Alibaba

  • Alibaba Cloud et Salesforce lancent Social Commerce en Chine

    La branche technologique d’Alibaba et Salesforce deviennent partenaires pour lancer l’offre Social Commerce en Chine.

  • Alibaba collabore avec IBM autour de la sĂ©curitĂ©

    Alibaba Cloud, la branche technologique du commerçant en ligne chinois, s’allie Ă  IBM pour fournir une solution de sĂ©curitĂ© aux entreprises.

  • Alibaba passe au serverless dans ses offres IA

    Alibaba Cloud vient de lancer une version entiĂšrement serverless de sa principale plateforme d’IA gĂ©nĂ©rative, PAI-EAS tandis que les services de donnĂ©es adjacents sont renforcĂ©s.
  • Antitrust : PĂ©kin sanctionne lourdement Alibaba

    Les autoritĂ©s chinoises viennent d’infliger plus de 2,3 milliards d’euros d’amende au gĂ©ant de l’e-commerce. Le rĂ©gulateur reproche Ă  Alibaba des pratiques anticoncurrentielles relevant de l’abus de position dominante, Ă  grands renforts de clauses d’exclusivitĂ©.

    Depuis la fin de l’annĂ©e derniĂšre, la tech chinoise est dans le collimateur de PĂ©kin. C’est principalement Alibaba qui fait les frais de la nouvelle politique du gouvernement chinois Ă  l’égard de ses gĂ©ants du numĂ©rique. En novembre derniĂšre, l’IPO d’Ant Financial, bras armĂ© du groupe dans le secteur de la finance, Ă©tait stoppĂ©e nette par le rĂ©gulateur. Puis Jack Ma disparaissait pendant plusieurs mois tandis que les autoritĂ©s renforçaient la rĂ©glementation antitrust.

    Ce week-end, la SAMR, administration d’Etat pour la rĂ©gulation du marchĂ©, a annoncĂ© infliger une amende record Ă  l’entreprise de Jack Ma. Le groupe se voit sanctionnĂ© Ă  hauteur de 2,3 milliards d’euros pour abus de position dominante. Cette condamnation, qui fait suite Ă  plusieurs amendes de bien moindre importance, marque la fin de la tolĂ©rance de PĂ©kin Ă  l’égard de ses fleurons nationaux.

    Amende salée

    Dans les faits, la SAMR reproche Ă  Alibaba d’avoir abusĂ© depuis 2015 de sa position dominante sur le marchĂ© du e-commerce pour contraindre ses commerçants Ă  des clauses illĂ©gales Ă  l’égard de la rĂ©glementation chinoise. Ainsi, le groupe a interdit aux marchands passant par Tmall et Taobao d’utiliser d’autres plateformes de ventes en ligne. Une clause d’exclusivitĂ© qui restreignait les intĂ©rĂȘts des consommateurs et des vendeurs selon le rĂ©gulateur.

    L’autoritĂ© des marchĂ©s n’a pas seulement Ă©mis la plus lourde amende jamais infligĂ©e par la Chine Ă  l’encontre de pratique monopolistique, Ă©quivalente Ă  4% du chiffre d’affaires d’Alibaba en 2019. Elle a Ă©galement assorti la douloureuse d’une obligation de mise en conformitĂ© sous trois ans, audit Ă  l’appui.

  • Jack Ma refait surface

    Le fondateur d'Alibaba a fait aujourd'hui sa premiĂšre apparition publique, aprĂšs trois mois d'absence. Une disparition trĂšs commentĂ©e, alors que PĂ©kin partait en guerre contre les gĂ©ants chinois du numĂ©rique. 

    AprĂšs une diatribe Ă  l'encontre du systĂšme bancaire chinois en octobre dernier, Jack Ma disparaissait des radars. Le milliardaire chinois n'a plus Ă©tĂ© vu en public depuis et son Weibo restait silencieux. Au mĂȘme moment, les autoritĂ©s chinoises bloquaient l'IPO d'Ant Financial, filiale d'Alibaba, et ouvrait plusieurs enquĂȘtes Ă  l'encontre du groupe et d'autres gĂ©ants de la tech chinoise. Pour certains, le timing entre la disparition de Jack Ma et l'offensive de PĂ©kin contre Alibaba, Tencent et consorts n'avait rien d'une coĂŻncidence. On a d'ailleurs vu Ă  plusieurs reprises des hommes d'affaires chinois disparaĂźtre soudainement, au moment oĂč PĂ©kin lançait une enquĂȘte sur leur secteur d'activitĂ©. 

    En gĂ©nĂ©ral, ils rĂ©apparaissent aprĂšs plusieurs mois, sans qu'on sache s'ils Ă©taient dĂ©tenus par les autoritĂ©s ou s'ils se contentaient de faire profil bas. Jack Ma ne dĂ©roge pas Ă  cette rĂšgle. Le milliardaire chinois vient en effet de refaire surface cette nuit, face camĂ©ra. Il s'exprimait en effet Ă  l'occasion d'un Ă©vĂ©nement annuel organisĂ© par sa fondation et rĂ©compensant une centaine d'enseignants des zones rurales de Chine. L'Ă©vĂ©nement, qui est organisĂ© chaque annĂ©e Ă  cette pĂ©riode Ă  Sanya, dans la province du Hainan, s'est tenu de maniĂšre virtuelle, Covid oblige explique Jack Ma dans ce live video. 

    Le numérique dans le viseur de Pékin

    Le journal local Tianmu News s'est enquis auprÚs d'Alibaba et de la fondation caritative du milliardaire de l'authenticité de cette vidéo, que le géant a confirmé. La "Jack Ma public welfare foundation" ajoute que cet événement est incontournable aux yeux de l'homme d'affaires, qui ne l'aurait manqué pour rien au monde, "peu importe à quel point il est occupé". Ce qui laisse entendre que la disparition de Jack Ma ces trois derniers mois est due à un agenda chargée plus qu'à une détention par les autorités chinoises. Cette apparition publique devrait faire taire les rumeurs quant au silence du milliardaire ces trois derniers mois. De son cÎté, Alibaba a gagné 4% à la bourse de Hongkong.

    Pour autant, la vidĂ©o n'indique pas oĂč se trouve exactement Jack Ma, une source indiquant Ă  Bloombergque celui-ci a reçu l'ordre de ne pas quitter le pays. Le gouvernement chinois poursuit quant Ă  lui son offensive contre les gĂ©ants du numĂ©rique, multipliant les enquĂȘtes et les mesures rĂ©glementaires, allant dans le sens d'un renforcement de la rĂ©gulation du secteur. Sont particuliĂšrement visĂ©s les nouveaux services financiers, les accords d'exclusivitĂ©, la collecte et le traitement des donnĂ©es des citoyens chinois et les positions monopolistiques.

  • L'Ă©trange silence de Jack Ma

    Le fondateur d'Alibaba ne s'est plus exprimé publiquement depuis fin octobre et une diatribe contre le secteur bancaire chinois. Alors que le gouvernement chinois s'attaque aux géants chinois de la tech, cette disparition inquiÚte.

    OĂč est donc passĂ© Jack Ma ? La question n'agite pas les rĂ©seaux sociaux chinois, mais depuis prĂšs de trois mois cette disparition est discutĂ©e dans des cercles plus privĂ©s et vient d'investir la scĂšne internationale. En effet, le Financial Times rapportait vendredi dernier que le fondateur d'Alibaba Ă©tait attendu dans un jeu tĂ©lĂ©visĂ©, Africa's Business Heroes, oĂč il siĂšge parmi les juges. Jack Ma y a en novembre Ă©tĂ© remplacĂ© au pied levĂ© par une cadre d'Alibaba. Officiellement, un "conflit d'agenda". Pourtant, depuis fin octobre, Jack Ma n'a pas reparu en public et est absent des rĂ©seaux sociaux.

    Car fin octobre Jack Ma s'exprimait lors d'un colloque Ă  Shanghai. L'ancien patron d'Alibaba y chargeait le systĂšme bancaire chinois, notamment sa rĂ©glementation. Un discours qui n'avait pas plu au Parti. Dans les jours qui suivent la confĂ©rence, l'IPO d'Ant Financial, la filiale fintech d'Alibaba, est suspendue au dernier moment, tandis que le gouvernement chinois se lance dans une vaste offensive de rĂ©gulation Ă  l'encontre des gĂ©ants de la tech chinois, dont Alibaba qui se voit infliger une lĂ©gĂšre amende en dĂ©cembre, et surtout fait l'objet d'une enquĂȘte bien plus large. 

    DĂ©tenu pour interrogation ?

    Les autorités ont ainsi ordonné à Alibaba de mettre en conformité les activités financiÚres d'Ant Financial, via la création d'une nouvelle holding à laquelle s'appliquera la réglementation en vigueur dans le secteur bancaire traditionnel. Quant à Jack Ma, il n'a plus publié sur Weibo ou Twitter depuis octobre et sa diatribe contre les banques chinoises.

    En Chine, il est devenu presque courant que des milliardaires disparaissent, ou du moins fassent profil bas, lorsque le gouvernement enquĂȘte sur des secteurs oĂč ils sont impliquĂ©s. Mike Poon, milliardaire qui s'Ă©tait portĂ© acquĂ©reur de l'aĂ©roport de Toulouse Blagnac, fut aux abonnĂ©s absents pendant quelques semaines en mai 2015, de mĂȘme que Guo Guangchang, lui aussi milliardaire et propriĂ©taire du Club Med. A chaque fois, les hommes d'affaires rĂ©apparaissaient aprĂšs un temps, justifiant ou non leur silence. Mike Poon expliquait ainsi avoir Ă©tĂ© interrogĂ© dans le cadre d'une enquĂȘte de PĂ©kin sur le secteur de l'aviation. Peut-ĂȘtre en est-il de mĂȘme pour le fondateur d'Alibaba.

  • La Chine renforce sa lĂ©gislation anti-trust

    PĂ©kin vient d’officialiser les nouvelles rĂšgles anti-monopolistiques dĂ©sormais en vigueur en Chine. Sont surtout visĂ©s les gĂ©ants du numĂ©rique, qui font depuis la fin de l’annĂ©e derniĂšre l’objet d’une surveillance renforcĂ©e de la part des autoritĂ©s. 

    Le Cabinet des Affaires de l’Etat chinois vient d’avaliser les rĂšgles anti-trust de l’autoritĂ© de rĂ©gulation des marchĂ©s (SAMR), dont le brouillon a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© en fin d’annĂ©e derniĂšre. Les nouvelles directives viennent interdire et condamner des abus de position dominante, Ă  l’instar des accords d’exclusivitĂ© ou de la dĂ©termination de tarifs fondĂ©e sur les donnĂ©es des utilisateurs. 

    Sont tout particuliĂšrement visĂ©s les gĂ©ants chinois du numĂ©rique, Alibaba et ses branches Taobao, Tmall ou encore Ant Financial, Tencent, JD.com, etc. La SAMR explique que ces rĂšgles permettront “d’arrĂȘter les comportements monopolistiques dans l'Ă©conomie des plateformes et de protĂ©ger une concurrence loyale sur le marchĂ©â€. L’autoritĂ© ajoute que ce type de pratiques ont augmentĂ© sans qu’elle ait, du moins jusqu’à prĂ©sent, nĂ©cessitĂ© de rĂ©guler ces comportements. “L'utilisation de donnĂ©es, d'algorithmes, de rĂšgles de plate-forme, etc., rend plus difficile la dĂ©couverte et la dĂ©termination de ce que sont les accords de monopole”. 

    Alibaba, bĂȘte noire de PĂ©kin

    Il n’en fallait d’ailleurs pas plus pour que ByteDance, la maison-mĂšre de TikTok, dĂ©pose une plainte pour abus de position dominante contre le gĂ©ant Tencent, Ă©diteur entre autres de WeChat et de QQ. Quant Ă  Alibaba, il fait l’objet depuis octobre dernier d’une surveillance renforcĂ©e de la part du gouvernement chinois, qui a notamment bloquĂ© l’IPO de sa filiale Ant Financial, peu aprĂšs que Jack Ma ait tenu un discours fustigeant le systĂšme bancaire chinois. 

    L’homme d’affaires a par la suite disparu pendant trois mois, avant de rĂ©cemment refaire surface sans que l’on sache si son soudain silence Ă©tait en lien avec la nouvelle rĂ©gulation des plateformes numĂ©riques. RĂ©gulations qui ne sont d’ailleurs pas sans rappeler celles en vigueur en Europe ou aux États-unis, oĂč les GAFAM sont eux aussi sujets Ă  enquĂȘtes et amendes.

  • Les JO diffusĂ©s par le Cloud

    Le service Olympique de Radiotélévision (OBS) s'appuie sur le Cloud d'Alibaba, le fournisseur chinois, pour diffuser pour la premiÚre fois la compétition au moyen du Cloud.

  • PĂ©kin se lance Ă  l’assaut de ses gĂ©ants de la tech

    Le siĂšge d'Alibaba

    RĂ©glementation sur la protection des donnĂ©es personnelles, procĂ©dures anti-trust, amendes... le gouvernement chinois multiplie les actions pour faire rentrer les Alibaba, Tencent et autres gĂ©ants du numĂ©rique dans le rang. 

    DĂ©but novembre, Ant Group, filiale du gĂ©ant Alibaba, devait faire son entrĂ©e Ă  la bourse de Shanghai. L’opĂ©ration Ă©tait pressentie pour battre de nouveaux records, la branche bancaire du groupe chinois prĂ©voyant une IPO Ă  34 milliards de dollars. Mais, Ă  quelques minutes de l’ouverture de la place financiĂšre, le rĂ©gulateur suspendait l’introduction. Cette dĂ©cision, dont les motivations sont toujours sujettes Ă  dĂ©bat, marquait le lancement d’une offensive Ă  grande Ă©chelle de PĂ©kin contre ses gĂ©ants de la tech. 

    Le 10 novembre, l’autoritĂ© chinoise en charge de l’anti-trust, l’Administration d’Etat Ă  la rĂ©gulation du marchĂ©, publiait un brouillon de nouvelles lignes directrices relatives Ă  la concurrence. Sur 22 pages, le rĂ©gulateur dĂ©crivait les mesures Ă  prendre afin d’éviter que les plateformes numĂ©riques ne restreignent la concurrence ainsi que les pratiques relevant d’un abus de position dominante, qui sont trĂšs largement laissĂ©es Ă  la discrĂ©tion des autoritĂ©s. 

    Serrage de vis

    La vente Ă  perte, les accords d’exclusivitĂ© ou encore les variations de prix basĂ©es sur les donnĂ©es des consommateurs sont comprises dans les pratiques en violation des nouvelles rĂšgles, et plus globalement il suffit que le rĂ©gulateur apporte la preuve que la plateforme porte atteinte Ă  l’intĂ©rĂȘt du consommateur, ou modifie son comportement en sa faveur, pour qu’elle fasse l’objet d’une sanction. 

    Cette directive est un revirement spectaculaire quant Ă  la stratĂ©gie de PĂ©kin relative aux gĂ©ants de la tech. Pendant longtemps, le gouvernement s’est montrĂ© particuliĂšrement tolĂ©rant Ă  l’égard des positions monopolistiques, favorisant la capacitĂ© de ces entreprises privĂ©es Ă  peser Ă  l’international. Cependant, la montĂ©e des gĂ©ants chinois, vu jusqu’à prĂ©sent d’un Ɠil bienveillant par les autoritĂ©s, semble dĂ©sormais effrayer le Parti communiste chinois. Et ce pour plusieurs raisons. 

    Sur le plan politique tout d’abord, les entreprises du numĂ©rique montrent une certaine rĂ©ticence Ă  se plier aux directives gouvernementales. Ce n’est pas neuf : ainsi la mise en place du systĂšme d’identitĂ© rĂ©elle, au cƓur de la surveillance d’Internet par PĂ©kin, s’est heurtĂ© depuis le milieu des annĂ©es 2000 aux mĂ©thodes de contournement mises en Ɠuvre par les Tencent, Sina et autres Baidu. Alors que les citoyens chinois passent toujours plus de temps en ligne, le poids des grandes plateformes et leur diversification (vidĂ©o en direct, rĂ©seaux sociaux, agrĂ©gation de contenus, services financiers, jeux vidĂ©o) compliquent sĂ©rieusement la tĂąche de la Cyberspace Administration of China, l’organe du gouvernement centrale supervisant le contrĂŽle de l’information en ligne. 

    Des entreprises tentaculaires

    Pire encore, gagnant toujours en puissance et en parts de marchĂ©, les gĂ©ants ont commencĂ© Ă  contester les ordres du PCC, Ă  l’instar de l’opposition d’Alibaba aux accusations du rĂ©gulateur, qui lui reprochait de revendre des contrefaçons en 2015, le groupe de Jack Ma obtenant finalement le retrait du rapport Ă©mis par l’Administration d’Etat du Commerce et de l’Industrie. 

    Alors, quand fin octobre le mĂȘme Jack Ma fustigeait le secteur bancaire chinois, PĂ©kin a vu rouge, bloquant l’IPO d’Ant Group. La filiĂšre des fintech est en effet en forte croissance en Chine, Alipay comptant 700 millions d’utilisateurs mensuels actifs, 800 millions en ce qui concerne Wechat Pay de Tencent, concurrençant les banques traditionnelles, qui relĂšvent en RĂ©publique Populaire du secteur public. Or le gouvernement se lance en parallĂšle Ă  la chasse aux services de prĂȘts bancaires et plus largement scrute de trĂšs prĂšs les fintechs, au motif de la multiplication des arnaques aux dĂ©pens des consommateurs. 

    Et c’est l’autre point amenant PĂ©kin Ă  vouloir rĂ©guler le secteur de la tech : la sĂ©curitĂ© des consommateurs. Ce qui peut sembler un prĂ©texte Ă  un resserrage de vis en rĂšgle, mais ce serait oublier que le principal souci du PCC est de garantir la stabilitĂ© du systĂšme et d’éviter les troubles sociaux. L'exemple des scandales Ă  rĂ©pĂ©tition quant aux pratiques des Big Tech en Europe et aux États-unis doit faire se lever plus d’un sourcil au ComitĂ© central du Parti. 

    Tolérance zéro

    Ainsi, sur le terrain des donnĂ©es personnelles, en l’absence de cadre rĂ©glementaire, de nombreuses applications chinoises appliquent une politique consistant Ă  “collecter maintenant tout ce qu’il est possible de collecter et voir plus tard ce dont on a besoin”. Or en octobre dernier, le CAC a publiĂ© le brouillon d’une future loi sur la protection des donnĂ©es personnelles, approfondie au dĂ©but du mois : les nouvelles rĂšgles entendent restreindre la collecte des donnĂ©es Ă  ce qui est strictement nĂ©cessaire. Ce qui, par extension, concernera l’usage que Tencent, Baidu ou Alibaba font des informations de leurs centaines de millions d’utilisateurs. 

    Enfin, le 14 dĂ©cembre, c’est le coup de boutoir : l’Administration d’Etat Ă  la rĂ©gulation du marchĂ© sanctionne Tencent et Alibaba. Les deux gĂ©ants se voient reprocher par le rĂ©gulateur de ne pas l’avoir notifiĂ© ni avoir obtenu son feu vert dans la rĂ©alisation d’acquisitions ou d’investissements en 2018. Ils Ă©copent tous deux d’une amende d’un montant de 500 000 yuans, montant qui peut paraĂźtre dĂ©risoire, mais qui signale que PĂ©kin a sifflĂ© la fin de la rĂ©crĂ©ation et se montrera dorĂ©navant moins tolĂ©rant Ă  l’égard des gĂ©ants de la tech.