La fibre plus que jamais adoptée

[et_pb_section][et_pb_row][et_pb_column type="4_4"][et_pb_text]Avec 12,6 millions d’abonnés Très Haut Débit, dont 8,3 millions en FttH, on en oublierait presque que les opérateurs ont déployé un million de prises de moins qu’initialement prévu. Mais certaines échéances approchent, notamment dans les zones AMII où SFR et Orange vont devoir mettre les bouchées doubles.  Si les déploiements de fibre ont pris du retard du fait du confinement, avec un million de prises de moins que prévu, on ne peut dire au vu des chiffres publiés par l’Arcep pour le fixe au deuxième trimestre 2020 que la pandémie de Covid a mis un coup d’arrêt à l’adoption du Très Haut Débit. Le nombre d’abonnements à des offres fixes d’au moins 30 Mbit/s a atteint 12,6 millions, 645 000 de mieux qu’en mars dernier. Soit une hausse de 8% sur un an, alors que “42% des abonnés en France bénéficient désormais d’un accès internet à très haut débit”. Dont 8,3 millions en FttH. Quant aux déploiements, le régulateur reconnaît que “la situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière”. Pour autant, les déploiements n’ont pas ralenti : 10% de locaux raccordables de plus qu’au deuxième trimestre 2019, soit 1,2 million de locaux supplémentaires. Au total, 20,8 millions de locaux étaient au 30 juin éligibles aux offres FttH.

Des AMII qui vous veulent du bien

C’est dans les zones très denses que les déploiements ont, sans surprise, le plus souffert du confinement. Dans les RIP (Réseaux d’Initiative Publique), le rythme est resté soutenu avec 400 000 locaux raccordables supplémentaires au trimestre passé. Et c’est encore sans surprise que la majorité de la croissance se fait dans les zones AMII, pour Appel à manifestation d’intentions d’investissements, avec 700 000 locaux éligibles de plus au printemps. Sur ces zones AMII, l’Arcep prévient, elle sera particulièrement vigilante. Car Orange et SFR ont des objectifs à tenir : rendre raccordables 92% des locaux de ces zones d’ici à la fin de l’année et 100% en 2022. Or, à la fin du deuxième trimestre, Orange couvrait 67% des locaux des communes sur lesquelles il s’était engagé, et 75% pour SFR. Il reste donc un peu moins de 5,5 millions de ligne à déployer et même en comptant sur les trois mois de répit accordés suite à la crise sanitaire, la mission semble impossible. L’Arcep ajoute qu’elle sera “attentive aux efforts des opérateurs pour atteindre leurs objectifs”, signe peut-être d’une certaine clémence.[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]