Spendesk lève 100 millions d’euros

Et une licorne, une ! Spendesk, fournisseur d’une plateforme de gestion des dépenses professionnelles, annonce une Série D à 100 millions d’euros, semblables en tout point à sa Serie C de juillet 2021… au détail près que ce tour de table permet à la jeune pousse de dépasser le milliard de valorisation.

Jeune pousse française du monde des fintechs, Spendesk va bien, merci. En juillet dernier, l’entreprise réalisait une levée de fonds de Série C, à hauteur de 100 millions d’euros. Hier, rebelote ! La startup annonce avoir levé 100 millions d’euros de plus, lors d’un tour de table mené par le fonds américain Tiger Global. Les investisseurs existants, General Atlantic, Eight Roads Ventures, Index Ventures et eFounders, ont tous remis au pot.

Pour la jeune pousse, qui a doublé son chiffre d’affaires pendant la crise sanitaire, cette levée s’accompagne d’une entrée au club des licornes de la French Tech, qui s’est bien étoffé en ce début d’année 2022, avec Exotec, Payfit ou encore Ankorstore. Spendesk devient donc la 26ème licorne française, et gageons que la liste va s’allonger dans les prochains mois.

Recrutement et R&D

Forte de ce nouveau financement, l’entreprise compte recruter. Elle entend ouvrir 300 nouveaux postes cette année, après avoir recruté 100 salariés en 2021. De quoi remplir ses bureaux de Paris, Londres, San Francisco, Berlin et, dernier en date, Hambourg. Spendesk envisage en outre de poursuivre ses investissements dans sa plateforme, « pour répondre aux demandes croissantes de ses clients ».

Rappelons que Spendesk fournit une plateforme de gestion des dépenses professionnelles. Celle-ci couvre les cartes bancaires d’entreprise, les règlements de factures, les remboursements de dépenses, les budgets, les approbations, les rapports et la pré-comptabilité. « Cette année, nous allons réaliser d'énormes investissements dans notre plateforme pour fournir toujours plus de données et d’informations exploitables grâce à nos outils et faire des dépenses professionnelles un processus sans friction », explique Rodolphe Ardant, co-fondateur et PDG de Spendesk