Jeu video: PlayStation Studios rachète Firewalk Studios

PlayStation a officialisé le rachat de Frewalk Studios et renforce ainsi ses positions, quand Microsoft peine à conclure son rachat d'Activision Blizzard.

Alors que Microsoft (Xbox) est toujours suspendu aux décisions des autorités à la concurrence pour valider le rachat d’Activision Blizzard, son rival, PlayStation Studios (Sony) s’offre Firewalk Studios.

« Firewalk abrite une équipe remarquable de talents créatifs qui ont participé au lancement de certaines des expériences de jeu les plus célébrées, et ils sont déjà au travail sur leur premier jeu multijoueur original AAA pour PlayStation. », décrit Hermen Hulst, patron de PlayStation Studios par voie de communiqué. Un jeu qui devrait connecter « les joueurs de façons nouvelles et innovatrices », sans plus de précision.                      

Sony consolide ses positions

L'opération, dont le montant n’a pas été dévoilé, s’inscrit dans un contexte de consolidation dans le monde du jeu vidéo. C’est aussi pour Sony et Firewalk Studios, la suite logique d’un partenariat de publication démarré il y a deux ans. « Nous avons travaillé de très près avec Hermen et avec l’équipe extrêmement talentueuse de PlayStation pendant des années, et ils nous ont aidés à rendre notre nouveau jeu encore meilleur. », ont déclaré Tony Hsu et Ryan Ellis, respectivement Chef du Studio et réalisateur chez Firewalk Studios.

Ce renforcement intervient alors même que la firme japonaise Sony s'oppose farouchement à l’offre de rachat d’Activision par Microsoft. Celle-ci fait craindre aux acteurs du secteur et aux autorités de la concurrence des Etats-Unis, d'Europe et du Royaume-Uni, une hyperdomination de Microsoft sur le marché du jeu vidéo. 

Pendant ce temps le japonais lui, étend son empire en enchaînant les acquisitions comme celles d’Haven entertainment et de Bungie en mars et février 2022. Le président de Microsoft Brad Smith n’avait d’ailleurs pas manqué de rappeler la position plus que confortable de Sony sur le marché du JV. « Pensez au marché en Europe. C'est un marché où Sony détient 80 % des parts. Globalement, c'est environ 70/30. Au Japon, c'est 96/4. », avait-il notamment déclaré, accusant son concurrent de « protéger sa domination de deux décennies » en s’opposant au rachat d’Activision.