Ethereum

  • L’Ethereum proof-of-stake dans quelques mois

    Le passage pour une cryptomonnaie d'un algorithme proof-of-work (PoW) Ă  proof-of-stake (PoS) signifie une rĂ©duction sensible de son coĂ»t Ă©nergĂ©tique pour l’environnement, de l'ordre de 100% annonce une Ă©tude.

    L’environnement est un facteur d’intĂ©rĂȘt grandissant dans le monde des cryptomonnaies. Le rĂ©cent retro-pĂ©dalage d’Elon Musk quant Ă  l’ouverture des paiements en bitcoins pour l’achat de Tesla le week-end dernier, arguant du coĂ»t Ă©cologique trop Ă©levĂ© de chaque transaction, en est l’un des exemples les plus rĂ©cents.

    L’Ethereum, la seconde cryptomonnaie la plus populaire du marchĂ©, s’apprĂȘte Ă  passer d'un algorithme de « proof-of-work Â» Ă  « proof-of-stake Â» dans les prochains mois, a annoncĂ© l’Ethereum Foundation dans un article de blog le 18 mai. L'entreprise a Ă©tĂ© intitulĂ© « The Merge Â», nom censĂ© qualifier le passage de l’un Ă  l’autre.

    « Au total, un Ethereum proof-of-stake consomme quelque chose de l’ordre de 2,62 mĂ©gawatt. Ce n’est plus l’échelle d’un pays, d’une province, ni mĂȘme d’une ville mais d’un ensemble de 2000 foyers amĂ©ricains Â», indique Carl Beekhuisen, auteur de l’article. Pour la planĂšte, il s’agit d’une diminution du coĂ»t Ă©nergĂ©tique de chaque transaction de 99,95 %.

    Bon espoir pour le futur

    L’Ethereum consomme actuellement l’équivalent de 50 Twh par an, soit la production du Portugal, et quelques 88 KWh par transaction selon Digiconomist, un site rĂ©pertoriant l’impact Ă©cologique des cryptomonnaies.

    A titre de comparaison, le Bitcoin consomme 119 TWh d’électricitĂ© par an, l’équivalent de la production des Pays-Bas et 1173 KWh par transaction, soit l’équivalent de la consommation Ă©lectrique d’un foyer amĂ©ricain pendant 40 jours ou de la tour Burj Khalifa, Ă  DubaĂŻ aux Emirats arabes unies selon la Ethereum Foundation.

    « Le Bitcoin pourrait potentiellement passer d’un algorithme de proof-of-work Ă  proof-of-stake. Le seul revers de la mĂ©daille est qu’il existe diffĂ©rentes versions du proof-of-stake et qu’aucune n’a pour l’instant fait ses preuves. Il n’empĂȘche, ces algorithmes sont de bons espoirs pour le futur Â», rappelle Digiconomist.

  • SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale sur la blockchain Tezos

    Société Générale a émis le premier produit structuré au format « Security Token » directement inscrit sur la blockchain publique Tezos. Ces titres ont été entiÚrement souscrits par Société Générale Assurances.

    L'opĂ©ration fait suite Ă  une premiĂšre opĂ©ration d'Ă©mission obligataire de 100 M€ sur la plate-forme Ethereum et une autre Ă©mission de 40 M€ rĂ©glĂ©e en Monnaie Digitale de Banque Centrale (MDBC) Ă©mise par la Banque de France en mai 2020.

    Cette transaction valide une nouvelle Ă©tape du dĂ©veloppement de SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale - Forge, filiale rĂ©gulĂ©e du groupe SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale, dont l’objet est d’offrir Ă  compter de 2022 aux clients professionnels du groupe des services de structuration, d’émission, d’échange et de conservation de crypto-actifs.

    Les « Security Tokens » sont directement intĂ©grables aux systĂšmes bancaires classiques interfacĂ©s Ă  l’aide du format SWIFT.

    Avec cette opĂ©ration, la filiale de la banque en rouge et noir a voulu dĂ©montrer la faisabilitĂ© juridique, rĂ©glementaire et opĂ©rationnelle d’émissions d’instruments financiers complexes (produits structurĂ©s) sur une blockchain publique.

    Une filiale de la banque vient de démontrer la possibilité d'émettre des produits financiers complexes sur une chaßne de blocs publique.