Microsoft

  • Bleu sera opĂ©rationnel en 2024

    Cap Gemini et Orange ont fait le point sur la feuille de route de leur Cloud de confiance , Bleu, qui s’appuie sur les technologies de Microsoft.

  • Ça bouge dans le quantique !

    Les recherches et innovations vont vite dans l'informatique quantique. Une équipe de Microsoft et de l'Université de Sydney ont conçu une nouvelle puce permettant d'utiliser des Qubits à grande échelle. Par ailleurs IBM a rendu publique sa feuille de route dans le développement de son portefeuille quantique.

    Si les processeurs classiques utilisent les 1 et les 0, les Qubits peuvent utiliser à la fois 1 et 0. Cela leur permet de réaliser des calculs complexes beaucoup plus rapidement.

    Pour rĂ©aliser le potentiel extraordinaire que cela reprĂ©sente, il faudrait ĂȘtre capable d'utiliser des milliers voire des millions de Qubits. Aujourd'hui les plus gros ordinateurs quantiques s'appuient sur une cinquantaine de Qubits. Cette Ă©chelle est principalement due aux limites physiques des architectures qui contrĂŽlent les Qubits. ainsi les Qubits doivent ĂȘtre conservĂ©s dans des environnements 40 fois plus froids que l'espace lointain pour fonctionner avec des contrĂŽles sur chaque Qubit conservĂ© Ă  ces tempĂ©ratures par des cĂąbles connectĂ©s.

    L'équipe de Microsoft et de l'Université de Sydney proposent une nouvelle architecture qui s'appuie sur une nouvelle puce répondant au doux nom de Gooseberry (groseille à maquereau en français). Cette puce cryogénique apporte une approche totalement nouvelle en générant les signaux de contrÎle à partir d'un seul endroit avec seulement 2 cùbles pour se connecter au systÚme.

    Une topologie de Gooseberry.

    Une feuille de route pour IBM

    S'appuyant sur celle déjà présentée en septembre dernier, la nouvelle feuille de route dans le quantique d'IBM introduit de nouveaux éléments comme la disponibilité de Qiskit, un runtime qui accélÚre jusqu'à 100 fois l'exécution des circuits quantiques. Qiskit réduit la latence entre les ordinateurs classiques et les ordinateurs quantiques. D'ici 2023, avec l'aide du langage assembleur d'OpenQASM3 qui s'appuie sur OpenShift, IBM va développer des librairies de circuits et des systÚmes de contrÎles avancés pour des environnements de Qubits à l'échelle. A cette date IBM devrait pouvoir démontrer un clair avantage du quantique sur les ordinateurs classiques.

    La feuille de route d'IBM.
  • Classiq et Microsoft partenaires pour rendre le quantique accessible

    Les deux entreprises visent à faciliter aux universitaires l'accÚs à la conception, à l'analyse et à l'exécution matérielle d'algorithmes quantiques sophistiqués via Azure Quantum.

  • Cohesity Ă©tend son partenariat avec Microsoft

    Cohesity Ă©largit sa collaboration avec  Microsoft autour de secteurs clĂ©s : la sĂ©curitĂ© des donnĂ©es, le cloud et l'intelligence artificielle. 

  • Copilot in Azure SQL Database automatise le requĂȘtage

    Le nouvel assistant IA de Microsoft disponible en preview privĂ© sur le portail Azure permet de traduire les requĂȘtes en langage naturel en requĂȘtes SQL et simplifie la gestion des database.

  • CybersĂ©curité : les gĂ©ants du numĂ©rique sortent le chĂ©quier

    C’est Ă  qui investira le plus. Microsoft, Google, IBM ou encore Apple ont rencontrĂ© hier Joe Biden lors d’une rĂ©union dĂ©diĂ©e Ă  la cybersĂ©curitĂ©. Depuis, les gĂ©ants rivalisent d’annonces et de dizaines de milliards de dollars pour permettre aux Etats-Unis de faire face Ă  la menace cyber.

  • Datadog et Microsoft partenaires

    L’éditeur de solutions de supervision des environnements clouds natifs et Microsoft deviennent partenaires autour d’Azure. Les utilisateurs de la console Azure peuvent maintenant accĂ©der directement Ă  Datadog pour migrer, optimiser et sĂ©curiser leurs charges de travail nouvelles et existantes dans le cloud, que leur environnement soit entiĂšrement dans Azure ou qu’il soit rĂ©parti sur des environnements hybride ou multicloud. Par quelques clics les utilisateurs d’Azure peuvent envoyer des logs et des mĂ©triques vers Datadog. Ils ont aussi la possibilitĂ© de gĂ©rer et de voir les ressources Azure prises en charge par Datadog et de dĂ©ployer plus facilement les agents Datadog sur les serveurs et les applications dans Azure. En plus de cette intĂ©gration optimisĂ©e, ce nouveau canal vers l’Azure Marketplace permet aux clients de puiser dans leurs dĂ©penses engagĂ©es avec Azure pour acheter Datadog.
  • Des rĂ©sultats financiers confortables pour les GAFAM

    Microsoft, Alphabet, Facebook ou encore Apple ont publiĂ© leurs rĂ©sultats financiers du premier trimestre de l’annĂ©e, toujours marquĂ©s par de confortables bĂ©nĂ©fices.

    Qu’importe la crise, la santĂ© financiĂšre des plus gros acteurs de la Big Tech continue d'ĂȘtre Ă©clatante.

    Facebook, Google, Alphabet ou encore Apple ont tous affichĂ© des rĂ©sultats financiers en hausse par rapport Ă  l’annĂ©e 2020, selon les chiffres communiquĂ©s par chaque entreprise, jeudi 29 avril. Le meilleur Ă©lĂšve s’appelle Apple.

    L’entreprise de Tim Cook a annoncĂ© 89 milliards de dollars de revenus au 2Ăšme trimestre 2021, un record sur ce trimestre et une augmentation de 53 % par rapport Ă  2020. L’entreprise affiche 23 milliards de dollars de bĂ©nĂ©fices Ă  1,40 dollar l’action, portĂ©e par 70 % de hausse de ses ventes d’iPhone, Ipad et Mac. L’ensemble des rĂ©sultats est disponible ici.

    Alphabet aussi a de quoi sourire. La firme de Mountain View a dĂ©voilĂ© un chiffre d’affaires trimestriel de plus de 55 milliards de dollars (en hausse de 24%), portĂ© par des recettes publicitaires de l’ordre de 45 milliards de dollars et en hausse de 33 % et un moteur de recherche toujours plus puissant et rĂ©munĂ©rateur (31,88 milliards de dollars pour Google Search).

    L’entreprise a dĂ©gagĂ© quelque 18 milliards de bĂ©nĂ©fices Ă  26 dollars l’action, bien au-delĂ  des prĂ©visions des analystes financiers qui le voyait autour des 15 Ă  19 dollars.

    Des concurrents pas en reste

    MĂȘme constat pour Microsoft qui a dĂ©gagĂ© 41,77 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en hausse de 19 % par rapport au premier trimestre de 2020, et un bĂ©nĂ©fice net de 15,5 milliards de dollars. Dans le dĂ©tail, les revenus de son secteur "Productivity and Business Processes" - qui regroupe les produits Office ou encore LinkedIn - ont dĂ©gagĂ© 13,4 milliards de dollars tandis que la filiĂšre Cloud a affichĂ© 16,7 milliards de dollars, en hausse de 34 %. Les rĂ©sultats sont disponibles ici.

    Chez Facebook, les comptes sont Ă©galement au vert avec 26 milliards de chiffre d’affaires au premier trimestre, en hausse de 48 % par rapport Ă  2020. Lui aussi a vu le vent tourner durant la crise du coronavirus et l’intensification du commerce en ligne Ă  la faveur des multiples confinements. MarketPlace est le carrefour d’un milliard de visiteurs chaque mois.

    « Il va nous falloir plusieurs annĂ©es pour construire une plateforme de commerce en ligne tout Ă©quipĂ©e et accessible via nos diffĂ©rents services, mais je suis dĂ©terminĂ© Ă  ce que nous y arrivions », a indiquĂ© le fondateur et patron, Mark Zuckerberg, lors d'une confĂ©rence aux analystes et citĂ© par l’AFP.

    « Ce que nous avons observĂ© au cours de l’annĂ©e est une seconde vague de transformation digitale sur toutes les entreprises et toutes les industries Â», a notĂ© Satya Nadella, chef d’entreprise de Microsoft.

    Les résultats d'Amazon sont attendus plus tard dans la journée.

    Les chiffres d’affaires et les bĂ©nĂ©fices – pour quatre de ces entreprises - ne cessent de grimper depuis dix ans.

  • Deux nouveaux services sur Azure

    Une vue du portail d'accĂšs Ă  Purview. Microsoft a annoncĂ© deux nouveaux services de gestion des donnĂ©es sur Azure, Synapse Analytics et Purview. Synapse Analytics intĂšgre Ă  la fois des systĂšmes d'entrepĂŽts de donnĂ©es et systĂšmes d’analyse Big Data. La solution permet d’interroger les donnĂ©es disponibles en entreprise en utilisant des ressources serverless ou provisionnĂ©es, le tout Ă  grande vitesse et grande Ă©chelle. Azure Synapse Analytics couvre Ă©galement les besoins en ingĂ©nierie des donnĂ©es, en Machine Learning, et en Business Intelligence, sans crĂ©er de silos dans les processus et les outils. Purview scanne et cartographie les donnĂ©es quelles que soient leurs localisations (Cloud, applications SaaS, sur site). Purview combine des fonctions de recherche, de visualisation, d’analyse et d’indexation, le tout de maniĂšre collaborative sur l’ensemble des donnĂ©es au sein d’un seul et mĂȘme catalogue pour fluidifier et amĂ©liorer la lecture des rĂ©sultats. IntĂ©grĂ©e Ă  Microsoft Information Protection, Azure Purview bĂ©nĂ©ficie des mĂȘmes normes de sĂ©curitĂ© que celles dĂ©finies dans Microsoft 365 Compliance Center, garantissant ainsi la protection des donnĂ©es Ă  caractĂšre sensible.  
  • DocuSign et Microsoft Ă©tendent leur partenariat

    Avec cette extension du partenariat les deux sociĂ©tĂ©s sont Ă  la fois clients et partenaires de l’un et de l’autre.

  • En un an, la pandĂ©mie a fait flamber la fortune des milliardaires amĂ©ricains de la Tech

    Les milliardaires amĂ©ricains ont gagnĂ© 1300 milliards de dollars entre mars 2020 et mars 2021, selon une Ă©tude de l’Institute For Policy Studies. Dix des treize plus grosses Ă©volutions concernent des chefs d’entreprises Tech, captant plus d’un tiers des bĂ©nĂ©fices. Elon Musk est en tĂȘte du classement avec plus de 550 % d’augmentation.

    En mars dernier, la quasi totalitĂ© de la planĂšte se retrouvait confinĂ©e dans un effort des pouvoirs politiques de tenter de stopper une pandĂ©mie de coronavirus devenue hors de contrĂŽle. En un an, ce bouleversement planĂ©taire a changĂ© de nombreuses variables, allant des aspects sanitaires aux questions Ă©conomiques, en passant par la technologie. Une variable, pourtant, continue d’emprunter le mĂȘme chemin aux États-Unis.

    Les richesses des milliardaires amĂ©ricains se sont accrues de 1300 milliards de dollars en mars 2020 et mars 2021, a conclu une Ă©tude de l’Institute For Policy Studies dans un fichier Excel mis le ligne le en fin de semaine derniĂšre, soit une augmentation de 44 % de leur richesse totale. Le classement montre aussi l’emprise des industries de la Tech dans la captation des richesses, avec dix des treize plus fortes Ă©volutions de richesse favorables aux chefs d'entreprises Ă  la tĂȘte de Google, Tesla, Facebook et Microsoft.

    Elon Musk en mode fusée

    Elon Musk est le leader de ce classement avec une augmentation de 558,9 % et portĂ© par une annĂ©e 2020 qui l’a vu un temps dĂ©passer Jeff Bezos et devenir l’homme le plus riche du monde, selon CNBC dans un article de janvier dernier mais ce que ce classement infirme. Sa fortune estimĂ©e est passĂ©e de 24 Ă  162 milliards de dollars.

    Suit Jeff Bezos, classé premiÚre fortune mondiale avec 182 milliards de dollars, et une augmentation annuelle de 65 milliards et Mark Zuckerberg, troisiÚme. La premiÚre femme de ce classement est Mackenzie Scott, romanciÚre et ancienne épouse de Jeff Bezos, avec une augmentation de 17 milliards de dollars.

    Parmi les quinze plus fortes Ă©volutions de fortune, le classement liste dix chefs d’entreprises dans le secteur de la Tech. Elon Musk, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg, donc. Suivent Larry Page et Sergey Brin, Bill Gates, Michael Dell et Steve Ballmer.

  • Entra : une nouvelle offre Microsoft dĂ©diĂ©e Ă  la sĂ©curitĂ©

    Microsoft lance Entra, sa nouvelle famille de produits dĂ©diĂ©e Ă  la gestion des identitĂ©s et des accĂšs. 

  • EOMT pour sĂ©curiser Microsoft Exchange

    Microsoft a sorti un outil simple pour aider les PME à combler les vulnérabilités ProxyLogon activement utilisées pour attaquer les messageries Exchange.

    EOMT (Exchange On-premises Mitigation Tool) se veut une solution en un clic pour remĂ©dier aux 4 vulnĂ©rabilitĂ©s Zero-day utilisĂ©es dans les attaques rĂ©centes contre des serveurs Exchange. Ces attaques prennent diffĂ©rentes formes comme des shell Web, des cryptomineurs, ou plus rĂ©cemment une attaque de ransomware du nom de DearCry. Le logiciel est un script Powershell qui simplifie les opĂ©rations pour combler les diffĂ©rentes vulnĂ©rabilitĂ©s. il peut ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ© ici.

    Le script vĂ©rifie si le serveur est vulnĂ©rable. Il corrige la vulnĂ©rabilitĂ© CVE-2021-26855 Server-Side Request Forgery (SSRF) en installant un module de rĂ©Ă©criture d'URL et une expression rĂ©guliĂšre qui empĂȘche toutes connexions comportant les en-tĂȘtes de cookies "X-AnonResource-Backend" et "X-BEResource". Il dĂ©ploie Microsoft Safety Scanner et supprime les programmes malicieux qui auraient pu ĂȘtre mis en place en utilisant ces vulnĂ©rabilitĂ©s. A la suite de ces opĂ©rations, un fichier logs est Ă  disposition fournissant des informations sur les opĂ©rations effectuĂ©es par le logiciel.

    La chaßne d'exploitation des failles sur Exchange analysée par le US-CERT.
  • HAFNIUM : des dizaines de milliers d’entreprises espionnĂ©es

    Plusieurs failles dans Exchange ont Ă©tĂ© activement exploitĂ©es par un groupe de hackers supposĂ©ment Ă  la solde de PĂ©kin. MalgrĂ© les patchs dĂ©ployĂ©s par Microsoft, il reste plus de 250 000 serveurs vulnĂ©rables Ă  l’heure actuelle, et le volume d’attaques ne diminue pas. 

    Panique dans les SoC. Une vague d’attaques, ou plus exactement de cyberespionnage, est en cours. RepĂ©rĂ©e au dĂ©but du mois, la campagne malveillante exploite plusieurs failles d’Exchange Server, dans ses versions 2013 Ă  2019. Microsoft, particuliĂšrement concernĂ© puisque ce sont les vulnĂ©rabilitĂ©s de sa messagerie qui sont exploitĂ©es, a dĂ©jĂ  fourni plusieurs communications sur le sujet, repĂ©rĂ© par Dubex et Volexity, deux entreprises spĂ©cialisĂ©es, qui ont contribuĂ© plus en avant Ă  l'enquĂȘte sur cette attaque. 

    Et notamment sur les auteurs de cette attaque, un groupe baptisĂ© HAFNIUM. Celui-ci s’est dĂ©jĂ  fait remarquer, Microsoft le dĂ©tectant notamment alors qu’il cherchait Ă  compromettre des comptes Office 365. Sans succĂšs, prĂ©cise l’éditeur. Mais ces premiĂšres tentatives ne relevaient probablement que de la reconnaissance des systĂšmes des futures victimes de cette nouvelle campagne. D’ailleurs, Redmond souligne que HAFNIUM, qui est probablement soutenu par le gouvernement chinois, “a dĂ©jĂ  compromis les victimes en exploitant les vulnĂ©rabilitĂ©s des serveurs connectĂ©s Ă  Internet et a utilisĂ© des cadres open-source lĂ©gitimes, comme Covenant, pour le C&C. Une fois qu'ils ont accĂ©dĂ© Ă  un rĂ©seau victime, HAFNIUM exfiltre gĂ©nĂ©ralement les donnĂ©es vers des sites de partage de fichiers comme MEGA”.

    Quatre failles zero day

    Ici, nous sommes Ă  nouveau dans le cadre d’une opĂ©ration de cyberespionnage, qui ne vise pas Microsoft, mais bien les utilisateurs de sa messagerie Exchange. Selon Redmond, “HAFNIUM cible principalement des entitĂ©s aux États-Unis dans un certain nombre de secteurs industriels, y compris les chercheurs en maladies infectieuses, les cabinets d'avocats, les Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur, les entrepreneurs de la dĂ©fense, les groupes de rĂ©flexion sur les politiques et les ONG”. Les premiĂšres estimations donnent 60 000 serveurs victimes des hackers. Brian Krebs chiffre pour sa part Ă  30 000 le nombre d’organisations affectĂ©es par cette campagne.

    Ce groupe exploite un ensemble de quatre vulnérabilités affectant, à des degrés de sévérité divers, Microsoft Exchange. Toutes étaient 0day.

    CVE-2021-26855 permet Ă  l'attaquant d'envoyer des requĂȘtes HTTP arbitraires et de s'authentifier en tant que serveur Exchange. CVE-2021-26857 est quant Ă  elle une “vulnĂ©rabilitĂ© de dĂ©sĂ©rialisation non sĂ©curisĂ©e” dans Exchange : elle nĂ©cessite une autre vulnĂ©rabilitĂ© pour monter en privilĂšge et a donnĂ© Ă  HAFNIUM la possibilitĂ© d'exĂ©cuter du code sur les serveurs. Une fois authentifiĂ©, HAFNIUM s’appuyait sur CVE-2021-26858 pour Ă©crire un fichier sur n’importe quel chemin du serveur. CVE-2021-27065 est quasi-identique Ă  la prĂ©cĂ©dente. 

    Des dizaines de milliers de victimes

    En rĂ©sumĂ©, en exploitant cette sĂ©rie de failles, HAFNIUM obtenait l’accĂšs au serveur, puis y dĂ©ployait des shells, des interprĂ©teurs de commandes Web. Par leur biais, le groupe pouvait non seulement dĂ©rober des donnĂ©es mais Ă©galement compromettre d’autres systĂšmes. Microsoft signale que les hackers ont Ă©galement Ă©tĂ© en mesure de tĂ©lĂ©charger des carnets d’adresses Exchange depuis les serveurs compromis, fichiers contenant diverses informations sur l’organisation ciblĂ©e et ses salariĂ©s. 

    Ni une ni deux, Microsoft a fourni une abondante documentation sur le sujet, de mĂȘme qu’un panel d’outils permettant d’attĂ©nuer les risques, avant de finalement corriger ces failles de Exchange le 2 mars. De mĂȘme, un utilitaire sous forme de script vĂ©rifiant les indicateurs de compromission d’un serveur a Ă©tĂ© mis en ligne. Et pourtant... MalgrĂ© les patchs et les divers outils, Redmond rapportait deux jours aprĂšs son message initial remarquer “une utilisation accrue de ces vulnĂ©rabilitĂ©s dans les attaques ciblant des systĂšmes non corrigĂ©s par plusieurs acteurs malveillants au-delĂ  de HAFNIUM”. 

    En cause, bien Ă©videmment, des systĂšmes qui n’ont pas Ă©tĂ© patchĂ©s malgrĂ© la distribution des corrections. Or, selon Shodan, 260 000 serveurs sont encore vulnĂ©rables Ă  l’heure actuelle. On ignore encore si des sociĂ©tĂ©s en France ont Ă©tĂ© touchĂ©es, quand bien mĂȘme la campagne semble se concentrer sur les États-Unis. Toujours selon Shodan, plusieurs milliers de serveurs Exchange sont toujours vulnĂ©rables dans l’Hexagone.

  • HAFNIUM : des dizaines de milliers d’entreprises espionnĂ©es

  • HAFNIUM : des EuropĂ©ens parmi les victimes

    La campagne de cyberespionnage qui exploite une sĂ©rie de vulnĂ©rabilitĂ©s dans Microsoft Exchange Server n’a pas touchĂ© que les États-unis. De notre cĂŽtĂ© de l’Atlantique, au moins une organisation a d’ores et dĂ©jĂ  annoncĂ© avoir Ă©tĂ© victime du groupe HAFNIUM : l’European Banking Authority, sise Ă  Paris. 

    La liste des victimes d’HAFNIUM s’allonge. Moins d’une semaine aprĂšs la dĂ©couverte de cette cyberattaque lancĂ©e par un groupe de hackers prĂ©sumĂ©s Ă  la solde de PĂ©kin, on estime entre 30 000 et 60 000 le nombre d’organisations affectĂ©es par l’attaque. Et encore, certains Ă  l’instar de l’ancien patron de la CISA, Chris Krebs, considĂšrent que ce bilan est sous-Ă©valuĂ©. 

    La majeure partie des victimes de cette opĂ©ration de cyberespionnage est localisĂ©e aux États-Unis mais il ne faudrait pas s’imaginer que le Vieux Continent a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©. A en croire Shodan ce week-end, au moins 10 000 serveurs encore vulnĂ©rables sont situĂ©s en France. L’European Banking Authority a [...]

  • HAFNIUM : des EuropĂ©ens parmi les victimes

  • HashiCorp et Microsoft partenaires autour d’AD

    Le fournisseur de solutions d’automatisation pour les environnements multiclouds Ă©tend sa collaboration avec Microsoft pour dĂ©velopper une solution Zero Trust sĂ©curisĂ©e par HashiCorp Boundary et Microsoft Azure Active Directory (Azure AD).

  • HDH : la Cnil Ă©trille l’hĂ©bergement des donnĂ©es par Microsoft

    Dans un mĂ©moire transmis au Conseil d’Etat, le gendarme des donnĂ©es personnelles se prononce enfin sur le Health Data Hub, et plus particuliĂšrement sur l’hĂ©bergement des donnĂ©es de santĂ© sur Azure. Un choix technique que la Cnil dĂ©sapprouve et estime illĂ©gal, du fait d’une part de l’invalidation du Privacy Shield et de l’autre des risques juridiques relatifs Ă  la rĂ©glementation amĂ©ricaine.  Vendredi soir, Mediapart ainsi que le CNLL ont dĂ©voilĂ© les observations de la Cnil sur l’hĂ©bergement des donnĂ©es de santĂ© du Health Data Hub sur Azure de Microsoft. Le gendarme des donnĂ©es personnelles, de mĂȘme que la plus haute juridiction administrative, avaient Ă©tĂ© saisis par un groupe d’associations fermement opposĂ©s au contrat passĂ© entre Microsoft et HDH. Et ce mĂ©moire de la Cnil, rendu Ă  la lumiĂšre de l’arrĂȘt de la CJUE invalidant le Privacy Shield, abonde dans le sens des dĂ©tracteurs de Redmond. La Cnil rappelle que, saisie en avril au sujet du HDH, elle avait rendu un avis favorable au projet tout en Ă©mettant plusieurs rĂ©serves. “Elle s’était inquiĂ©tĂ©e du fait que le choix de Microsoft pour l’hĂ©bergement des donnĂ©es impliquait, malgrĂ© les prĂ©cautions prises par la PDS, que des transferts de donnĂ©es vers les États-unis soient rĂ©alisĂ©s” Ă©crit-elle, prĂ©cisant que ces transferts Ă©taient alors couverts par le Privacy Shield. Le gendarme des donnĂ©es personnelles signale avoir appelĂ© le gouvernement Ă  “une extrĂȘme vigilance” sur le sujet. 

    Feu vert en avril, mais... 

    Car en avril, la Cnil remarquait que le HDH permettait des “transferts rĂ©siduels” de donnĂ©es de santĂ© vers les États-unis. MalgrĂ© un stockage au repos et un traitement effectuĂ© uniquement sur le sol europĂ©en, les donnĂ©es pouvaient nĂ©anmoins se retrouver aux États-unis dans le cadre d’opĂ©rations d’administration rĂ©alisĂ©es par Microsoft, qui dĂ©tient par ailleurs les clĂ©s de chiffrement. Ajoutons Ă  cela que la Cnil estime que la pseudonymisation n’empĂȘche pas dans l’absolu de pouvoir identifier une personne sur la base de ses donnĂ©es. Cela dit, un avenant au contrat plus tard, tout semblait pouvoir rouler pour HDH et Microsoft... jusqu’à ce que tombe le Privacy Shield.  Si des transferts devaient subsister, ils seraient illĂ©gaux souligne le rĂ©gulateur. Car si les modifications apportĂ©es au contrat liant la plateforme Ă  Microsoft prĂ©cisent bien qu’il n’y aura point de transfert sous quelque forme que ce soit, se heurtent Ă  ce beau principe certains autres mĂ©canismes du contrat, points que HDH et la Cnil cherchent encore Ă  clarifier. Mais il y a plus grave, et c’est justement la problĂ©matique en vertu de laquelle aucun acteur ayant des donnĂ©es aux États-unis ne devrait hĂ©berger des donnĂ©es de santĂ© française : la rĂ©glementation amĂ©ricaine. 

    FISA et EO123333 

    Et ici, la Cnil ne brandit pas l’éternel Ă©pouvantail du Cloud Act, mais s’appuie sur deux textes dĂ©jĂ  utilisĂ©s par l’administration amĂ©ricaine : le Foreign Intelligence Surveillance Act et l’Executive Order 12333. Tous deux obligent en effet des entreprises amĂ©ricaines ou ayant des activitĂ©s aux États-unis Ă  fournir aux services de renseignements amĂ©ricains Ă  leur demande des donnĂ©es quand bien mĂȘme celles-ci ne sont pas stockĂ©es sur le sol amĂ©ricain. Ce qui n’assure pas aux yeux de la CJUE un niveau de protection des donnĂ©es Ă©quivalent au droit europĂ©en : c’est l’une des raisons de l’invalidation du Privacy Shield.  La Cnil s’est interrogĂ©e Ă  ce sujet Ă  la lumiĂšre du nouvel arrĂȘt de la cour europĂ©enne. Or le contrat entre HDH et Microsoft ne permet pas les transferts de donnĂ©es “sauf si la loi l’exige”. ConsidĂ©rant que les demandes du renseignement amĂ©ricain contreviennent au RGPD, le gendarme français des donnĂ©es personnelles estime que, pour le cas de donnĂ©es de santĂ©, “mĂȘme dans le cas oĂč l’absence de transferts de donnĂ©es personnelles en dehors de l’UE Ă  des fins de fourniture du service serait confirmĂ©e”, Microsoft demeure soumis Ă  la lĂ©gislation amĂ©ricaine et donc obligĂ© d’opĂ©rer de tels transferts pour satisfaire les autoritĂ©s amĂ©ricaines. Transferts illĂ©gaux, aux yeux de la Cnil. 

    Transition

    En consĂ©quence, l’hĂ©bergement des donnĂ©es du Health Data Hub par le gĂ©ant de Redmond est remis en cause. Il devient donc nĂ©cessaire d’opĂ©rer quelques changements afin de “soustraire ces donnĂ©es Ă  la possibilitĂ© d’une communication aux services de renseignement”. Ainsi, “la solution la plus effective consiste Ă  confier l’hĂ©bergement de ces donnĂ©es Ă  des sociĂ©tĂ©s non soumises au droit Ă©tatsunien” assĂšne la Cnil. Exit Microsoft ! Quoique... l’avis du rĂ©gulateur se veut plus nuancĂ©. Ainsi, il suggĂšre qu’un dispositif contractuel embarquant un accord de licence pourrait ĂȘtre mis en place, pour peu que seule une entreprise europĂ©enne ait les clĂ©s de chiffrements, tandis que l’entreprise amĂ©ricaine continue de fournir ses services sans toutefois avoir accĂšs aux donnĂ©es.  Mais quelle que soit la solution choisie, elle ne se fera pas en un jour, c’est pourquoi la Cnil recommande une pĂ©riode de transition “afin d’assurer ces changements sans perte de donnĂ©es ou de technologie et sans compromettre les usages qui sont faits aujourd’hui de ces donnĂ©es”. En effet, le RGPD prĂ©voit bien Ă  son article 49 des dĂ©rogations et l’autoritĂ© française considĂšre qu’il en va de l’intĂ©rĂȘt public de mĂ©nager cette pĂ©riode transitoire. Elle n’en prĂ©cise pas la durĂ©e mais insiste : elle “doit rester limitĂ©e Ă  ce qui est nĂ©cessaire”.  C’est donc une victoire non nĂ©gligeable pour le CNLL, mais loin d’ĂȘtre dĂ©finitive. D’une part il est nĂ©cessaire d’attendre l’avis du Conseil d’État sur le sujet, d’autre part entre une pĂ©riode de transition floue et la possibilitĂ© de certains dispositifs contractuels, Microsoft pourrait bien rester dans la boucle encore quelques temps.
  • IAM : Microsoft rachĂšte CloudKnox Security

    Le gĂ©ant de Redmond a annoncĂ© le rachat d’une jeune pousse californienne, CloudKnox, spĂ©cialisĂ©e dans la supervision des accĂšs Ă  privilĂšges. C’est le troisiĂšme rachat de Microsoft dans le secteur de la cybersĂ©curitĂ© en quelques mois, aprĂšs ReFirm Labs et RiskIQ.