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  • Facebook finit par racheter Giphy (pour pas cher)

    Est-ce que les fonds d'investissements et Mark Zuckerberg auraient sifflé la fin de la récré ? Est-ce juste en raison de la conjoncture économique ? Les startups qui peinent à monétiser leur audience risquent de ne plus pouvoir prétendre à accéder au rang de licorne.

    via GIPHY

    Cette fois-ci aura été la bonne. « Giphy, leader de l'expression et de la création visuelles, rejoint aujourd'hui la société Facebook au sein de l'équipe Instagram, annonçait vendredi Vishal Shah, VP of Product chez Facebook. Giphy rend les conversations quotidiennes plus divertissantes, et nous prévoyons donc d'intégrer davantage leur bibliothÚque GIF dans Instagram et nos autres applications afin que les gens puissent trouver la bonne façon de s'exprimer. »

    L'entreprise créée en 2013 à New York par Alex Chung et Jace Cooke sur le créneau du partage et de la création de GIF animés s'est révélée un complément appréciable des réseaux sociaux et en particulier de Facebook. Actuellement 50% du trafic Giphy proviendrait des applications détenues par Facebook, Instagram représentant la moitié de celui-ci.

    AussitÎt l'annonce du rachat Facebook s'est empressé de garantir que l'exploitation des GIF et stickers de Giphy via les API pourrait continuer comme avant pour les réseaux sociaux n'appartenant pas à la galaxie Facebook. Et tout aussi prestement la plupart de ces réseaux (Slack, Telegram, Signal...) ont assuré que Giphy ne détenait aucune information sur leurs utilisateurs et donc que Facebook ne pourrait pas s'en emparer. Mais désormais, à moins que ces réseaux ne fassent barrage aux images animées Giphy, Facebook a bien un pied dans Twitter, TikTok et tous les autres.

    Une décote de 33%

    D'aprÚs le site d'information Axios, le montant du rachat s'élÚverait à environ 400 millions de dollars. Une grosse somme mais qui ne représente que les deux tiers seulement de la valorisation qui ressortait de la derniÚre levée de fonds. Au total Giphy aurait reçu 150 millions de dollars des fonds d'investissement. Le roi du GIF animé capte une énorme audience qui pourrait d'ailleurs provoquer une réaction des autorités anti-trust. Mais Giphy n'était plus une potentielle licorne et peinait à monétiser son audience. Selon Axios les discussions qui avaient démarré avant l'épidémie de Covid19 visaient plutÎt un partenariat qu'un rachat. Mais le nouveau contexte économique a changé la donne.

    Si le montant de la transaction est confirmé Giphy serait la 5Úme plus grosse acquisition de Facebook (derriÚre WhatsApp, Oculus VR, Instagram et LiveRail) et la premiÚre opération majeure depuis 2014. 

  • Facebook News arrive en France

    Depuis mardi, Meta commence à déployer Facebook News auprÚs des utilisateurs de Facebook en France.

  • Facebook se paie Kustomer

    Facebook va sortir un gros chĂšque pour mettre la main sur Kustomer, une entreprise new-yorkaise de 200 personnes spĂ©cialisĂ©e dans l’engagement client pour les entreprises employant de 20 Ă  100 personnes dans leur service client.


    Une vue du logiciel de Kustomer.

    La transaction est Ă©valuĂ©e Ă  plus d’un milliard de dollars et Facebook est prĂȘt Ă  payer ce prix pour accĂ©lĂ©rer la monĂ©tisation de son business de messagerie instantanĂ©e qui s’étend pour inclure des produits de service aux clients. Ainsi les entreprises vont pouvoir interagir avec leurs clients par des applications de chat, WhatsApp ou Messenger.

    Pour Facebook ces canaux deviennent aussi importants pour les entreprises que le tĂ©lĂ©phone et elles doivent s’y adapter. Kustomer va de plus apporter de nombreuses fonctions d’automatisation autour des chatbots. RĂ©cemment Facebook a placĂ© au cƓur de sa stratĂ©gie cette expansion vers le commerce et le service au client principalement par des partenariats dans diffĂ©rents pays autour de WhatsApp. Kustomer va permettre aux entreprises de gĂ©rer directement les interactions avec le client sur WhatsApp par une interface unique.

    Mais le plus dur semble cependant Ă  venir pour Facebook du fait des enquĂȘtes antitrust en cours sur son compte aux USA.

  • Facebook sous le coup d’une enquĂȘte en Allemagne autour de son Oculus

    Le gouvernement allemand a ouvert une enquĂȘte pour abus de position dominante Ă  l’encontre de l’entreprise pour avoir conditionnĂ© l’utilisation de son nouvel Oculus Ă  une connexion Ă  un compte Facebook. Sale semaine pour Facebook. AprĂšs avoir Ă©tĂ© attaquĂ© par le gouvernement amĂ©ricain lui dĂ©nonçant, en outre, ses rachats des concurrents WhatsApp et Instagram dans le cadre de deux plaintes dĂ©posĂ©es mercredi 9 dĂ©cembre, Facebook est Ă  nouveau sous le coup d’une procĂ©dure judiciaire, cette fois-ci en Allemagne. L’office fĂ©dĂ©ral de lutte contre les cartels (BKartA), une administration fĂ©dĂ©rale rĂ©gulant la concurrence allemande, a annoncĂ© ouvrir une enquĂȘte Ă  l’encontre du gĂ©ant californien pour soupçon d’abus de position dominante, annonce le site TechCrunch. Le gouvernement reproche Ă  Facebook d’avoir contraint les utilisateurs de son nouvel Oculus Quest 2, casque de rĂ©alitĂ© virtuelle sorti le 13 octobre 2020, Ă  se connecter Ă  leur compte Facebook plutĂŽt qu’à un compte Oculus, soulevant des questions d’anti-trust.  « Relier un produit de rĂ©alitĂ© virtuelle au rĂ©seau social de l’entreprise de cette maniĂšre peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un abus de position dominante », a dĂ©clarĂ© Andreas Mundt, prĂ©sident le la BkartA, chez nos confrĂšres de TechCrunch.  InterrogĂ© par l’Associated Press, Facebook a indiquĂ© avoir interrompu la commercialisation de son Oculus sur le marchĂ© allemand sans en prĂ©ciser la raison, indiquant seulement que cette dĂ©cision n’était pas motivĂ©e par la dĂ©cision du gouvernement allemand.

    Fin des comptes Oculus

    « Nous collaborerons entiĂšrement avec la BkartA et sommes confiants dans notre capacitĂ© Ă  dĂ©montrer qu’il n’y a aucune base Ă  cette investigation », cite l’agence de presse. Le changement avait Ă©tĂ© annoncĂ© par Oculus dans un communiquĂ© sur son site internet le 11 aoĂ»t dernier et dĂ©clarĂ© effectif Ă  partir d’octobre. Oculus avait dans le mĂȘme temps annoncĂ© mettre fin Ă  ses comptes au 1er janvier 2023. « Procurer un seul accĂšs de connexion Ă  Oculus – en utilisant leur compte Facebook et mot de passe – rendra plus facile de trouver, se connecter et jouer avec ses amis en rĂ©alitĂ© virtuelle », Ă©crivait l’entreprise.
  • Facebook sous le feu des critiques du gouvernement australien

    Le gouvernement australien est trĂšs remontĂ© aprĂšs la dĂ©cision temporaire de l’entreprise de censurer toute publication d’organes de presse. Le gĂ©ant californien entend protester contre une loi visant Ă  le contraindre Ă  payer des droits auprĂšs des Ă©diteurs.

    Des millions d’Australiens ont Ă©tĂ© privĂ©s d’informations sur Facebook en fin de semaine derniĂšre aprĂšs que les principaux organes de presse et certains sites gouvernementaux aient Ă©tĂ© incapables d’afficher leur page sur le rĂ©seau social.

    Car la panne est en fait la consĂ©quence d’une dĂ©cision prise par Facebook qui a bloquĂ© l’accĂšs Ă  plusieurs organes de presse les jeudi et vendredi 18 et 19 fĂ©vrier, s’attirant les foudres du gouvernement qui a dĂ©cidĂ© en reprĂ©sailles de retirer toutes ses publicitĂ©s du site, lundi 22 fĂ©vrier, ont rapportĂ© de nombreux mĂ©dias.

    « Les actions de Facebook ayant consistĂ© Ă  mettre fin Ă  son amitiĂ© avec l’Australie aujourd’hui, en coupant des services essentiels d’urgence et d’information en matiĂšre de santĂ©, sont aussi arrogantes que dĂ©cevantes »,a commentĂ© le Premier ministre australien Scott Morrison, citĂ© par la correspondante australienne du Monde.

    Face au tollé, Facebook a rapidement rétabli les pages et invoqué une erreur de manipulation concernant certains des sites gouvernementaux affectés.

    Débat autour de la gratuité

    Facebook entend protester contre une loi adoptĂ©e par le Parlement australien qui souhaite le contraindre Ă  rĂ©munĂ©rer les Ă©diteurs des contenus qu’il reprend.

    Le gouvernement australien veut y introduire un code de conduite et rĂ©gulariser les rĂšgles du jeu entre les organes de presse et les gĂ©ants de la Tech comme Facebook ou Google, les deux premiĂšres entreprises concernĂ©es. 52 % des Australiens admettent utiliser les rĂ©seaux sociaux pour s’informer selon le Reuters Digital News Report 2020 lorsque Facebook et Google captent plus de 80 % des recettes publicitaires.

    Facebook considĂšre que « la loi interprĂšte mal la relation entre la plateforme et ses Ă©diteurs Â», a-t-il expliquĂ© dans un article de blog, ajoutant qu’il a Ă©tĂ© laissĂ© face Ă  un choix difficile : « essayer de respecter une loi qui ignore les rĂ©alitĂ©s de cette relation ou couper les services en Australie. Nous avons choisi la seconde solution. Â»

    Facebook s’est trouvĂ© un alliĂ© de choix en la personne de Timothy Berners-Lee, l’inventeur d’Internet et scientifique britannique, qui considĂšre que la dĂ©cision du gouvernement australien de faire payer pour de l’actualitĂ© marquerait un dangereux prĂ©cĂ©dent capable de rendre l’Internet ingĂ©rable, rapporte The Associated Press.

    Également concernĂ© par la loi, Google a acceptĂ© un partenariat avec trois organes de presse australiens tout comme il l'a fait en France en janvier dernier.

  • Facebook s’associe Ă  Orange pour tirer un cĂąble Afrique-Asie-Europe

    Un consortium mené par Facebook entend déployer un cùble sous-marin de 37000 km de long afin de mieux desservir le continent africain. Deux Français ont rejoint le projet : Orange, mais aussi Alcatel Submarine Networks, qui assurera la construction du cùble. 

    Si Facebook est Ă  la peine pour assurer une connexion satellitaire Ă  Internet en Afrique, le gĂ©ant ne manque pas de projets plus traditionnels. 2Africa en est l’illustration la plus rĂ©cente. Sous ce terme se cache un cĂąble sous-marin de 37000 km de long, “quasiment l’équivalent de la circonfĂ©rence de la Terre” prĂ©cise Facebook dans son communiquĂ©. Cette infrastructure sous-marine fera le lien entre 23 pays sur trois continents, l’Europe, l’Afrique et l’Asie. 

    Pour mener ce projet Ă  bien Ă  l’horizon 2024, Facebook a montĂ© un consortium composĂ©, entre autres, de Vodafone, de China Mobile ou encore de STC. On y trouve Ă©galement notre Orange national ainsi que, prĂ©posĂ© Ă  la construction du cĂąble, ASN, pour Alcatel Submarine Network, un autre Français. 

    La 5G aussi

    Facebook se fĂ©licite du cĂŽtĂ© innovant de ce cĂąble, dont il explique qu’il est le premier de cette taille Ă  recourir Ă  un nouveau conducteur en aluminium pour les systĂšmes de cĂąbles sous-marins. En outre, l’entreprise ajoute avoir doublĂ© le nombre de paires de fibres tout en privilĂ©giant l’économie de ressources Ă  une technologie de multiplexage par rĂ©partition spatiale (SDM1)

    «Une fois achevĂ©e, cette nouvelle route fournira la capacitĂ© Internet, la redondance et la fiabilitĂ© indispensables Ă  travers l'Afrique, rĂ©pondra Ă  une demande de capacitĂ© en augmentation rapide au Moyen-Orient et soutiendra la croissance future de la 4G, de la 5G et de l'accĂšs Ă  large bande pour des centaines de millions de personnes» assure l’entreprise de Mark Zuckerberg.

  • Facebook : un algorithme climato sceptique ?

    Plus les chercheurs consultaient des contenus climato sceptiques et plus Facebook leur proposait des contenus marginaux.

  • Facestealer : plus de 200 applications compromises

    Selon un rapport de Trend Micro, plus de 200 applications Android distribuent le logiciel espion Facestealer (Voleur de visage) qui siphonne les informations d’identification des utilisateurs. 

  • Fuite de donnĂ©es Facebook : aucun hack Ă  signaler

    Point de piratage derriĂšre la divulgation d’un ensemble de donnĂ©es de 530 millions d’utilisateurs de Facebook. Les informations n’ont pas Ă©tĂ© dĂ©robĂ©es lors d’une intrusion dans les systĂšmes du rĂ©seau social, mais scrapĂ©es depuis des profils publics, via un utilitaire du gĂ©ant qu’il a depuis fermĂ©. 

    Il y a quelques jours, les informations de plus de 530 millions d’utilisateurs de Facebook Ă©taient publiĂ©es sur un forum mal frĂ©quentĂ©. Une nouvelle fuite de donnĂ©es chez le rĂ©seau social ? Rien n’était moins sĂ»r : le gĂ©ant a rapidement signalĂ© que ces donnĂ©es remontaient Ă  2019. Telle une traĂźnĂ©e de poudre, l’information se rĂ©pand sur le web et dans la presse. Mais d’oĂč viennent donc ces donnĂ©es, et posent-elles un risque pour les utilisateurs ? 

    Le jeu de donnĂ©es en question contient diverses informations, notamment le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone des utilisateurs liĂ© Ă  leur compte Facebook. Et quand bien mĂȘme la fuite remonte Ă  deux ans, ces donnĂ©es pourraient ĂȘtre exploitĂ©es lors de campagnes de phishing ou encore pour compromettre un peu plus les identifiants des utilisateurs concernĂ©s. 

    Les fuites, un problÚme récurrent chez Facebook

    Quant Ă  la fuite, les tergiversations vont bon train. Car ces derniĂšres annĂ©es Facebook a rĂ©guliĂšrement Ă©tĂ© au centre de l’attention sur des sujets de protection des donnĂ©es personnelles, et de leurs multiples fuites. En 2018, des centaines de millions de noms et de numĂ©ros de tĂ©lĂ©phones d’utilisateurs du rĂ©seau social s’évanouissaient dans la nature Ă  l’occasion d’un changement de politique du gĂ©ant. La mĂȘme annĂ©e, la compromission de tokens d’authentification concernait 30 millions d’utilisateurs et toutes leurs informations. En 2019, ils Ă©taient 540 millions Ă  voir leurs identifiants, Likes et commentaires exposĂ©s en ligne. Les donnĂ©es divulguĂ©es en ce mois d’avril proviennent-elles de ces fuites ? Ou peut-ĂȘtre d’un nouveau scandale dans la lignĂ©e de Cambridge Analytica ?

    Ni une, ni deux, la Data Protection Commission irlandaise se saisit du dossier, puisqu’une portion significative des utilisateurs concernĂ©s sont EuropĂ©ens. Dans un communiquĂ©, elle rapporte que des “ensembles de donnĂ©es antĂ©rieurs” avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© diffusĂ©s en 2019 et 2018, suite Ă  un “scraping” de grande ampleur entre juin 2017 et avril 2018. Soit une pĂ©riode antĂ©rieure au RGPD : Facebook avait choisi de ne pas en informer la DPC jusqu’à maintenant. “Les donnĂ©es en cause semblent avoir Ă©tĂ© collectĂ©es par des tiers et proviennent potentiellement de sources multiples” indique dĂ©sormais Facebook Ă  la DPC, promettant d’enquĂȘter. 

    Scraping

    Et les premiers Ă©lĂ©ments ont Ă©tĂ© fournis par l’entreprise de Mark Zuckerberg hier dans un post. A commencer par l’invalidation de toutes les rumeurs prĂ©cĂ©dentes : ces donnĂ©es n’ont pas Ă©tĂ© dĂ©robĂ©es par la compromission des systĂšmes de Facebook, ancienne ou rĂ©cente. 

    “Il est important de comprendre que les acteurs malveillants ont obtenu ces donnĂ©es non pas en piratant nos systĂšmes mais en les rĂ©cupĂ©rant de notre plateforme avant septembre 2019” signale le rĂ©seau social. Les donnĂ©es en question ont Ă©tĂ© extraites par des acteurs malveillants Ă  l’aide d’un programme d’automatisation du scraping et de l’utilitaire d’importation de contacts de Facebook. 

    Une fonctionnalitĂ© “conçue pour aider les gens Ă  trouver facilement leurs amis avec lesquels se connecter sur nos services Ă  l'aide de leurs listes de contacts” mais employĂ©e Ă  des fins malveillantes, de sorte que ces “pirates” aient Ă©tĂ© en mesure “d’interroger un ensemble de profils d'utilisateurs et obtenir un ensemble limitĂ© d'informations sur les utilisateurs inclus dans leurs profils publics.”.

  • Fuite de donnĂ©es Facebook : aucun hack Ă  signaler

  • Guerre d’influence africaine sur Facebook entre la Russie et la France

    Les deux pays se jouent une guerre d’influence, Ă  grand renfort de dĂ©sinformation, en RĂ©publique centrafricaine dans le cadre de la prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle du 27 dĂ©cembre 2020.

    La France et la Russie se sont livrĂ©s Ă  une campagne de dĂ©sinformation visant Ă  influencer et duper des utilisateurs africains de Facebook, particuliĂšrement en RĂ©publicaine centrafricaine Ă  la veille d’une prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle ; la premiĂšre fois que deux puissances Ă©trangĂšres s’affrontent par comptes interposĂ©s, a annoncĂ© l'entreprise lors d'une confĂ©rence de presse, citĂ©e par Reuters.

    Facebook dit avoir suspendu trois rĂ©seaux reprĂ©sentant environ 500 comptes et pages pour des « comportements coordonnĂ©s inauthentiques ». Une rĂ©seau de quelques 100 comptes et 5000 followers avait des liens avec l’ArmĂ©e française tandis que les deux autres, des pages suivies par 6 millions de personnes, Ă©taient liĂ©s Ă  l’Internet Research Agency, une organisation de diffusion de propagande russe, a ajoutĂ© l’entreprise.

    Chaque camp se renvoyait la balle en s’accusant de propager des « fake news Â» a prĂ©cisĂ© Facebook.

    Les posts français « postaient principalement en français et en arabe sur de l’actualitĂ© et des Ă©vĂšnements, comme sur la politique francophone française en Afrique, la sĂ©curitĂ© de plusieurs pays africains, des suggestions d’interfĂ©rence russe Ă  l’égard des prochaines Ă©lections, des messages de soutien aux militaires français ainsi que des critiques concernant l’ingĂ©rence de la Russie en RĂ©publique centrafricaine », a prĂ©cisĂ© Facebook, citĂ© par CNN.

    Outre la RĂ©publique centrafricaine et le Mali, Facebook a reconnu que les comptes ciblaient « dans une moindre mesure le Niger, le Burkina Faso, l’AlgĂ©rie, la CĂŽte d’Ivoire et le Chad », a prĂ©cisĂ© CNN.

  • Guerre en Ukraine : Instagram inaccessible en Russie

    Le rĂ©gulateur des tĂ©lĂ©coms russe Roskomnadzor, a dĂ©clarĂ© qu'Instagram serait bloquĂ© dans le pays suite aux « appels Ă  la violence Â» contre les soldats russes.

  • Guerre en Ukraine : Instagram inaccessible en Russie

    Le rĂ©gulateur des tĂ©lĂ©coms russe Roskomnadzor, a dĂ©clarĂ© qu'Instagram serait bloquĂ© dans le pays suite aux « appels Ă  la violence Â» contre les soldats russes.

  • Guerre en Ukraine : TikTok vĂ©hicule de la dĂ©sinformation

    D’aprĂšs NewsGuard, le manque d’étiquetage, de modĂ©ration et la mise en avant d'un contenu qui maintient les utilisateurssur l’application, facilite la dĂ©sinformation.

  • Internet et rĂ©seaux sociaux Ă  nouveau perturbĂ©s en Birmanie

    Le gouvernement a restreint drastiquement l’accĂšs Ă  internet, certains rĂ©seaux sociaux et opĂ©rateurs tĂ©lĂ©phoniques alors que des milliers de manifestants protestent depuis une semaine pour dĂ©noncer le coup d’État par la junte militaire.

    Plusieurs moyens de communication ont Ă©tĂ© temporairement restreints par le pouvoir militaire birman s’inquiĂštent ONG et entreprises de la Big Tech, alors que le pays est plongĂ© dans des manifestations sans prĂ©cĂ©dent dĂ©nonçant une prise de pouvoir qualifiĂ©e de coup d’État.

    L’accĂšs a internet a Ă©tĂ© drastiquement restreint entre le 6 et le 7 fĂ©vrier et rĂ©duit Ă  14 % de son trafic habituel, constatait Netblocks, une ONG de surveillance d’Internet, sur son compte Twitter.

    L’ONG avait dĂ©jĂ  rapportĂ© un premier blocage le 2 fĂ©vrier - alors que la leader Aung San Suu Kyi venait d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©e la veille – dans un article de blog lorsque le pouvoir avait rĂ©duit l’accĂšs Ă  internet de moitiĂ© pendant quelques heures.

    Idem sur les réseaux sociaux

    Mais Internet n’est pas la seule cible de la junte. Plusieurs rĂ©seaux sociaux – comme Facebook, Twitter et Instagram - ainsi que Telenor, le principal opĂ©rateur du pays, ont rapportĂ© des tentatives de la part des autoritĂ©s de bloquer l’accĂšs Ă  leurs plateformes oĂč des hashtags comme #WeNeedDemocracy, #HeartheVoiceofMyanmar, #Freedomfromfear et des messages anti-coup d’État fleurissent, rapporte l’AFP.

    « Nous constatons que l'accĂšs Ă  Facebook est actuellement interrompu pour certaines personnes », a dĂ©clarĂ© Ă  l'Agence France-Presse un porte-parole de l'entreprise amĂ©ricaine, le 4 fĂ©vrier. MĂȘme constat et inquiĂ©tude chez Twitter.

    De nombreux artistes, personnalitĂ©s et membres d’associations ont appelĂ© Ă  la dĂ©sobĂ©issance civile depuis plusieurs jours pour protester contre la junte militaire, s’organisant sur les rĂ©seaux sociaux, les applications de messagerie instantanĂ©e. Des manifestants ont appelĂ© les ambassades Ă©trangĂšres Ă  libĂ©rer leur accĂšs Ă  Internet, rapporte Ouest France.

  • La Cnil irlandaise, auxiliaire de Facebook ?

    L’activiste Max Schrems et son association Noyb accuse la Data Protection Commission d’ĂȘtre Ă  la solde de Facebook. Ils reprochent notamment Ă  la Cnil irlandaise une amende ridicule Ă  l’encontre du gĂ©ant et un alignement sur l’interprĂ©tation discutable que Facebook fait de l’accord le liant Ă  ses utilisateurs.

  • La FTC enquĂȘte sur la collecte de donnĂ©es par les rĂ©seaux sociaux et les plateformes vidĂ©o

    Le rĂ©gulateur amĂ©ricain du commerce vient de sommer Amazon, ByteDance, Discord, Facebook, Reddit, Snapchat, Twitter, WhatsApp et YouTube de clarifier leurs pratiques sur la collecte et le traitement des donnĂ©es personnelles de leurs utilisateurs. L’enquĂȘte de la FTC entend comprendre comment les activitĂ©s de ces plateformes influencent les AmĂ©ricains, notamment les mineurs. 

    Les pratiques des plateformes numĂ©riques quant aux donnĂ©es de leurs utilisateurs font souvent l’actualitĂ©, qu’il s’agisse de scandales ponctuels ou de rĂ©flexions sur le long terme sur leur influence. Et frĂ©quemment les rĂ©gulateurs se penchent sur ce que ces gĂ©ants font de nos donnĂ©es. La FTC entre dans la danse en ordonnant une vaste enquĂȘte visant Amazon, ByteDance, Discord, Facebook, Reddit, Snapchat, Twitter, WhatsApp et YouTube. L’autoritĂ© amĂ©ricaine de la concurrence explique vouloir mener des â€œĂ©tudes de grande envergure”, sans avoir en tĂȘte de faire appliquer une loi spĂ©cifique ou de sanctionner ces neufs gĂ©ants. 

    La FTC exige d’eux qu’ils l’informent quant Ă  la maniĂšre dont ils collectent et utilisent les donnĂ©es personnelles de leurs utilisateurs, comment ces donnĂ©es sont exploitĂ©es dans le cadre de campagnes publicitaires ou d’engagement des utilisateurs et surtout quels effets ont ces pratiques sur les enfants et les adolescents. Le rĂ©gulateur s’intĂ©resse en particulier aux techniques dĂ©terminant quels publicitĂ©s et contenus sont prĂ©sentĂ©s aux consommateurs et sur l’application d’algorithmes et l’analyse de ces donnĂ©es. 

    Quel impact des réseaux sociaux sur nos comportements ?

    Objectif : comprendre comment fonctionnent ces plateformes et quel est leur impact sur les comportements des AmĂ©ricains, notamment les jeunes. “MalgrĂ© leur rĂŽle central dans notre vie quotidienne, les dĂ©cisions que prennent les principales plateformes en ligne concernant les consommateurs et leurs donnĂ©es restent secrĂštes” expliquent trois des membres de la FTC dans un communiquĂ©. “Les questions critiques sur les modĂšles commerciaux, les algorithmes, la collecte et l'utilisation des donnĂ©es sont restĂ©es sans rĂ©ponse”.

    Le champ des informations demandĂ©es au neufs plateformes est particuliĂšrement large, couvrant de nombreuses mĂ©triques (nombre d’utilisateurs, activitĂ©s, outils utilisĂ©s, etc.). “La FTC veut comprendre comment les modĂšles commerciaux influencent ce que les AmĂ©ricains entendent et voient, avec qui ils parlent et quelles informations ils partagent” poursuivent Rohit Chopra, Rebecca Slaughter et Christine Wilson.

  • Le metaverse s’invite partout chez Meta

    A l’occasion de sa confĂ©rence Connect, Facebook devenu Meta a annoncĂ© plĂ©thore de nouveautĂ©s autour de Quest et de Horizon, ses plateformes de rĂ©alitĂ© virtuelle, augmentĂ©e et mixte.

  • Le prince Harry et Meghan Markle quittent les rĂ©seaux sociaux

    La décision du couple serait motivée par la lassitude de subir la haine en ligne et concernerait des plateformes comme Twitter et Facebook. Le couple ne communiquait plus sur Instagram depuis début avril 2020.

    Leur parole s'éteindra sur les réseaux sociaux.

    Le prince Harry et sa compagne Meghan Markle ont annoncé se retirer des réseaux sociaux et ne plus utiliser des plateformes comme Facebook ou Twitter, a révélé The Sunday Times dans son édition de dimanche, et n'auraient aucune intention d'y revenir, a ajouté le journal.

    Cette dĂ©cision serait motivĂ©e par la volontĂ© affichĂ©e par le couple d’avoir un « rĂŽle progressiste Â» aux États-Unis, pays dans lequel ils rĂ©sident depuis juin 2020, et par la lassitude de la haine en ligne affichĂ©e Ă  leur Ă©gard, a prĂ©cisĂ© le journal. Le couple avait dĂ©jĂ  stoppĂ© toute communication auprĂšs de leurs 10 millions de followers sur Instagram, le 30 mars 2020, aprĂšs s’ĂȘtre officiellement mis en retrait de la famille royale.

    Meghan Markle a qualifiĂ© le trolling d’expĂ©rience « auquel on ne peut survivre » dans l’un de ses podcasts Teenager Therapy en octobre 2020, affirmant avoir Ă©tĂ© la personnalitĂ© la plus trollĂ©e en 2019 – une affirmation contestĂ©e par certains mĂ©dias britanniques.

    S’il ne s’exprime dĂ©sormais plus sur les rĂ©seaux sociaux, le couple a nĂ©anmoins multipliĂ© les contrats auprĂšs d’entreprises comme Spotify, Netflix ou Disney+.

    La dĂ©cision intervient dans un contexte oĂč les gĂ©ants des rĂ©seaux sociaux sont sous les feux des projecteurs aprĂšs avoir dĂ©finitivement fermĂ© les comptes de Donald Trump pour incitation Ă  la violence lors de l’attaque du capitole amĂ©ricain Ă  Washington, le 6 janvier alors mĂȘme que certains mĂ©dias les accusent d’avoir indirectement participĂ©, par leur manque de rĂ©gulation – Ă  ces violences.

  • Le temps du copycat

    L’application de chat-audio la plus populaire du moment voit beaucoup de ses concurrents reprendre son idĂ©e et l’incorporer Ă  leurs applications. Dans le mĂȘme temps, Instagram et Snapchat se mettent Ă  faire du TikTok. Et Slack fait de l'Instagram aussi.

    Investissez le marché avec une idée novatrice. Captez ce nouveau marché. Faites-vous copier par la concurrence. Les entreprises des Big Tech sont coutumiÚres du fait. Facebook a créé Stories pour faire concurrence à Snapchat. Facebook a fini par racheter Instagram aprÚs que celui-ci lui prenait des parts de marché. Etc.

    La donne n’a pas changĂ© en 2021. AprĂšs Twitter et son Communities, voici que d’autres entreprises se tournent vers des applications-clones de Clubhouse, l’application de chat-audio la plus populaire du moment. Lorsque Instagram copie TikTok. Et que Slack copie Instagram.

    Ainsi, Discord, LinkedIn, Spotify ou encore Slack ont tous annoncĂ© dĂ©velopper des applications de chat-audios similaires Ă  Clubhouse depuis le dĂ©but de la semaine, alors que l’entreprise surfe sur un succĂšs insolent. Clubhouse est en effet passĂ©e de deux millions d’utilisateurs en janvier dernier Ă  dix millions en fĂ©vrier, selon les chiffres communiquĂ©s par son patron Paul Davidson, lors d’un town-hall meeting. Elle n’en comptait que 1500 en mai 2020.

    Jeu des sept différences

    Bien sĂ»r, toutes ont leur spĂ©cificitĂ© propre qui les distingue de Clubhouse. Dans le cas de LinkedIn, par exemple, l’application sera directement reliĂ©e Ă  Stories, la fonction live-vidĂ©o de LinkedIn, lequel a crĂ©Ă© un nouveau statut de crĂ©ateur pour que ses utilisateurs puissent configurer leur profil et en suivre d’autres.

    Celui de Discord s’appelle Stage Channels et est disponible sur toutes les plateformes depuis le 31 mars, faisant d’elle la premiĂšre application de chat-audio disponible ailleurs que via Ios ou Android. Spotify a de son cĂŽtĂ© fait le pari du rachat en acquĂ©rant Locker Room, rapporte The Verge, une opĂ©ration dont le montant n’a pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©.

    Le patron de Slack, Steward Butterfield, a mĂȘme rĂ©vĂ©lĂ© travailler sur une version de Clubhouse pour Slack... lors d’une interview sur Clubhouse avec Josh Constine, journaliste de TechCrunch.

    Slack fait du Instagram, Instagram et Snapchat font du TikTok

    Mais le serpent qui se mord la queue ne s’arrĂȘte pas lĂ . Dans cette mĂȘme interview sur Clubhouse, Steward Butterfield a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© travailler sur une version Slack de Stories, l’outil d’Instagram et de Snapchat.

    « Pour les gens le fait d’ĂȘtre capable de s’envoyer constamment des messages va juste accroĂźtre leur envie de se diriger vers ce mode de communication », a admis Steward Butterfield Ă  Josh Constine. Slack rejoint donc LinkedIn et YouTube dans l’utilisation de ce type d’application.

    TikTok n’est Ă©galement pas en reste face Ă  la concurrence. Instagram vient d’annoncer le lancement de Remix, une application permettant de s’enregistrer en vidĂ©o en rĂ©action Ă  une autre vidĂ©o, une fonctionnalitĂ© calquĂ©e sur le mode « Duets Â» de TikTok. Toujours selon TechCrunch, Snapchat serait Ă©galement en dĂ©veloppement sur la mĂȘme fonctionnalitĂ©, aprĂšs avoir lancĂ© Spotlight. Son nom ? Remix.

    Le monde est petit. Et décidément trÚs créatif.