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  • Amazon s’achĂšte (encore) une respectabilitĂ© sur Twitter

    Une armĂ©e de comptes rĂ©cemment crĂ©Ă©s vient vanter les avantages d’Amazon alors que ses conditions de travail sont pointĂ©es du doigt et qu’un mouvement est en passe de crĂ©er le premier syndicat de l’entreprise.

    « DĂ©couvrez Abe ! L’un des ambassadeurs les plus drĂŽles de cet entrepĂŽt, ici prĂšs des scanners thermales attendant de gĂ©rer ses associĂ©s »,dit le tweet de Ola At OAK4. Sur la photo attachĂ©e, le dĂ©nommĂ© Abe pose, deux pouces en l’air.

    Sur Twitter, une armĂ©e de comptes d’employĂ©s d’Amazon se charge depuis mars de vĂ©hiculer une image positive de l’entreprise alors mĂȘme qu’elle fait face au tout premier vote pour la crĂ©ation d’un syndicat dans l’entreprise dans l’un de ses entrepĂŽts et que des tĂ©moignages sur les conditions de travail refont surface.

    Toujours sur Twitter, des membres de l’exĂ©cutif se sont Ă©charpĂ©s avec plusieurs sĂ©nateurs amĂ©ricains pour dĂ©fendre l’image de l’entreprise, un ordre de Jeff Bezos insatisfait face au comportement passif de l’entreprise face aux critiques, ont rapportĂ© plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains, certains qualifiant les Ă©changes de « guerre Twitter Â».

    La plupart des comptes sont facilement identifiables puisque débutant par AmazonFC, pour Facility Center.

    De l’urine dans des bouteilles

    Leur crĂ©ation fait suite Ă  de nouvelles rĂ©vĂ©lations sur les conditions de travail des employĂ©s dans les entrepĂŽts, dont une dĂ©sormais rĂ©currente, oĂč les horaires des employĂ©s seraient soumis Ă  des cadences tellement Ă©levĂ©s qu’ils seraient contraint d’uriner dans des bouteilles ou de dĂ©fĂ©quer dans des sacs de peur de perdre leur emploi.

    « Vous ne croyez pas Ă  cette histoire d’urine dans des bouteilles, n’est-ce pas ? Si c’était vrai, personne ne travaillerait pour nous. La rĂ©alitĂ© est que nous avons un million d’incroyables employĂ©s Ă  travers le monde heureux de leur travail », a tweetĂ© Amazon News le 25 mars, en rĂ©ponse Ă  une accusation d’un sĂ©nateur amĂ©ricain.

    Un document confidentiel d’Amazon de janvier dernier classait la dĂ©fĂ©cation et le fait d’uriner en public comme une violation qualifiĂ©e de « comportement non-professionnel Â» et attestant de la connaissance de l’existence du phĂ©nomĂšne par les managers, a rĂ©vĂ©lĂ© The Intercept, le 26 mars dernier.

    Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’Amazon emploie une telle tactique puisqu’elle a reconnu avoir eu recours Ă  des comptes payĂ©s pour les mĂȘmes objectifs en 2018, avait rapportĂ© Business Insider, aprĂšs les mĂȘmes rĂ©vĂ©lations.

    Syndicalisation

    D’autant qu’Amazon a une autre situation Ă  gĂ©rer. Un vote a lieu ce mardi pour dĂ©terminer si les travailleurs d’un entrepĂŽt Ă  Bessemer, en Alabama, veulent se former en syndicat. Environ 5800 employĂ©s sont appelĂ©s Ă  voter.

    Un mouvement Ă©galement dĂ©noncĂ© par les nouveaux comptes Twitter. « Je crois que les hackers de 4chan s’allient avec le personnel cherchant Ă  se syndiquer pour museler notre voix. Restons forts Â», s’indigne Darrius @ CMH1 sur Twitter, en rĂ©fĂ©rence Ă  un tweet, depuis supprimĂ©.

    Darius est arrivé sur Twitter il y a sept heures.

  • DĂ©bordements Ă  Washington : Les rĂ©seaux sociaux responsables ?

    Si le prĂ©sident des États-Unis, par sa rhĂ©torique conspirationniste et ses attaques rĂ©pĂ©tĂ©es contre la lĂ©gitimitĂ© de l’élection amĂ©ricaine, a une grande responsabilitĂ© dans les dĂ©bordements des manifestants – pour beaucoup ses supporters – Ă  Washington, qu'en est-il des gĂ©ants du Net qui ne manquent pas de le condamner ?

    Les rĂ©seaux sociaux ont-ils une part de responsabilitĂ© dans l’invasion du Capitole, Ă  Washington le 6 janvier 2021, par des manifestants – pour l’écrasante majoritĂ© d’entre eux – Pro-Trump ?

    C’est ce que pointent du doigt plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains, Ă©voquant une campagne de rassemblement largement permise et organisĂ©e via Twitter, Facebook ou YouTube mais aussi plusieurs rĂ©seaux sociaux d’extrĂȘme droite comme Parler ou Qanon, alors mĂȘme que Facebook, Twitter, Instagram ont dĂ©cidĂ© de suspendre l’activitĂ© des comptes de Donald Trump Ă  la suite des dĂ©bordements.

    « Nous voyons un important volume [d’une violente] rhĂ©torique en ligne. Et nous voyons cette rhĂ©torique - alimentĂ©e par les suspicions de fraudes Ă©lectorales de Donald Trump – Ă  travers l’ensemble des rĂ©seaux sociaux Â», a indiquĂ© Daniel Jones, prĂ©sident de l’organisation Advance Democracy, auprĂšs de USA Today.

    Sur certains des réseaux sociaux et sites les plus acquis à Donald Trump comme TheDonald.win, 80 % des messages appelaient à la violence, rappelle USA Today.

    Peu de contrĂŽle

    Alors mĂȘme que certains rĂ©seaux sociaux ont pris des mesures contre la rhĂ©torique conspirationniste de Trump, comme la suppression de toute vidĂ©o remettant en cause l’issue de l’élection par YouTube en dĂ©cembre ou l’inscription d’une mention d’alerte sur Twitter, pour maintenir la vĂ©ritĂ©, certains journalistes s’interrogent sur le peu de contrĂŽle pratiquĂ© par ces entreprises.

    « Quelle vĂ©ritĂ© ? Celle objective de la dĂ©faite de Trump lors de l’élection prĂ©sidentielle de 2020 ? Ou celle, rĂ©alitĂ© alternative, trop longtemps soutenue par Twitter, Facebook, Youtube et autres ? Â», Ă©crit Ryan Mac, journaliste chez BuzzFeed, en rĂ©fĂ©rence Ă  un tweet de Trump oĂč celui-ci demandait que « les États-Unis demandent la vĂ©ritĂ© Â» aprĂšs les rĂ©sultats de l’élection.

    Twitter et Facebook ont rĂ©guliĂšrement Ă©tĂ© au cƓur de controverses quant Ă  leur gestion des donnĂ©es des utilisateurs et aux dangers de leur service face Ă  une population n’étant soumise qu’à des informations traitĂ©es pour satisfaire et confirmer leurs opinions et vision du monde.

  • Donald Trump de retour sur les rĂ©seaux d’ici quelques mois

    Banni de nombreux rĂ©seaux sociaux Ă  la suite de plusieurs dĂ©clarations incendiaires, Donald Trump pourrait y revenir d’ici deux Ă  trois mois selon un proche conseiller. Mais sur son propre rĂ©seau.

    Quelques mois aprĂšs avoir vu l’ensemble de ses rĂ©seaux sociaux coupĂ© Ă  la suite de dĂ©clarations controversĂ©es lors des incidents autour du Capitole, Ă  Washington, le 6 janvier dernier, ou sur le bon dĂ©roulement du processus de dĂ©compte des voix lors de l’élection prĂ©sidentielle, Donald Trump pourrait refaire surface trĂšs vite.

    L’ancien prĂ©sident des États-Unis Donald Trump pourrait revenir sur les rĂ©seaux sociaux dans les prochains mois a indiquĂ© Jason Miller, son stratĂ©giste en communication, sur le plateau de Fox News, ce 21 mars, dans une dĂ©claration jugĂ©e suffisamment sĂ©rieuse pour ĂȘtre reprise par l’ensemble de la presse amĂ©ricaine, agences de presse comprises.

    Mais ce retour ne devrait pas intervenir sur les réseaux sociaux traditionnels comme Twitter, Facebook ou Instagram
 mais sur le sien.

    Redéfinir les rÚgles du jeu

    « Je pense que nous reverrons Donald Trump sur les rĂ©seaux sociaux dans deux ou trois mois, sur sa propre plateforme Â», a-t-il dĂ©clarĂ© sur le plateau de #MediaBuzz, ajoutant que son retour « devrait complĂštement redĂ©finir les rĂšgles du jeu».

    Jason Miller a Ă©galement indiquĂ© que l’ancien prĂ©sident des États-Unis a Ă©tĂ© approchĂ© par plusieurs entreprises pour l’élaboration de ce nouveau rĂ©seau social, assurant que « des dizaines de millions Â» de personnes devraient ĂȘtre attirĂ©es par la plateforme.

    Bien que dĂ©fait par Joe Biden lors de la derniĂšre Ă©lection, Donald Trump demeure une personnalitĂ© trĂšs influente au sein du parti rĂ©publicain. Un rĂ©cent sondage pour CNBC montrait que 74 % des RĂ©publicains lui souhaitaient un avenir en politique lorsque 48 % voulait qu’il conserve la direction du parti.

  • Donald Trump lance un blog trĂšs inspirĂ© de Twitter

    Banni des principales plateformes d’expression pour incitation Ă  la haine en janvier dernier, l’ancien prĂ©sident des États-Unis vient d’ouvrir son propre site, un blog fortement inspirĂ© de Twitter.

    «En des temps de silence et de mensonge. Un phare pour la libertĂ© s’élĂšve. Un lieu pour s’exprimer librement,» avertit une courte vidĂ©o de 30 secondes publiĂ©e pour le lancement du site du banni le plus cĂ©lĂšbre des rĂ©seaux sociaux.

    L’ancien prĂ©sident des États-Unis Donald J. Trump a ouvert son nouveau site « From The Desk Of Donald Trump Â», mardi 4 mai, quelques mois aprĂšs avoir Ă©tĂ© banni de plusieurs plateformes telles que Twitter, Facebook ou YouTube pour incitation Ă  la haine Ă  la suite des dĂ©bordements du Capitole, Ă  Washington, le 6 janvier dernier. Le site est un blog fortement inspirĂ© de Twitter et rassemblant de courts messages de Donald Trump, dans son style caractĂ©ristique trĂšs agressif et vindicatif.

    Son lancement est intervenu Ă  la veille d’une rĂ©union du conseil de surveillance de Facebook pour statuer sur la rĂ©introduction de sa page, ce mercredi, sans qu’aucun lien n’ait Ă©tĂ© Ă©tabli pour le moment.

    TrÚs inspiré de Twitter

    Si le lancement du blog a Ă©tĂ© officiellement lancĂ© mardi 4 mai, le premier message postĂ© date du 24 mars. Le blog prend la forme d’un infinite scroll oĂč sont compilĂ©s tous les messages de Donald Trump, Ă  la maniĂšre de Twitter. Comme Ă  son habitude, Donald Trump continue ses attaques contre la « cancel culture Â», les DĂ©mocrates et l’issue de l’élection prĂ©sidentielle.

    Il est possible de liker chaque message et de les republier sur Facebook ou Twitter mais, majeure diffĂ©rence avec l’oiseau bleu, il est impossible de commenter. Pour un « lieu pour s’exprimer librement Â», on repassera.

    Reste que Twitter pourrait Ă©galement suspendre tout retweet issu du site de Donald Trump si le « seul but est de remplacer un compte dĂ©jĂ  suspendu Â», un porte-parole de l’entreprise a confiĂ© Ă  Politico. Twitter s’était dĂ©jĂ  attelĂ© Ă  la tĂąche en suspendant plusieurs comptes de proches de Trump s'Ă©tant chargĂ©s de republier ses contenus.

    From the Desk of Donald J. Trump | Donald J. Trump (donaldjtrump.com)
  • Donald Trump porte plainte contre les rĂ©seaux sociaux

    L’ex-prĂ©sident des États-Unis a dĂ©cidĂ© de porter plainte contre les patrons respectifs de Facebook, Twitter et Google pour « censure illĂ©gale, inconstitutionnelle Â» aprĂšs qu’ils aient successivement dĂ©cidĂ© de le bannir Ă  la suite de l’insurrection du Capitole, Ă  Washington.

    Il n’en a pas fini avec eux. AprĂšs avoir Ă©tĂ© banni de l’ensemble des plateformes de rĂ©seaux sociauxpour incitation Ă  la haine Ă  la suite des dĂ©bordements du Capitole, Ă  Washington, le 6 janvier 2021, Donald Trump entend bien se dĂ©fendre.

    L’ancien prĂ©sident des États-Unis a annoncĂ© dĂ©poser plainte contre Twitter, Facebook et Google et leurs patrons respectifs pour « censure illĂ©gale, inconstitutionnelle Â», Ă  l’occasion d’une confĂ©rence de presse, en Floride, mercredi.

    « Aujourd’hui, je dĂ©pose, en tant que principal reprĂ©sentant, une action collective majeure en justice contre les gĂ©ants de la tech comprenant Facebook, Google et Twitter, ainsi que leurs patrons Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey Â»,a-t-il annoncĂ©.

    Attaquer plutĂŽt que contourner

    « Nous allons [leur] faire rendre des comptes », a-t-il Ă©galement dĂ©clarĂ©. De nombreux experts interrogĂ©s par diffĂ©rents organes de presse amĂ©ricains ont tĂ©moignĂ© de leur scepticisme face aux chances de succĂšs infimes du dossier, arguant qu’en tant qu’entreprises privĂ©es, celles-ci avaient tout contrĂŽle sur leur politique de modĂ©ration de contenu.

    Si Donald Trump tente sa chance du cĂŽtĂ© de l’appareil lĂ©gislatif amĂ©ricain, c’est que sa tentative de retrouver sa popularitĂ© et visibilitĂ© hors des canaux traditionnels proposĂ©s par ces trois entreprises s’est avĂ©rĂ©e un Ă©chec cuisant. « From The Desk Of Donald Trump Â», un rĂ©seau social montĂ© le 4 mai dernier, a fait pshitt en Ă  peine quelques semaines.

    Le 5 mai, Facebook avait, par ailleurs, prolongé le bannissement de Trump.

  • DonnĂ©es personnelles : Twitter condamnĂ© Ă  payer une amende de 150 millions de dollars

    Twitter a Ă©tĂ© condamnĂ© par le ministĂšre de la Justice des Etats-Unis Ă  payer une amende de 150 millions de dollars (M$). Les autoritĂ©s accusent l'entreprise d'avoir trompĂ© des utilisateurs. 

  • Elon Musk ne rejoindra pas le conseil d'administration de Twitter

    Le milliardaire avait annoncĂ© dĂ©but avril qu’il avait pris une participation de 9,2% au capital de Twitter.  

  • Elon Musk propose de racheter Twitter pour 43 milliards de dollars

    Twitter a lancĂ© vendredi, une « pilule empoisonnĂ©e Â» pour tenter de contrer une offre de rachat Ă  43 milliards de dollars (Mds$) d’Elon Musk.

  • Elon Musk rachĂšte (enfin) Twitter

    Le milliardaire a Ă©crit vouloir faire de Twitter un endroit « oĂč un large Ă©ventail de croyances peut ĂȘtre dĂ©battu de maniĂšre saine, sans recourir Ă  la violence ».

  • Elon Musk renonce au rachat de Twitter mais


    Elon Musk refuse finalement d’acheter Twitter. Le conseil d’administration du groupe prĂ©voit d’intenter une action en justice pour forcer la vente.