables dans les réponses aux questions auxquelles vous êtes sommés de répondre », a relevé un membre de la Chambre, cité par le New York Times.

  • Twitter et Facebook suspendent les comptes de Donald Trump

    Les géants du Net ont suspendu temporairement les comptes de Donald Trump, citant plusieurs violations à leur politique à la suite de propos encourageants les débordements devant le Capitole américain, à Washington, mercredi 6 janvier.

    L’homme le plus puissant au monde ne peut actuellement plus s’exprimer sur plusieurs de ses comptes sur les réseaux sociaux.

    Twitter, Facebook et Instagram ont unilatéralement décidé de suspendre temporairement chacun des comptes du Président des États-Unis, mercredi 6 janvier, après que plusieurs de ses propos aient été jugés comme ayant enfreint leurs politiques.

    Ils font référence aux propos tenus aux travers de tweets, posts ou vidéos par Donald Trump appelant les manifestants à se rendre devant le Capitole, à Washington, pour interrompre la certification de la victoire de Joe Biden par ses membres, le 6 janvier, ainsi que son refus de reconnaître la victoire électorale de ce dernier.

    Blocage dans l'attente du retrait

    « A la suite des violences sans précédents à Washington D.C, nous avons retiré trois tweets du compte de Donald Trump pour violations sévères et répétées de notre politique d’intégrité civique. […] Cela suppose la blocage de ce compte pour les prochaines 12h à la suite de la suppression de ces tweets. Le compte restera bloqué tant qu’ils ne seront pas retirés Â», a d’abord indiqué le compte Twitter Safety dans un thread.

    Twitter a même ajouté que toute nouvelle infraction à sa politique entraînerait une suspension définitive.

    « Nous avons déterminé deux violations de notre politique sur la page de Donald Trump provoquant une suspension de 24 heures et l’empêchant ainsi de poster sur la plateforme durant cette période Â», a communiqué le compte Facebook Newsroom sur Twitter un peu plus tard dans la journée. Une suspension similaire a été prise par Instagram, propriété de Facebook.

    Dans le même temps, YouTube a décidé de retirer une vidéo de Donald Trump appelant les manifestants à rentrer chez eux tout en continuant à nier le résultat de l’élection présidentielle, a confirmé le journal The Verge. Ces propos vont à l’encontre d’une politique prise par l’entreprise en décembre 2020 qui vise à supprimer toute vidéo remettant en cause l’issue de l’élection présidentielle américaine.


    Mise à jour du 7 janvier 17h

    Mark Zuckerberg annonce le blocage des comptes Facebook et instagram du président "indéfiniment".

    Nous pensons que les risques de permettre au président de continuer à utiliser nos services pendant cette période sont tout simplement trop grands. Par conséquent, nous étendons le blocage que nous avons placé sur ses comptes Facebook et Instagram indéfiniment et pendant au moins les deux prochaines semaines jusqu'à ce que la transition pacifique du pouvoir soit terminée.

  • Twitter suit les tendances du moment et dévoile Super Follow et Communities

    Super Follow proposera à des utilisateurs de payer pour des contenus inédits. Communities, un espace où des twittos pourront se réunir autour d’un sujet commun, semble se positionner en concurrent de Facebook Groups ou la nouvelle application à la mode Clubhouse.

    Le réseau social va disposer de deux nouvelles fonctionnalités, intitulées Super Follow et Communities, dévoilées à l’occasion de sa présentation du Twitter Analyst Day 2021, ont rapporté hier plusieurs médias américains. Aucune date de disponibilité n’a pour l’instant été communiquée.

    Super Follow est une fonctionnalité qui permettra à des utilisateurs de payer pour avoir accès à des contenus exclusifs comme des bonus tweets, l’ouverture d’un accès à une newsletter ou l’apparition d’un badge. La fonctionnalité est apparemment destinée aux influenceurs et personnalités souhaitant monétiser leur plateforme sur Twitter.

    Intérêt commun

    Communities rejoint, lui, le phénomène de bulle privée, popularisé tout récemment par l’application Clubhouse – dont le succès a amené son lot de controverses quant à gestion des données personnelles de ses utilisateurs. Communities est donc un espace qui réunira des utilisateurs avec des centres d’intérêt commun autour de tweets mises en avant par Twitter.

    Twitter rejoint nombre d’entreprises ayant emprunté la route du contenu Premium comme Patreon ou YouTube. Et on se souvient que Facebook en 2018 s’était lui aussi essayé aux groupes payants.

  • Wikipedia veut faire payer la Big Tech

    L’encyclopédie gratuite en ligne va lancer Wikimedia Enterprise, un service de vente de contenus spécialement dédié aux acteurs de la Big Tech. Un accord pourrait être trouvé d’ici juin.

    Wikipedia, the free encyclopedia. Si le mot anglais « Free » endosse les traductions françaises de « libre » et/ou « gratuite », cette dernière devrait s’effacer pour certaines entreprises désireuses d’utiliser le service, en particulier les grands acteurs du numérique réunis sous le terme « GAFA ».

    Wikipedia va lancer Wikimedia Enterprise, un service payant de contenus directement adressé aux acteurs de la Big Tech, a révélé le journaliste Noam Cohen, dans un article pour Wired. Une campagne de plusieurs mois devrait maintenant avoir lieu pour convaincre les milliers de donateurs de Wikipedia d’entériner le projet, indique Noam Cohen, qui pourrait déboucher d’ici à juin.

    Wikimedia Enterprise vise donc à être une version premium de l’API de Wikipedia, où chaque client obtiendra des informations plus personnalisées et plus rapidement. Le service proposera également des suggestions de modification pour garantir une plus grande fiabilité de l'information.

    Préserver l'opportunité de contribuer

    Depuis plusieurs années, les entreprises de la Big Tech puisent dans les données fournies par l’encyclopédie pour répondre aux demandes de leurs utilisateurs, ce qui n’était pas du goût de Wikipedia, notamment dans le cas d’Alexa, le robot d’Amazon.

    « Notre contenu est là pour être utilisé, pas pour être exploité […] Lorsqu’ils obtiennent leurs informations non pas de nous – mais du contenu Wikipedia à travers quelque chose comme Siri ou Alexa – cette opportunité de contribuer en tant qu’éditeur est brisée, et cette opportunité de contribuer par le don est également brisée » expliquait Lisa Gruwell, Chief Advancement Officer de Wikimedia, dans les colonnes de TechCrunch en mars 2018. Une déclaration qui encouragea Amazon à donner un million de dollars à Wikimedia Endowment, le fonds de la fondation, quelques mois plus tard.

    Wikipedia n’a pas l’intention de faire d’Enterprise sa source principale de revenus et souhaite continuer à bénéficier des dons de ses utilisateurs – ce qui représente un budget de quelques 100 millions de dollars, précise Wired.

    Il n’empêche, Wikimedia Enterprise marque un tournant pour Wikipedia en cela qu’elle a cédé aux forces commerciales du marché, note Wired. Reste à savoir si ses partenaires sauront maintenir la première traduction du mot « free Â».