Google

  • Apple suspend les ventes de ses produits en Russie

    Apple plie bagage et annonce la fin des ventes de ses produits sur le territoire de la FĂ©dĂ©ration de Russie, et la limitation d’accĂšs Ă  certains de ses services.

  • BientĂŽt une connexion sans mot de passe ?

    Apple, Google et Microsoft travaillent au dĂ©ploiement d’une mĂ©thode universelle de connexion basĂ©e sur la norme d’authentification FIDO. Cette fonctionnalitĂ© doit permettre aux consommateurs de se connecter sur le web sans avoir besoin de mot de passe. 

  • Code Assist : Google renomme et enrichit son assistant IA pour le code

    A l’occasion de sa confĂ©rence Next, Google a prĂ©sentĂ© Code Assist, la nouvelle itĂ©ration de son assistant de code anciennement connu sous le nom de Codey. Il bĂ©nĂ©ficie de l’ensemble des avancĂ©es de Gemini 1.5 Pro et de fonctionnalitĂ©s inĂ©dites.

  • CybersĂ©curité : les gĂ©ants du numĂ©rique sortent le chĂ©quier

    C’est Ă  qui investira le plus. Microsoft, Google, IBM ou encore Apple ont rencontrĂ© hier Joe Biden lors d’une rĂ©union dĂ©diĂ©e Ă  la cybersĂ©curitĂ©. Depuis, les gĂ©ants rivalisent d’annonces et de dizaines de milliards de dollars pour permettre aux Etats-Unis de faire face Ă  la menace cyber.

  • Databricks partenaire de Google

    AprÚs sa récente levée de fonds de 1 milliard de dollars, Databricks annonce un partenariat stratégique avec Google Cloud.

    Google Cloud et Databricks annoncent un partenariat permettant de fournir la plateforme de Databricks sur Google Cloud Ă  l’échelle mondiale. Dans le cadre de ce partenariat, les entreprises peuvent dĂ©sormais crĂ©er une architecture Lakehouse pour la data ingĂ©nierie, la data science, le machine learning, et l’analytique sur l’infrastructure mondiale de Google Cloud. Databricks sur Google Cloud sera Ă©troitement intĂ©grĂ© Ă  la plateforme ouverte de Google BigQuery et tirera parti de Google Kubernetes Engine (GKE), permettant ainsi pour la premiĂšre fois Ă  leurs clients de dĂ©ployer Databricks dans un environnement entiĂšrement conteneurisĂ©.

    La disponibilitĂ© de Databricks sur Google Cloud permet aux clients de se procurer rapidement Databricks sur l’infrastructure mondiale de Google Cloud avec les contrĂŽles de sĂ©curitĂ© et de protection des donnĂ©es requis pour les industries hautement rĂ©glementĂ©es, et avec la possibilitĂ© d'adapter rapidement l'usage en fonction des besoins de l'entreprise. De plus, les clients pourront bientĂŽt dĂ©ployer Databricks Ă  partir de Google Cloud Marketplace, ce qui simplifiera les achats et la gestion des utilisateurs, et permettra une authentification et une facturation uniques. La solution fournit de plus des connecteurs prĂȘts Ă  l’emploi pour une intĂ©gration simple et rapide de Databricks Ă  BigQuery, Google Cloud Storage, Looker et Pub/Sub et l'entraĂźnement de modĂšles rapide et extensible avec AI Platform en utilisant les workflows de donnĂ©es crĂ©Ă©s dans Databricks, et le dĂ©ploiement simplifiĂ© des modĂšles conçus dans Databricks en utilisant AI Platform Prediction.

    L'architecture de Databricks.
  • Donald Trump porte plainte contre les rĂ©seaux sociaux

    L’ex-prĂ©sident des États-Unis a dĂ©cidĂ© de porter plainte contre les patrons respectifs de Facebook, Twitter et Google pour « censure illĂ©gale, inconstitutionnelle Â» aprĂšs qu’ils aient successivement dĂ©cidĂ© de le bannir Ă  la suite de l’insurrection du Capitole, Ă  Washington.

    Il n’en a pas fini avec eux. AprĂšs avoir Ă©tĂ© banni de l’ensemble des plateformes de rĂ©seaux sociauxpour incitation Ă  la haine Ă  la suite des dĂ©bordements du Capitole, Ă  Washington, le 6 janvier 2021, Donald Trump entend bien se dĂ©fendre.

    L’ancien prĂ©sident des États-Unis a annoncĂ© dĂ©poser plainte contre Twitter, Facebook et Google et leurs patrons respectifs pour « censure illĂ©gale, inconstitutionnelle Â», Ă  l’occasion d’une confĂ©rence de presse, en Floride, mercredi.

    « Aujourd’hui, je dĂ©pose, en tant que principal reprĂ©sentant, une action collective majeure en justice contre les gĂ©ants de la tech comprenant Facebook, Google et Twitter, ainsi que leurs patrons Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey Â»,a-t-il annoncĂ©.

    Attaquer plutĂŽt que contourner

    « Nous allons [leur] faire rendre des comptes », a-t-il Ă©galement dĂ©clarĂ©. De nombreux experts interrogĂ©s par diffĂ©rents organes de presse amĂ©ricains ont tĂ©moignĂ© de leur scepticisme face aux chances de succĂšs infimes du dossier, arguant qu’en tant qu’entreprises privĂ©es, celles-ci avaient tout contrĂŽle sur leur politique de modĂ©ration de contenu.

    Si Donald Trump tente sa chance du cĂŽtĂ© de l’appareil lĂ©gislatif amĂ©ricain, c’est que sa tentative de retrouver sa popularitĂ© et visibilitĂ© hors des canaux traditionnels proposĂ©s par ces trois entreprises s’est avĂ©rĂ©e un Ă©chec cuisant. « From The Desk Of Donald Trump Â», un rĂ©seau social montĂ© le 4 mai dernier, a fait pshitt en Ă  peine quelques semaines.

    Le 5 mai, Facebook avait, par ailleurs, prolongé le bannissement de Trump.

  • DonnĂ©es personnelles : Google visĂ© par des plaintes d’associations de consommateurs

    Des organisations de dĂ©fense des consommateurs reprochent Ă  Google d’inciter les utilisateurs Ă  « autoriser un traitement Ă©tendu et invasif Â» de leurs donnĂ©es personnelles.

  • Droits voisins : Google Ă©cope d’une amende de 500 millions d’euros

    Parce qu’il n’a pas respectĂ© les injonctions prises l’an dernier par l’AutoritĂ© de la Concurrence quant Ă  ses nĂ©gociations avec les Ă©diteurs de presse, le gĂ©ant de Mountain View vient d’écoper d’une douloureuse de 500 millions d’amende, assortie d’une injonction de se plier aux ordres de l’AutoritĂ©, sous astreinte de 900 000 euros par jour de retard.

    Lorsque Google avait, en 2019, dĂ©cidĂ© de se conformer Ă  la loi française et au droit europĂ©en en cessant d’afficher extraits d’articles, photos et vidĂ©o sur ces services Ă  moins que les Ă©diteurs de presse ne lui en donnent l’autorisation Ă  titre gracieux, ces derniers ont vu rouge. D’autant que voilĂ  des annĂ©es que le milieu de la presse et le gĂ©ant de Mountain View se livrent un bras de fer fĂ©roce sur la question des droits voisins, en France comme ailleurs dans le monde.

    L’AutoritĂ© de la Concurrence avait Ă©tĂ© saisie par le Syndicat des Ă©diteurs de presse magazine, l'Alliance de Presse d'information GĂ©nĂ©rale et l'Agence France Presse Ă  la fin de l’étĂ© 2020. ConsidĂ©rant les pratiques de Google « susceptibles de constituer un abus de position dominante » et « qu’il portait une atteinte grave et immĂ©diate au secteur de la presse », l’AutoritĂ© avait en urgence imposĂ© Ă  l’AmĂ©ricain une sĂ©rie d’injonctions, confirmĂ©es en octobre 2020 par la Cour d’appel de Paris.

    Lourde amende

    Mais Google n’a pas respectĂ©, et ce de maniĂšre dĂ©libĂ©rĂ©e, quatre des sept injonctions, constate aujourd’hui l’AutoritĂ© de la Concurrence. « Le non-respect d’une injonction constitue en soi, une pratique d’une gravitĂ© exceptionnelle Â» Ă©crit l’AutoritĂ©, qui prononce une sanction lourde Ă  l’encontre du gĂ©ant : 500 millions d’euros d’amende, le tout assorti d’une astreinte de respecter les injonctions sous deux mois, Ă  hauteur de 300 000 euros par jour de retard et par plaignant, soit la bagatelle de 900 000 euros le jour de retard.

    L’AutoritĂ© explique s’ĂȘtre « appuyĂ©e [
] sur une instruction contradictoire approfondie »pour parvenir Ă  cette dĂ©cision. Sur l’injonction 1, soit l’obligation de « nĂ©gocier de bonne foi dans les conditions fixĂ©es par l'article L. 218-4 du CPI et selon des critĂšres objectifs, transparents et non discriminatoires », elle a constatĂ© que Google a imposĂ© aux Ă©diteurs que les nĂ©gociations portent sur un partenariat global, Showcase, par lequel les Ă©diteurs se voient offrir de nouveaux services en Ă©change de l’abandon pur et simple de la compensation financiĂšre sous-tendue par les droits voisins.

    Showcase must go on

    RĂ©duisant les nĂ©gociations au seul programme Showcase et aux revenus issus de Google Search Ă  l’exclusion de tous les autres services de Google, le gĂ©ant a mĂ©prisĂ© aussi bien la loi que les injonctions. De mĂȘme, en refusant de nĂ©gocier, et donc de rĂ©munĂ©rer les titres de presse ne disposant pas d’une certification Information Politique et GĂ©nĂ©rale, Mountain View a fait « une interprĂ©tation de mauvaise foi Â» du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle. Pis encore, Google a exclu de la nĂ©gociation les agences de presse, lĂ  encore pour des motifs fallacieux.

    L’injonction 2 portait quant Ă  elle sur l’information apportĂ©e aux Ă©diteurs quant Ă  « une Ă©valuation transparente de la rĂ©munĂ©ration due ». Or Google a procĂ©dĂ© en excluant tout autre revenu gĂ©nĂ©rĂ© par des services autres que Google Search, en fournissant les informations tardivement et surtout insuffisantes Ă  faire le lien entre l’usage des contenus par Google, les revenus qu’il en tire et les propositions financiĂšres aux Ă©diteurs.

    Une stratégie délibérée, élaborée et systématique

    L’injonction 5 obligeait Google Ă  la neutralitĂ© « sur les modalitĂ©s d’indexation, de classement et de prĂ©sentation des contenus protĂ©gĂ©s des Ă©diteurs et agences de presse Â». Sauf que le gĂ©ant a liĂ© les nĂ©gociations Ă  son programme de partenariat Showcase, conditionnant de facto la rĂ©munĂ©ration des Ă©diteurs Ă  l’acceptation des conditions contractuelles de Showcase « et Ă  renoncer Ă  une nĂ©gociation portant spĂ©cifiquement sur les utilisations actuelles des contenus protĂ©gĂ©s, qui Ă©tait l’objet des Injonctions Â».

    Enfin, l’injonction 6 portait sur « l’obligation de neutralitĂ© des nĂ©gociations relatives aux droits voisins vis-Ă -vis de toute autre relation Ă©conomique qu’entretiendrait Google avec les Ă©diteurs et agences de presse Â».  Si l’injonction 1 est sans doute la plus importante, celle-ci devait empĂȘcher Google d’abuser de sa position dominante sur le marchĂ© de la recherche en ligne. Or les discussions Ă©taient unilatĂ©ralement liĂ©es Ă  Showcase, qui « ne se limite pas Ă  un nouveau format d’affichage des contenus protĂ©gĂ©s, mais constitue un nouveau service, qui n’existait pas lors de l’adoption des mesures conservatoires, et qui repose par ailleurs sur de nouvelles obligations mises Ă  la charge des Ă©diteurs de presse Â».

    Avec quatre injonctions enfreintes sur sept, « le comportement de Google relĂšve d’une stratĂ©gie dĂ©libĂ©rĂ©e, Ă©laborĂ©e et systĂ©matique de non-respect de l’Injonction 1 et apparaĂźt comme la continuation de la stratĂ©gie d’opposition de Google, mise en place depuis plusieurs annĂ©es, pour s’opposer au principe mĂȘme des droits voisins Â». Pour la PrĂ©sidente de l’AutoritĂ©, Isabelle de Silva, cette amende tient compte « de l’exceptionnelle gravitĂ© des manquements constatĂ©s et de ce que le comportement de Google a conduit Ă  diffĂ©rer encore la bonne application de la loi sur les droits voisins, qui visait Ă  une meilleure prise en compte de la valeur des contenus des Ă©diteurs et agences de presse repris sur les plateformes Â», et de promettre la vigilance de l’AutoritĂ© sur la bonne application de la dĂ©cision par Google.

  • En un an, la pandĂ©mie a fait flamber la fortune des milliardaires amĂ©ricains de la Tech

    Les milliardaires amĂ©ricains ont gagnĂ© 1300 milliards de dollars entre mars 2020 et mars 2021, selon une Ă©tude de l’Institute For Policy Studies. Dix des treize plus grosses Ă©volutions concernent des chefs d’entreprises Tech, captant plus d’un tiers des bĂ©nĂ©fices. Elon Musk est en tĂȘte du classement avec plus de 550 % d’augmentation.

    En mars dernier, la quasi totalitĂ© de la planĂšte se retrouvait confinĂ©e dans un effort des pouvoirs politiques de tenter de stopper une pandĂ©mie de coronavirus devenue hors de contrĂŽle. En un an, ce bouleversement planĂ©taire a changĂ© de nombreuses variables, allant des aspects sanitaires aux questions Ă©conomiques, en passant par la technologie. Une variable, pourtant, continue d’emprunter le mĂȘme chemin aux États-Unis.

    Les richesses des milliardaires amĂ©ricains se sont accrues de 1300 milliards de dollars en mars 2020 et mars 2021, a conclu une Ă©tude de l’Institute For Policy Studies dans un fichier Excel mis le ligne le en fin de semaine derniĂšre, soit une augmentation de 44 % de leur richesse totale. Le classement montre aussi l’emprise des industries de la Tech dans la captation des richesses, avec dix des treize plus fortes Ă©volutions de richesse favorables aux chefs d'entreprises Ă  la tĂȘte de Google, Tesla, Facebook et Microsoft.

    Elon Musk en mode fusée

    Elon Musk est le leader de ce classement avec une augmentation de 558,9 % et portĂ© par une annĂ©e 2020 qui l’a vu un temps dĂ©passer Jeff Bezos et devenir l’homme le plus riche du monde, selon CNBC dans un article de janvier dernier mais ce que ce classement infirme. Sa fortune estimĂ©e est passĂ©e de 24 Ă  162 milliards de dollars.

    Suit Jeff Bezos, classé premiÚre fortune mondiale avec 182 milliards de dollars, et une augmentation annuelle de 65 milliards et Mark Zuckerberg, troisiÚme. La premiÚre femme de ce classement est Mackenzie Scott, romanciÚre et ancienne épouse de Jeff Bezos, avec une augmentation de 17 milliards de dollars.

    Parmi les quinze plus fortes Ă©volutions de fortune, le classement liste dix chefs d’entreprises dans le secteur de la Tech. Elon Musk, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg, donc. Suivent Larry Page et Sergey Brin, Bill Gates, Michael Dell et Steve Ballmer.

  • Facebook envisagerait de changer de nom d'entreprise

    Mark Zuckerberg devrait annoncer un changement de nom pour Facebook d'ici au 28 octobre, à l'occasion de sa conférence annuelle Connect, rapporte The Verge. Son patron chercherait un nom autour de la métaverse, désormais son nouveau projet d'ambition. Mais il pourrait aussi servir à ne plus l'associer à un réseau social devenu cible de critiques répétées ces derniÚres années.

  • Facebook sous le feu des critiques du gouvernement australien

    Le gouvernement australien est trĂšs remontĂ© aprĂšs la dĂ©cision temporaire de l’entreprise de censurer toute publication d’organes de presse. Le gĂ©ant californien entend protester contre une loi visant Ă  le contraindre Ă  payer des droits auprĂšs des Ă©diteurs.

    Des millions d’Australiens ont Ă©tĂ© privĂ©s d’informations sur Facebook en fin de semaine derniĂšre aprĂšs que les principaux organes de presse et certains sites gouvernementaux aient Ă©tĂ© incapables d’afficher leur page sur le rĂ©seau social.

    Car la panne est en fait la consĂ©quence d’une dĂ©cision prise par Facebook qui a bloquĂ© l’accĂšs Ă  plusieurs organes de presse les jeudi et vendredi 18 et 19 fĂ©vrier, s’attirant les foudres du gouvernement qui a dĂ©cidĂ© en reprĂ©sailles de retirer toutes ses publicitĂ©s du site, lundi 22 fĂ©vrier, ont rapportĂ© de nombreux mĂ©dias.

    « Les actions de Facebook ayant consistĂ© Ă  mettre fin Ă  son amitiĂ© avec l’Australie aujourd’hui, en coupant des services essentiels d’urgence et d’information en matiĂšre de santĂ©, sont aussi arrogantes que dĂ©cevantes »,a commentĂ© le Premier ministre australien Scott Morrison, citĂ© par la correspondante australienne du Monde.

    Face au tollé, Facebook a rapidement rétabli les pages et invoqué une erreur de manipulation concernant certains des sites gouvernementaux affectés.

    Débat autour de la gratuité

    Facebook entend protester contre une loi adoptĂ©e par le Parlement australien qui souhaite le contraindre Ă  rĂ©munĂ©rer les Ă©diteurs des contenus qu’il reprend.

    Le gouvernement australien veut y introduire un code de conduite et rĂ©gulariser les rĂšgles du jeu entre les organes de presse et les gĂ©ants de la Tech comme Facebook ou Google, les deux premiĂšres entreprises concernĂ©es. 52 % des Australiens admettent utiliser les rĂ©seaux sociaux pour s’informer selon le Reuters Digital News Report 2020 lorsque Facebook et Google captent plus de 80 % des recettes publicitaires.

    Facebook considĂšre que « la loi interprĂšte mal la relation entre la plateforme et ses Ă©diteurs Â», a-t-il expliquĂ© dans un article de blog, ajoutant qu’il a Ă©tĂ© laissĂ© face Ă  un choix difficile : « essayer de respecter une loi qui ignore les rĂ©alitĂ©s de cette relation ou couper les services en Australie. Nous avons choisi la seconde solution. Â»

    Facebook s’est trouvĂ© un alliĂ© de choix en la personne de Timothy Berners-Lee, l’inventeur d’Internet et scientifique britannique, qui considĂšre que la dĂ©cision du gouvernement australien de faire payer pour de l’actualitĂ© marquerait un dangereux prĂ©cĂ©dent capable de rendre l’Internet ingĂ©rable, rapporte The Associated Press.

    Également concernĂ© par la loi, Google a acceptĂ© un partenariat avec trois organes de presse australiens tout comme il l'a fait en France en janvier dernier.

  • France : Google condamnĂ© Ă  payer une amende de 2 millions d’euros

    Le gĂ©ant de Mountain View a Ă©tĂ© condamnĂ© pour pratiques commerciales abusives envers des dĂ©veloppeurs d’applications mobiles.

  • Gestion des APIs : Google lance Apigee X

    Google annonce une nouvelle version de sa plateforme de gestion des APIs

    Apigee X s'appuie sur le CDN de Google pour optimiser la disponibilité et la performance des APIs. L'utilisateur peut déployer son API dans 24 régions et améliorer le caching sur plus de 100 points de présence. La plateforme offre une approche intégrée pour sa sécurité et permet d'utiliser Cloud Armor, le WAF (Web Application Firewall) de Google et la solution de gestion des identités et des accÚs Cloud Identity and Access Management, toujours de Google.

    Le contrĂŽle sur les donnĂ©es chiffrĂ©es gĂ©nĂ©rĂ©es par CMEK, le gestionnaire des clĂ©s de chiffrement de Google, est renforcĂ© pour les administrateurs tout en leur permettant de stocker les donnĂ©es dans la rĂ©gion de leur choix et de contrĂŽler le rĂ©seau par lequel l'utilisateur va accĂ©der Ă  ces donnĂ©es par les services de contrĂŽle VPC qui permettent de limiter les risques d'exfiltration de donnĂ©es Ă  partir de services Google Cloud tels que Cloud Storage et BigQuery.

    La plateforme présente des fonctions d'automatisation qui s'appuient sur les éléments d'apprentissage machine et d'intelligence artificielle de Google pour analyser l'historique des métadonnées de l'API pour détecter des anomalies ou comprendre que c'est un pic saisonnier. La solution assure de plus la conformité laissant ainsi les administrateurs ou les personnes en charge de la sécurité s'occuper de tùches moins triviales.

    Vue du suivi des traces offline dans Apigee.
  • Google : les raisons de la panne

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    Lundi 14 décembre, la majeure partie des services de Google est tombée en panne. Les raisons de ce dysfonctionnement, qui a duré 40 minutes, une éternité pour certains, sont désormais expliquées par le géant de Mountain View, qui désigne comme coupable son systÚme d'authentification.

    Le 14 dĂ©cembre, pendant prĂšs de 50 minutes, bon nombre de services Google sont tombĂ©s en rade. Gmail, YouTube, Doc, Drive, Agenda ou encore Sheets, ainsi que certains outils entreprises, Ă  l’instar de Google Cloud Console ou de Google Workspace Ă©taient inaccessibles, tandis que BigQuery et GKE (Google Kubernetes Engine) tournaient au ralenti. Leur point commun ? Tous utilisent le systĂšme d’authentification Google OAuth.

    Le service Google User ID gĂšre un identifiant unique pour chaque compte Google ainsi que les informations d'authentification pour les jetons et cookies OAuth. Les donnĂ©es de compte sont stockĂ©es dans une base de donnĂ©es distribuĂ©e qui utilise les protocoles Paxos pour coordonner les mises Ă  jour de ces informations, rejetant les requĂȘtes lorsqu’il dĂ©tecte des donnĂ©es obsolĂštes, sĂ©curitĂ© oblige. 

    La faute Ă  Paxos

    Cela dit, Google signale qu’il utilise une suite d’outils pour automatiser la gestion des quotas des ressources qu’il alloue Ă  ses diffĂ©rents services. Or, alors qu’il migre vers un nouveau systĂšme de quotas en octobre, certains des anciens Ă©lĂ©ments de quotas sont laissĂ©s en place, signalant Ă  tort l’usage pour l’User ID Service Ă  0. Soit un scĂ©nario dit “à charge nulle” que ne couvrait pas les mĂ©canismes de sĂ©curitĂ© en place. 

    AprĂšs une pĂ©riode “de grĂące” sur l’application des restrictions de quotas dans le cadre de cette migration, qui retarde la catastrophe, l’automatisation reprend son cours, avec une soudaine rĂ©duction des quotas des services dont l’utilisation est signalĂ©e Ă  0. Ce qui diminue le quota autorisĂ© pour le service d'identification de l'utilisateur. “Peu de temps aprĂšs, la majoritĂ© des opĂ©rations de lecture sont devenues obsolĂštes, ce qui a entraĂźnĂ© des erreurs lors des recherches d'authentification” Ă©crit Mountain View

    “Par consĂ©quent, nous n'avons pas pu vĂ©rifier que les demandes des utilisateurs Ă©taient authentifiĂ©es et affichions des erreurs 5xx sur pratiquement tout le trafic authentifiĂ©â€ poursuit Google. Bilan, des taux d’erreur Ă©levĂ©s sur l’ensemble des services grand public de Google, et sur une partie des outils de Google Cloud. 

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  • Google a finalisĂ© le rachat de Mandiant

    Les deux entitĂ©s ambitionnent de fournir une suite d’opĂ©ration de sĂ©curitĂ© de bout Ă  bout au sein de Google Cloud.

  • Google Ă  nouveau Ă©pinglĂ© par la Commission europĂ©enne

    La Commission europĂ©enne a ouvert une enquĂȘte pour pratiques anticoncurrentielles dans la publicitĂ© en ligne Ă  l’encontre de Google. La deuxiĂšme fois en quatre ans.

    Bis repetita. Quatre ans aprĂšs l’avoir condamnĂ© Ă  2,4 milliards d’euros d’amende pour abus de position dominante sur le terrain des comparateurs de prix e-commerce et pour laquelle Google a fait appel en 2019, voici que la Commission europĂ©enne revient mettre son nez dans les affaires de Google.

    La CE a ouvert une enquĂȘte pour abus de pratiques anticoncurrentielles en matiĂšre d’affichage de publicitĂ© en ligne, a-t-elle annoncĂ© dans un communiquĂ©, mardi 22 juin. Google "est prĂ©sent Ă  presque tous les niveaux de la chaĂźne de fourniture en ce qui concerne l'affichage publicitaire en ligne. Nous craignons (qu'il) n'ait rendu l'exercice d'une concurrence (...) plus difficile pour les services (...) concurrents", a dĂ©clarĂ© la commissaire europĂ©enne Ă  la Concurrence, Margrethe Vestager.

    Google Ad dans la ligne de mire

    La Commission europĂ©enne a Ă©galement annoncĂ© se concentrer sur plusieurs services de Google, dont Display & Video 360 ou encore Google Ad, deux services publicitaires sur la plateforme YouTube. Elle se concentrera Ă©galement sur l’utilisation d’AdX ou certaines restrictions Ă©mises par Google quant Ă  la collecte de donnĂ©es de la part de tiers.

    Aucune date de fin de procĂ©dure n’a Ă©tĂ© communiquĂ©e. Google a dĂ©clarĂ© qu’il coopĂšrerait de maniĂšre constructive avec la Commission europĂ©enne.

    Au dĂ©but du mois de juin, l'AutoritĂ© de la concurrence, autoritĂ© administrative française chargĂ©e de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles, avait dĂ©jĂ  condamnĂ© Google Ă  une amende de 220 millions d’euros pour abus de position dominante sur le secteur de la publicitĂ© en ligne.

  • Google abandonne son app Shopping

    Le gĂ©ant de Mountain View lĂąche la trĂšs peu connue application Google Shopping. D’abord en catimini, puis en annonçant officiellement la fin du support de cette app Android et iOS.

    Google Shopping est bien connue, ne serait-ce que pour ses apparitions rĂ©pĂ©tĂ©es lors de recherches via le moteur de Mountain View ou pour l’amende infligĂ©e Ă  Google par la Commission europĂ©enne. NĂ©anmoins l’application mobile dĂ©diĂ©e est, quant Ă  elle, passĂ©e inaperçue. Tant et si bien que, faute de public, l’éditeur a dĂ©cidĂ© de l’abandonner.

    Et ce sans tambours ni trompettes, puisque la derniĂšre version de l’application affiche le message « Something went wrong », renvoyant les utilisateurs vers la version web du comparateur de prix de Google. Ce changement rapportĂ© par le site spĂ©cialisĂ© XDA a par la suite Ă©tĂ© confirmĂ© par Google.

    Tout dans le navigateur

    « Dans les prochaines semaines, nous ne prendrons plus en charge l'application Shopping » explique Google dans un communiquĂ©. Il n’explique pas pour autant les raisons de cet abandon. D’autant que l’application compte, sur Android, un million de tĂ©lĂ©chargements. Mais le gĂ©ant semble vouloir privilĂ©gier l’outil Shopping dans son navigateur.

    « Toutes les fonctionnalitĂ©s offertes aux utilisateurs par l'application sont disponibles dans l'onglet Shopping. Nous continuerons Ă  dĂ©velopper des fonctionnalitĂ©s dans l'onglet Shopping et d'autres supports Google, y compris l'application Google, qui permettent aux internautes de dĂ©couvrir et d'acheter facilement les produits qu'ils aiment » se contente d’ajouter Google.

  • Google achĂšte Dataform

    TrĂšs discrĂštement, Google, par sa division Google Cloud, vient de reprendre une start-up anglaise, Dataform, qui dĂ©veloppe un « OS » pour les entrepĂŽts de donnĂ©es. Aucun dĂ©tail n’a Ă©tĂ© donnĂ© sur la transaction.


    Guillaume-Henri Huon, CEO et co-fondateur de Dataform

    CrĂ©Ă©e il y a 3 ans, la sociĂ©tĂ© Dataform Ă©tait dĂ©jĂ  partenaire de Google Cloud. Dataform s’était donnĂ© pour mission de dĂ©velopper un logiciel de gestion complet des flux de donnĂ©es des entrepĂŽts de donnĂ©es dans un seul workflow unifiĂ©. Ce workflow dĂ©bute dĂšs la prĂ©paration des donnĂ©es brutes avant leur transformation afin de les rendre utilisables dans les entreprises.

    Un seul problĂšme pour Dataform, l’entreprise n’avait pas assez de ressources pour dĂ©velopper ses idĂ©es et produits. Il est apparu que la force de frappe des Ă©quipes expĂ©rimentĂ©es de Big Query et de Cloud Analytics combinĂ©e aux idĂ©es de Dataform pouvait fournir une solution excellente. La sociĂ©tĂ© n’a, Ă  ce jour, levĂ© qu’un fond d’amorçage de 2 M$ selon Crunchbase.

    Si des changements sont Ă  prĂ©voir Ă  l’avenir, la solution de Dataform va continuer Ă  ĂȘtre gratuite. Les clients existants vont ĂȘtre migrĂ©s vers ce programme de gratuitĂ©. La solution va principalement se concentrer sur le support de Big Query et va travailler de maniĂšre trĂšs proche avec les Ă©quipes de Google Cloud Analytics pour dĂ©velopper la vision de Dataform dans Google Cloud.

  • Google admet des discriminations salariales et Ă  l'embauche et versera 2,5 M$ aux victimes

    Le géant américain a accepté de payer 2,5 millions de dollars aprÚs la découverte de discriminations salariales envers les femmes et les membres de la communauté asiatique.

    La facture n’est peut ĂȘtre qu’une infime goutte d’eau dans les ocĂ©ans de revenus de Google mais elle est a permis de mettre en lumiĂšre l’existence d’un systĂšme discriminatoire Ă  l’encontre de certains employĂ©s de certains de ses Ă©tablissements.

    Google a conclu un accord avec le DĂ©partement du Travail amĂ©ricain (Department of Labor - DOL) et acceptĂ© de payer 2,5 millions de dollars de compensations salariales aprĂšs que ce dernier a dĂ©couvert l’existence de discriminations salariales ainsi qu’à l’embauche envers les femmes et des membres de la communautĂ© asiatique, le DOL a-t-il rĂ©vĂ©lĂ© dans un communiquĂ© de presse, le 1er fĂ©vrier.

    Les ingénieures touchées

    Le DOL a conclu qu’un systĂšme de discrimination salariale affectait particuliĂšrement les femmes ingĂ©nieures des Ă©tablissements de Mountain View, Seattle et Kirkland, dans l’État de Washington et qu'il existait des pratiques de discrimination Ă  l’embauche Ă  l’encontre des femmes et des membres de la communautĂ© asiatique Ă  San Francisco, Sunnyvale et Kirkland.

    L’amende est divisĂ©e en deux parties : 1,3 million de dollars seront reversĂ©es Ă  2565 femmes ayant subi des discriminations salariales et 1,2 million seront allouĂ©s Ă  1757 femmes et 1219 Asiatiques, tous candidats pour des postes d’ingĂ©nieurs chez Google.

    Google devra également allouer un fonds de 1,25 million de dollars visant à garantir un systÚme de rémunération équitable de ses ingénieurs à Kirkland, Mountain View, Seattle et New York pour les cinq prochaines années.

    Un contexte tendu

    Cette amende tĂ©moigne d’un effort supplĂ©mentaire des pouvoirs publics amĂ©ricains de rĂ©guler davantage l’une des entreprises du Big Tech aprĂšs l’ouverture d’un enquĂȘte pour abus de position dominante contre Google par le dĂ©partement de la justice amĂ©ricain en octobre dernier ainsi que contre Facebook par la Federal Trade Commission, en dĂ©cembre dernier.

    La dĂ©cision du DOL tombe Ă©galement dans un contexte de forte remise en question des pratiques de l’entreprise. En janvier dernier, 227 salariĂ©s d’Alphabet – maison-mĂšre de Google – avaient formĂ© un syndicat ouvert aux employĂ©s et travailleurs contractuels pour protester contre plusieurs dĂ©cisions controversĂ©es de la direction.

    Une agence fédérale avait également épinglé Google pour surveillance de ses employés.

  • Google ajoute des fonctions Zero Trust Ă  Remote Access

    Google annonce la disponibilité générale de BeyondCorp Enterprise, une offre de produits de protection zéro confiance de Google, qui étend et remplace BeyondCorp Remote Access.

    La solution profite des années d'expérience de Google. BeyondCorp Enterprise est d'ailleurs la solution utilisée en interne par Google. Sunil Potti, vice-président dans le département Cloud Security chez Google et directeur général, résume les différentes fonctions de BeyondCorp Enterprise : "la solution combine les fonctions de sécurité embarquées dans Chrome, des fonctions de proxy, de protection de trafic en provenance d'Internet, applique les politiques de sécurité dans le Cloud s'appuyant sur le contrÎle d'identité et des accÚs et analyse le contexte d'utilisation".

    ConcrĂštement la solution propose une protection embarquĂ©e contre les menaces pesant sur les donnĂ©es, Ces fonctions nouvellement ajoutĂ©es Ă  Chrome, prĂ©viennent les pertes de donnĂ©es malveillantes ou involontaires, tout comme leur exfiltration et leur infection par des logiciels malveillants du rĂ©seau vers le navigateur. Une authentification forte rĂ©sistante au phishing assure que les utilisateurs sont bien ceux qu'ils prĂ©tendent ĂȘtre. Une autorisation continue pour chaque interaction entre un utilisateur et une ressource protĂ©gĂ©e par BeyondCorp est mise en oeuvre. Une sĂ©curitĂ© de bout en bout, de l'utilisateur Ă  l'application et de l'application Ă  l'application (y compris la microsegmentation), inspirĂ©e de l'architecture BeyondProd est assurĂ©e. Une gestion du cycle de vie des certificats SSL de confiance publique pour les terminaux BeyondCorp connectĂ©s Ă  l'internet est automatisĂ©e grĂące aux services Google Trust Services.

    Une alliance avec les éditeurs spécialisés

    Une alliance de divers partenaires de la solution permet aux clients de tirer parti des contrÎles existants pour une adoption simplifiée de la technologie tout en ajoutant des fonctionnalités et des renseignements clés qui leur permettent de prendre de meilleures décisions en matiÚre d'accÚs. Check Point, Citrix, CrowdStrike, Jamf, Lookout, McAfee, Palo Alto Networks, Symantec, Tanium et VMware sont membres de cette Alliance.

    Par exemple, Tanium vĂ©rifie Ă  la fois l'identitĂ© de l'utilisateur et le niveau de sĂ©curitĂ© du matĂ©riel utilisĂ© pour accĂ©der Ă  une application protĂ©gĂ©e par BeyondCorp Enterprise au moyen de sa plate-forme CASB (Cloud Access Security Broker). JĂ©rĂŽme Warot VP et Technical Account Manager chez Tanium France, prĂ©cise : "plutĂŽt que de faire eux-mĂȘmes, les Ă©quipes de Google ont prĂ©fĂ©rĂ© discuter avec d'autres Ă©diteurs sur ce qu'ils font trĂšs bien".

    Les différentes fonctions dans BeyondCorp Enterprise.