Google

  • Google veut imposer le protocole RCS et ce n’est pas du goĂ»t d’Apple

    Sous fond de guerre larvée avec Apple, Google a annoncé lors de sa conférence Google I/O 2022 que le protocole RCS a dépassé la barre des 500 millions d'utilisateurs quotidiens actifs.

  • Google victime d’une faille majeure

    Une mise à jour a été déployée afin de corriger cette faille de type zero day a annoncé Google le 14 avril dernier.

  • Google vole des donnĂ©es personnelles sur Android

    Une Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© que Google a rĂ©coltĂ© des donnĂ©es d’utilisateurs Android sans leur consentement.

  • Google Workspace : G Suite change de nom et renforce sa sĂ©curitĂ©

    La suite collaborative professionnelle de Google devient Workspace, marquant le passage Ă  un ensemble d’outils toujours plus intĂ©grĂ©s. Une partie de la roadmap a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e, laissant une grande place Ă  la sĂ©curitĂ© Ă  travers le contrĂŽle des accĂšs, les logs et la protection des donnĂ©es.  Google renomme Ă  nouveau sa suite d’outils professionnels. Auparavant connue sous le nom de Google Apps for Work, elle avait changĂ© pour G Suite. Avec depuis 2019 Javier Soltero Ă  sa tĂȘte, et le passage sous sa houlette des services de messagerie de Mountain View, G Suite devient maintenant Google Workspace. “Il y a 10 ans, lorsque bon nombre de nos produits ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s pour la premiĂšre fois, ils ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s en tant qu'applications individuelles qui rĂ©solvaient des dĂ©fis distincts, comme une meilleure messagerie avec Gmail ou une nouvelle façon pour les particuliers de collaborer avec Docs. Au fil du temps, nos produits sont devenus plus intĂ©grĂ©s, Ă  tel point que les frontiĂšres entre nos applications ont commencĂ© Ă  disparaĂźtre” Ă©crit Javier Soltero dans un post de blog. D’oĂč ce “rebranding”, qui entend rĂ©pondre Ă  l’intĂ©gration de plus en plus poussĂ©e des outils pro de Google. Dans les faits, rien ne change, mais le gĂ©ant en profite pour livrer quelques Ă©lĂ©ments de sa feuille de route, allant dans le sens d’un “slackification” de Workspace, une tendance sous-jacente chez Google depuis maintenant plusieurs mois. Ainsi, l’outil de visio Meet sera intĂ©grĂ© dans les prochains mois dans Google Docs, Sheets et Slides, tandis que Chat permettra de crĂ©er et de travailler directement Ă  plusieurs sur un document. Ce renommage est Ă©galement l’occasion pour l’entreprise de revoir ses offres et ses tarifs.   C’est sur le terrain de la sĂ©curitĂ© que Google ajoute le plus grand nombre de nouvelles fonctionnalitĂ©s. DĂ©jĂ  avec un nouvel outil permettant de bloquer automatiquement des utilisateurs qui ont Ă©tĂ© expulsĂ©s d’autres rĂ©unions, afin d’éviter que des troubles-fĂȘtes ne s’invitent dans les visioconfĂ©rences. En outre, les administrateurs auront dĂ©sormais accĂšs aux logs des rĂ©unions Meet, ainsi que ceux de Chat, afin de dĂ©tecter des tentatives de phishing par exemple. A noter que tous les logs de Chat, Meet, Agenda ou encore Gmail sont centralisĂ©s et peuvent ĂȘtre consultĂ©s depuis une seule et mĂȘme interface.  

    Sécurité renforcée

    CĂŽtĂ© rĂšgles de sĂ©curitĂ©, la page dĂ©diĂ©e de la console d’administration de Google Workspace aura droit dans les prochaines semaines Ă  une refonte allant lĂ  encore dans le sens de la centralisation, pour une gestion unifiĂ©e des rĂšgles, aussi bien celles fournies par Google que celles concoctĂ©es par les administrateurs. “Dans le cadre de cette refonte, nous associons Ă©galement l'activitĂ©, la protection des donnĂ©es, la gestion des appareils, les rapports et les rĂšgles dĂ©finies par le systĂšme pour consolider les rĂšgles de sĂ©curitĂ© dans une expĂ©rience centralisĂ©e pour une visibilitĂ© et une commoditĂ© accrues. Nous allons Ă©galement lancer des modĂšles entiĂšrement personnalisables en disponibilitĂ© gĂ©nĂ©rale qui permettent la crĂ©ation et la configuration rapides de rĂšgles basĂ©es sur certaines de nos meilleures pratiques” prĂ©cise Mountain View. Enfin, sur le volet protection des donnĂ©es, quelques semaines aprĂšs avoir annoncĂ© la disponibilitĂ© gĂ©nĂ©rale de l'accĂšs contextuel pour les applications SAML, Google renforce les contrĂŽles d’accĂšs aux donnĂ©es de Workspace. Il lance une fonctionnalitĂ© App access control permettant aux administrateurs de choisir les applications qui peuvent accĂ©der aux donnĂ©es en restreignant ou en autorisant l'accĂšs aux donnĂ©es pour les applications non vĂ©rifiĂ©es.
  • Google : plutĂŽt bureaux que tĂ©lĂ©travail ?

    Google a annoncĂ© vouloir investir 9,5 milliards de dollars (Mds$) en 2022 dans des datacenters, mais aussi dans des bureaux, alors mĂȘme qu’il dit avoir adoptĂ© « un modĂšle de main-d’Ɠuvre hybride Â»accentuant le recours au tĂ©lĂ©travail.

  • La CorĂ©e du Sud sanctionne Google d'une amende de 177 millions d'euros

    L'organe de régulation de la compétition sud-coréen a infligé une amende à Alphabet pour abus de position dominante en imposant la signature d'un accord d'anti-fragmentation.
  • Le gouvernement dĂ©voile un Cloud souverain
 en mĂȘme temps un peu amĂ©ricain

    Le ministĂšre de la Transformation et de la fonction publique a dĂ©voilĂ© son plan numĂ©rique pour garantir le Cloud souverain Ă  l’échelle europĂ©enne. Un « cloud de confiance » qui ambitionne de se protĂ©ger des lois d’exterritorialitĂ©s amĂ©ricaines tout en autorisant Google ou Microsoft, par exemple, de licencier certaines technologies.

    AprĂšs plusieurs tentatives avortĂ©es en ce sens, le gouvernement d’Emmanuel Macron a prĂ©sentĂ© une stratĂ©gie visant Ă  inscrire la France dans un plan d’ambition de Cloud souverain. Et il n’a pas manquĂ© au passage d’y apporter une touche de dĂ©sormais cĂ©lĂšbre « en mĂȘme temps » macronien.

    Le gouvernement de la Transformation et de la fonction publiques a dĂ©voilĂ© les contours de sa stratĂ©gie nationale pour le Cloud, lors d’une confĂ©rence de presse, lundi dernier, fruit d’une rĂ©flexion de deux annĂ©es a prĂ©cisĂ©, en prĂ©ambule, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.

    Cette stratĂ©gie, en trois axes, consiste Ă  dĂ©velopper un label « Cloud de confiance Â» auprĂšs des entreprises pour leur garantir une protection de leur donnĂ©es, moderniser l’action publique grĂące aux technologies du Cloud dans les administrations publiques - « dĂ©sormais mode d’hĂ©bergement par dĂ©faut des projets numĂ©riques des administrations Â», a rappelĂ© AmĂ©lie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la fonction publiques – ainsi qu’un soutien des projets d’entreprises françaises en ce sens dont cinq d’une valeur totale de 100 millions d’euros sont dĂ©jĂ  sur la table.

    Les ministres ont cité notamment le projet Gaia-X comme horizon souhaitable pour ce Cloud souverain.

    PrĂ©sence d’entreprises amĂ©ricaines

    Reste que pour accĂ©der aux meilleurs services mondiaux, il faut composer avec les États-Unis, les meilleurs en la matiĂšre, de l’aveux de Bruno Le Maire. La France a donc dĂ©cidĂ© que certaines entreprises amĂ©ricaines – seules Google et Microsoft ont Ă©tĂ© citĂ©es par le ministre – pourraient licencier tout ou partie de leur technologie Ă  des entreprises françaises.

    « Nous pourrions conjuguer ce que nous n’étions jamais arrivĂ© Ă  conjuguer : une protection et valorisation maximale des donnĂ©es Â», a justifiĂ© Bruno Le Maire, prĂ©cisant que les technologies seront opĂ©rĂ©es par des Français dans un souci de garantie d’indĂ©pendance. « Nous ne renonçons pas Ă  notre souverainetĂ© française Â», s’est-il dĂ©fendu d’avance, citant les exemples passĂ©s du dĂ©veloppement de la filiĂšre industrielle nuclĂ©aire française permis par des licences amĂ©ricaines.

    « Nous espĂ©rons l’émergence d’autres alliances franco-amĂ©ricaines qui permettent de disposer de la meilleure technologie tout en garantissant l’indĂ©pendance des donnĂ©es des Français Â», a ajoutĂ© CĂ©dric O.

    Ce mĂȘme CĂ©dric O qui assurait qu Â« une nation ne peut pas rivaliser dans [la course Ă  la souverainetĂ©] face Ă  l’agilitĂ© du secteur privĂ© et les importants moyens de la premiĂšre ou deuxiĂšme puissance mondiale : c’est pourquoi nous ne devons pas nous entĂȘter Ă  vouloir dĂ©velopper des technologies souveraines de A Ă  Z, mais travailler de concert avec les autres nations et grandes entreprises europĂ©ennes Â», dans une prĂ©face pour le livre « Pour un Cloud europĂ©en Â».

    Et américaines, donc.

  • Le SĂ©nat amĂ©ricain avance sur un projet de loi antitrust restreignant les GAFAM

    Un projet de loi antitrust a Ă©tĂ© votĂ© jeudi dernier par une commission de sĂ©nateurs aux États-Unis. Le texte ambitionne d'interdire aux plateformes leaders du marchĂ©, de favoriser leurs produits au dĂ©triment de la concurrence.

  • Les acteurs du Web rĂ©unis pour rĂ©gler cinq problĂšmes de compatibilitĂ© des rendus sur navigateurs

    RĂ©unis sous la banniĂšre Compat2021, Microsoft, Google ainsi que d’autres acteurs du Web travaillent Ă  rĂ©soudre cinq problĂšmes de compatibilitĂ© de rendus des navigateurs : CSS Flexbox, Grid, position : sticky, aspect-ratio property et transform.

    C’est une alliance inattendue et bienvenue dans le monde des dĂ©veloppeurs Web entre plusieurs gĂ©ants de l’industrie.

    Google et Microsoft ont annoncĂ© dans deux billets sur leurs blogs respectifs qu'ils travaillent ensemble et avec d’autres acteurs du Web Ă  la rĂ©solution de cinq problĂšmes de compatibilitĂ©s de leurs navigateurs,

    Les cinq problĂšmes concernent les CSS FlexBox, Grid, position : sticky, aspect-ratio property et transform, respectivement relatifs Ă  la mise en page, au calcul de ratio, Ă  la disposition des Ă©lĂ©ments, des grilles, de la mise en page, du ratio et des animations et transformations 3D.

    Safari le plus affecté

    Selon des travaux de recherches, ces fonctions prĂ©sentent des rĂ©sultats diffĂ©rents selon les navigateurs alors que les dĂ©veloppeurs utilisent les mĂȘmes outils Chromium ou WebKit. L’objectif affichĂ© est donc de rĂ©soudre les cinq problĂšmes d’ici Ă  la fin 2021.

    Un dashboard de l’avancĂ©e des travaux est disponible ici. Pour l’instant, Safari est le moteur de recherche souffrant le plus des cinq problĂšmes de compatibilitĂ©s (chacune notĂ©e sur 20) avec une note globale de 64/100 contre 86 et 83 pour Chrome et Firefox.

  • Les chromebooks Ă©mergent vraiment !

    Un Chromebook HP.

    Selon Finaria, les ventes de Chromebooks ont atteint de nouveaux records grignotant des parts de marché aux environnements Windows.

    En 2020 les ventes d'équipements Chromebooks ont augmenté de 74 % atteignant 29,6 millions d'unités vendues. Il est estimé que ce chiffre grimperait à 40 millions à la fin de cette année. HP est le principal vendeur de ces matériels avec 9,4 millions d'unités vendues et une croissance des ventes de 83 %.

    Samsung connaßt la plus forte croissance sur les ventes de Chromebooks avec un bond de 400 % des ventes qui atteignent maintenant 1,9 million d'unités. Lenovo affiche lui aussi de bons résultats sur ces matériels en particulier lors du dernier trimestre de l'année derniÚre.

    PremiÚre conséquence : pour le premiÚre fois les systÚmes Windows finissent sous les 80 % de parts de marché. Selon un autre cabinet d'analystes, TrendForce, la part de marché de Windows devrait finir par se stabiliser entre 70 et 75 %.

  • Les GAFAM discutent cybersĂ©curitĂ© avec Joe Biden et promettent des milliards

    C’est Ă  qui investira le plus. Microsoft, Google, IBM ou encore Apple ont rencontrĂ© hier Joe Biden lors d’une rĂ©union dĂ©diĂ©e Ă  la cybersĂ©curitĂ©. Depuis, les gĂ©ants rivalisent d’annonces et de dizaines de milliards de dollars pour permettre aux Etats-Unis de faire face Ă  la menace cyber.

  • Les GAFAM enregistrent de nouveaux records d’acquisitions, mais


    Tandis que les rĂ©gulateurs amĂ©ricain et europĂ©en travaillent Ă  faire adopter des lĂ©gislations antitrust, Microsoft, Google et Amazon ont battu des records d’acquisitions en 2021. 

  • Mises Ă  jour dans Google Workspace

    La suite de productivité de Google connaßt plusieurs mises à jour dans Meet, Voice et Chat pour satisfaire les nouveaux besoins liés aux modes de travail hybrides.

  • Nouvelles attaques judiciaires contre Google

    Une trentaine d’États et territoires amĂ©ricains ont attaquĂ© Google pour abus de position dominante dans deux procĂšs distincts la semaine derniĂšre. Dans un contexte oĂč la domination des nouvelles technologies ainsi que les mĂ©thodes commerciales des acteurs leaders inquiĂštent l’appareil lĂ©gislatif amĂ©ricain.

    Google est Ă  nouveau sous les feux des projecteurs du judiciaire amĂ©ricain. DĂ©jĂ  accusĂ© d’abus de position dominante par le dĂ©partement de justice amĂ©ricain (DOJ) en octobre dernier, la firme de Mountain View voit poindre de nouveaux adversaires s’appuyant sur les arguments du DOJ pour Ă©tendre leurs accusations.

    Plus d’une trentaine d’États et territoires amĂ©ricains ont intentĂ© une action en justice contre l’entreprise pour abus de position dominante, jeudi 17 dĂ©cembre 2020, rapporte Associated Press, reprochant Ă  l’entreprise l’instauration illĂ©gale d’un monopole annihilant toute concurrence. Ces allĂ©gations suivent celles Ă©mises par le DĂ©partement de Justice amĂ©ricain Ă  l’encontre de l’entreprise, en octobre dernier.

    Mais ils ont dĂ©cidĂ© d’aller plus loin, levant de nouvelles accusations visant Ă  empĂȘcher Google de devenir un acteur dominant sur les secteurs des assistants domotiques ou des voitures connectĂ©es.

    Discrimination

    Selon le contenu de la plainte, Google discrimine certains moteurs de recherche offrant certains services commerciaux, comme le voyage ou le bricolage, et bannirait l’accĂšs publicitaire Ă  d’autres concurrents comme Bing, Ă©crit The Associated Press.

    « Les utilisateurs ne bĂ©nĂ©ficient pas des bienfaits de la compĂ©tition, y compris la possibilitĂ© de services de meilleure qualitĂ© et d’une meilleure protection de leur vie privĂ©e »,a estimĂ© Phil Weiser, avocat gĂ©nĂ©ral du Colorado et chef de file du dĂ©pĂŽt de plainte, citĂ© par l’Associated Press.

    La veille, 10 États amĂ©ricains ont intentĂ© un procĂšs contre Google sur les mĂȘmes motifs. Ils pensent que l’entreprise aurait passĂ© un arrangement avec WhatsApp pour accĂ©der aux conversations, photos et vidĂ©os de millions d’utilisateurs de la messagerie. Cette action en justice Ă  l’encontre de Google est donc la troisiĂšme en quelques mois.

    Google n’est d'ailleurs pas la seule entreprise dans le viseur de l’administration judiciaire amĂ©ricaine. Le 9 dĂ©cembre, Facebook a Ă©tĂ© attaquĂ© par la Federal Trade Commission ainsi que 48 États et territoires amĂ©ricains, Ă©galement pour abus de position dominante.

  • NOYB (Max Schrems) attaque Google devant la Cnil

    C’est la France que l’association de Max Schrems a choisie pour lancer la charge contre le gĂ©ant de Mountain View. NOYB reproche Ă  Google d’enfreindre la directive ePrivacy via son identifiant publicitaire Android, activĂ© par dĂ©faut et donc qui se passe du consentement de l’utilisateur. Une plainte similaire Ă  celle visant Apple dĂ©posĂ©e par l’association l’an dernier.

    AprĂšs avoir fait trembler Facebook, l’activiste autrichien Maximilien Schrems parviendra-t-il Ă  faire tomber Google ? Son association, NOYB, pour None Of Your Business, vient de dĂ©poser une plainte Ă  l’encontre du gĂ©ant. Et c’est en France que se jouera cette nouvelle confrontation puisque la plainte a Ă©tĂ© adressĂ©e Ă  la Cnil.

    Est mis en cause l’AAID (Android Advertising Identifier), un identifiant unique attachĂ© Ă  chaque smartphone Android. Cet instrument du gĂ©ant de Mountain View sert Ă  collecter des informations sur les prĂ©fĂ©rences de l’utilisateur de sorte Ă  afficher des publicitĂ©s personnalisĂ©es. Ce qui, selon NOYB, enfreint la directive ePrivacy, du moins dans sa version actuelle.

    Google et Apple dans le mĂȘme panier

    Celle-ci, en son article 5, stipule qu’il est nĂ©cessaire de fournir une « information claire et complĂšte Â» Ă  l’utilisateur, de mĂȘme que la possibilitĂ© de « refuser un tel traitement Â» avant de pouvoir « stocker des informations ou d’accĂ©der Ă  des informations stockĂ©es dans l’équipement terminal Â». Or, dans le cas prĂ©sent, Android n’affiche aucun message quant Ă  son AAID, activĂ© par dĂ©faut.

    La Cnil examine pour l’heure cette plainte, qui n’est pas sans en rappeler une autre. En 2020, Max Schrems et son association s’en prenaient Ă  Apple pour les mĂȘmes motifs, l’attaquant devant les gendarmes des donnĂ©es personnelles espagnol et allemand. Car l’IDFA (IDentifier For Advertisers) obĂ©it au mĂȘme fonctionnement que l’AAID de Google. La Cnil a par ailleurs Ă©tĂ© saisie d’une plainte similaire de la part de France Digitale.

  • OVH et Google partenaires dans le Cloud privĂ©

    Les deux fournisseurs de cloud s’unissent dans un partenariat stratĂ©gique autour d’une offre de Cloud privĂ© hĂ©bergĂ© chez OVH s’appuyant sur Anthos de Google. Ce partenariat vise Ă  apporter aux organisations europĂ©ennes des technologies de pointe, reposant sur une infrastructure de confiance, pour rĂ©pondre Ă  leurs besoins croissants en matiĂšre de contrĂŽle strict de leurs donnĂ©es, de sĂ©curitĂ©, de transparence et de confidentialitĂ©, tout en dĂ©ployant des applications directement crĂ©Ă©es dans le cloud. OVHcloud proposera une nouvelle offre Hosted Private Cloud alliant la technologie Anthos de Google Cloud, compatible avec les technologies open source, depuis sa propre infrastructure dĂ©diĂ©e qui sera entiĂšrement exploitĂ©e et gĂ©rĂ©e en Europe, par les Ă©quipes OVHcloud. Les deux entreprises prĂ©voient de mettre au point des solutions communes qui permettront Ă  leurs clients de tirer tous les avantages d’une approche ouverte et multi-cloud, tout en mobilisant un Ă©cosystĂšme important de dĂ©veloppeurs. 

    Une forte demande

    L’offre conjointe correspond vraiment Ă  une forte demande des entreprises dont le secteur est trĂšs rĂ©glementĂ© et pour lesquelles le Cloud public n’est pas une alternative. Elle rĂ©pond de plus de maniĂšre pragmatique au dĂ©bat autour de la souverainetĂ© en combinant Ă  la fois un hĂ©bergement souverain tout en utilisant des technologies de pointe et open source comme Anthos d’un GAFA. Par ailleurs OVH renforce sa position de vĂ©ritable moteur de l’initiative GAIA-X en construisant d’importantes briques du futur Cloud public europĂ©en de confiance : Cloud privĂ© managĂ©, hĂ©bergement dĂ©diĂ©, stockage objet, partenariat avec T-Systems. 
 
  • Panne mondiale de nombreux services de Google

    Les principaux services de Google comme Gmail, YouTube ou les services de Drive ont crashĂ© pendant environ 40 minutes, dans l’aprĂšs-midi du lundi 14 dĂ©cembre. Google n’a pas encore communiquĂ© sur l’incident. C’est une gigantesque panne mondiale qui s’est abattue sur presque l’ensemble des services de Google au dĂ©but de l’aprĂšs-midi, ce lundi 14 dĂ©cembre, entre 13h et 14h. De nombreux outils comme Gmail, YouTube ou encore la plupart des services de Google Drive – HangOut, Doc, Drive, Agenda ou encore Sheets – Ă©taient inutilisables par les consommateurs et marquĂ©s d’un point rouge sur le site d’indication de performances de ces applications de l’entreprise.  YouTube s’est lui fendu d’un tweet indiquant ĂȘtre au courant du problĂšme et cherchant Ă  le rĂ©soudre aprĂšs que de nombreuses personnes se soient plaintes sur le rĂ©seau social Ă  l'oiseau bleu.

    Retour Ă  la normale

    PrĂšs de 10000 signalements de panne ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s aux alentours de 13h, a recensĂ© DownDetector, un site enregistrant les plaintes d’utilisateurs de site ou services dĂ©fectueux.  A l’heure oĂč nous publions ces informations, l’ensemble des services et outils de l’entreprise sont revenus Ă  la normale sans que Google n’ait encore communiquĂ© sur la raison de cette panne mondiale.  La derniĂšre grosse panne de l’entreprise remonte Ă  septembre 2020, lors de laquelle Google Docs avait Ă©tĂ© inaccessible pendant plusieurs heures, rappelle CNN. Plus d’informations Ă  venir...
  • Play Store : Google poursuivi aux Etats-Unis

    37 Attorney Generals ont attaqué le géant de Mountain View devant la cour fédérale de Californie. Il ne s'agit jamais que de la quatriÚme procédure antitrust à laquelle Google est confrontée en moins d'un an. Cette fois-ci, c'est la commission imposée aux développeurs d'applications Android qui est dans le viseur des procureurs.

    Sur le dossier des conditions des boutiques applicatives et des commissions exigĂ©es aux Ă©diteurs sur les achats in-app, Google est moins sous pression qu'Apple, Android s'avĂ©rant plus ouvert qu'iOS. Pour autant, Epic Games et ses alliĂ©s, Spotify notamment, ne se sont pas contentĂ©s d'Ă©triller la marque Ă  la pomme. Ils dĂ©nonçaient Ă©galement les 30% que Mountain View entendait capter pour chaque achat rĂ©alisĂ© dans une application tĂ©lĂ©chargĂ©e via le Play Store. 

    Pire encore, le gĂ©ant a rĂ©cemment modifiĂ© sa politique Ă  l'attention des dĂ©veloppeurs d'applications mobiles, Ă©tendant sa "taxe" Ă  davantage de produits et ciblant principalement des services qui pouvaient, jusqu'alors, contourner les barriĂšres fixĂ©es par le Play Store. Ainsi, dans la clarification que Google apportait Ă  ses conditions, “les dĂ©veloppeurs qui facturent des applications et des tĂ©lĂ©chargements sur Google Play sont tenus d’utiliser le systĂšme de facturation de Google Play comme mode de paiement”, de mĂȘme pour toutes formes d’achat in-app. Et merci de ne pas dire depuis l'application que les utilisateurs peuvent profiter de ristournes s'ils rĂ©alisent leurs achats par d'autres biais. 

    Le Play Store, un monopole qui ne dit pas son nom

    Cette politique n'est pas du goĂ»t des procureurs de 36 États et de Washington DC, qui viennent d'entamer une procĂ©dure antitrust devant le tribunal fĂ©dĂ©ral de Californie. Ils y reprochent Ă  l'entreprise de tenir une position monopolistique dans la distribution d'applications Android, Ă  grands renforts de clauses d'exclusivitĂ©, de fermeture aux concurrents et autres pratiques relevant de la concurrence dĂ©loyale. Et il en va de mĂȘme pour les systĂšmes de paiement in-app. Et c'est grĂące Ă  ces positions monopolistiques que Google est en mesure de dicter ses conditions aux dĂ©veloppeurs et de leur imposer des droits de douanes. 

    Mountain View n'a pas manquĂ© de rĂ©agir dans une publication de blog, s'Ă©tonnant qu'un "groupe de procureurs gĂ©nĂ©raux d'États ait choisi d'intenter une action en justice contre un systĂšme qui offre plus d'ouverture et de choix que d'autres". Car c'est bien lĂ  l'axe de dĂ©fense du gĂ©ant : son OS est ouvert, et favorise la compĂ©tition et la transparence. "Cette plainte imite une action en justice tout aussi infondĂ©e dĂ©posĂ©e par le grand dĂ©veloppeur d'applications Epic Games, qui a profitĂ© de l'ouverture d'Android en distribuant son application Fortnite en dehors de Google Play" souligne, non sans malice, l'accusĂ©.

  • Pour Ă©viter des poursuites, Google dĂ©bourse 90 millions de dollars

    Google a trouvĂ© un accord Ă  l’amiable avec des dĂ©veloppeurs amĂ©ricains afin d’éviter des poursuites pour abus de position dominante.

  • Project Zero : Google change sa politique de divulgation des vulnĂ©rabilitĂ©s

    Les chercheurs en sĂ©curitĂ© de Google accordent un dĂ©lai aux dĂ©veloppeurs et aux fournisseurs aprĂšs dĂ©couverte d’une faille dans un programme. Ainsi, Project attendra 30 jours avant de divulguer les dĂ©tails de la vulnĂ©rabilitĂ© dans les cas oĂč celle-ci est corrigĂ©e dans un dĂ©lai de 7 Ă  90 jours aprĂšs notification. Le temps que les utilisateurs appliquent le correctif. 

    DĂ©couvrir une faille et en informer le dĂ©veloppeur, c’est bien. Mais divulguer les dĂ©tails techniques de cette vulnĂ©rabilitĂ©, cela ne va pas sans poser quelques problĂšmes. L’actualitĂ© rĂ©cente a montrĂ© que les rĂ©vĂ©lations autour de problĂšmes de sĂ©curitĂ©, corrigĂ©s ou non, sont pain bĂ©ni pour les cybercriminels. Qui auront tĂŽt fait d’exploiter ces informations pour monter leurs attaques, en attendant que les utilisateurs appliquent les correctifs (ou que le FBI le fasse Ă  leur place).

    Le Project Zero de Google, si son efficacitĂ© a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© Ă  bien des reprises, n’est pas Ă  l'Ă©cart de ces polĂ©miques. Failles rĂ©vĂ©lĂ©es trop tĂŽt, dĂ©veloppeurs manquant de temps... L’équipe de sĂ©curitĂ© du gĂ©ant semble avoir tirĂ© les leçons des controverses de ces derniers mois et a annoncĂ© un changement dans sa politique de divulgation des failles.

    30 jours de plus

    Le dĂ©lai avant la divulgation d’une faille reste de 90 jours aprĂšs la premiĂšre notification, avec la possibilitĂ© pour les dĂ©veloppeurs de demander un sursis de 14 jours, le temps de colmater la brĂšche. Mais, une fois la faille corrigĂ©e, Project Zero attendra encore 30 jours aprĂšs la diffusion du patch, le temps que celui-ci soit appliquĂ© par les utilisateurs. Jusqu’à prĂ©sent, les dĂ©tails Ă©taient dĂ©voilĂ©s dĂšs que le correctif Ă©tait publiĂ©. 

    Dans le cas de failles d’ores et dĂ©jĂ  exploitĂ©es, lĂ  encore le dĂ©lai initial pour patcher la vulnĂ©rabilitĂ© est conservĂ©, soit 7 jours aprĂšs notification de la part de Project Zero, en comptant un tout nouveau sursis de trois jours accordĂ© par Google aux dĂ©veloppeurs. Si la faille n’est pas corrigĂ©e dans ce dĂ©lai, les dĂ©tails techniques sont publiĂ©s mais en cas de publication d’un correctif, Google attendra Ă  nouveau 30 jours. 

    Attention, les sursis accordĂ©s par Google sont dĂ©comptĂ©s dans ces 30 jours avant publication. Ainsi, une faille patchĂ©e au 100Ăšme jour aprĂšs notification verra ses dĂ©tails publiĂ©s au jour 120. Project Zero avait dĂ©cidĂ© l’an dernier de ce cycle de 90 jours afin de laisser le temps aux fournisseurs de dĂ©velopper et dĂ©ployer leurs correctifs. 

    Donner du temps aux fournisseurs et aux développeurs

    “Cependant, dans la pratique, nous n'avons pas observĂ© de changement significatif dans les dĂ©lais de dĂ©veloppement des correctifs et nous avons continuĂ© Ă  recevoir des commentaires des fournisseurs indiquant qu'ils Ă©taient prĂ©occupĂ©s par la publication publique de dĂ©tails techniques sur les vulnĂ©rabilitĂ©s et les exploits avant que la plupart des utilisateurs aient installĂ© le correctif” explique Project Zero dans un post de blog.

    D’oĂč ce changement de politique afin de laisser plus de temps, aux dĂ©veloppeurs comme aux utilisateurs. “Les fournisseurs disposeront dĂ©sormais de 90 jours pour le dĂ©veloppement des correctifs et de 30 jours supplĂ©mentaires pour l'adoption des correctifs” Ă©crit l’équipe de chercheurs en sĂ©curitĂ© de Google. Qui ajoute qu’il s’agit d’un “point de dĂ©part” qui sera susceptible d’ĂȘtre “rĂ©duit progressivement”