Google

  • Google amĂ©liore sa solution workspace avec Smart Canvas

    A l'occasion de sa conférence Google I/O, qui a débuté hier, Google a présenté Smart Canvas.

    Smart Canvas est un ensemble de nouvelles fonctions pour améliorer l'expérience d'utilisation de Workspace. La premiÚre amélioration est l'ajout de puces intelligentes dans Docs pour recommander aux utilisateurs une liste de fichiers, de personnes et de réunions à inclure dans leur tùche en tapant @. Les puces intelligentes seront également disponibles dans Sheets dans les prochains mois.

    Des listes de contrĂŽle aident les utilisateurs Ă  se saisir rapidement des tĂąches Ă  accomplir dans Docs. Cette fonctionnalitĂ© sera bientĂŽt intĂ©grĂ©e Ă  Google Tasks, ce qui permettra aux Ă©quipes d’assigner des missions Ă  des personnes spĂ©cifiques et de mieux gĂ©rer les actions Ă  rĂ©aliser dans Google Workspace.

    Des modĂšles de tableaux dans Docs permettent aux utilisateurs de crĂ©er des tableaux de vote par thĂšme pour rassembler les commentaires de l’équipe et Ă©laborer des tableaux de suivi de projet pour aider les utilisateurs Ă  visualiser les Ă©tapes clĂ©s et les statuts rapidement. Un nouveau modĂšle de document permettant d’enregistrer des notes de rĂ©union etimportera automatiquement toute information pertinente Ă  partir d’une invitation Ă  une rĂ©union figurant dans le calendrier.

    Docs supporte maintenant un format sans page qui permet aux utilisateurs de supprimer les limites d’une page pour crĂ©er une surface qui s’adapte aux contours de n’importe quel appareil ou Ă©cran. Une vue chronologique va simplifier et accĂ©lĂ©rer le suivi des tĂąches, en permettant aux utilisateurs d’organiser les donnĂ©es par propriĂ©taire, catĂ©gorie, campagne ou tout autre attribut dans Sheets. Il sera possible de prĂ©senter des contenus Ă  partir de Docs, Sheet et Slides et du Web dans Meet. A l'automne prochain Meet sera directement disponible Ă  partir de ces outils.

    La solution comporte encore bien d'autres nouveautés pour Docs dont des fonctions supplémentaires d'aide à l'écriture et d'analyse assistée dans Sheets.

    Une vue de l'outil d'aide Ă  l'Ă©criture.
  • Google Cloud crĂ©e une Ă©quipe dĂ©diĂ©e Ă  la blockchain

    Google Cloud a annoncĂ© avoir formĂ© une Ă©quipe afin de dĂ©velopper diverses activitĂ©s autour de la technologie blockchain.  

  • Google dĂ©voile Stack, une appli pour gĂ©rer la "paperasse" avec son mobile

    DĂ©veloppĂ©e par l’incubateur Area 120, l’application permet de digitaliser vos documents et de les sauvegarder automatiquement dans Google Drive.

    « Avez-vous dĂ©jĂ  perdu un ticket de remboursement ? Mal rangĂ© une feuille d’impĂŽt ? Ou oubliĂ© de les payer et reçu une amende ? J’ai fait les trois (plus d’une fois) ». Christopher Pedregal a bien senti cette tendance des individus Ă  Ă©parpiller, laisser traĂźner ou Ă©garer des documents administratifs.

    Google va donc lancer Stack, une application dĂ©diĂ©e Ă  tous les documents familiĂšrement qualifiĂ©s de « paperasse » par l’intermĂ©diaire de son incubateur-maison Area 120, a-t-elle rĂ©vĂ©lĂ© en dĂ©but de semaine dans un billet de blog. L’application est dĂ©veloppĂ©e par Socratic, avec Ă  sa tĂȘte Christopher Pedregal qui Ă©tait chez Google avant d’en prendre la tĂȘte. Socratic a Ă©tĂ© rachetĂ©e par Google en aoĂ»t 2019.

    Extraire, stocker, ranger

    Stack s’annonce comme une application capable de catĂ©goriser vos documents en permettant de les scanner et de les stocker dans une catĂ©gorie dĂ©diĂ©e. Stack devrait Ă©galement repĂ©rer les informations les plus importantes de chaque document pour les mettre en lumiĂšre plus facilement. Les documents sont stockĂ©s sur Google Drive et protĂ©gĂ©s par un systĂšme de connexion Ă  empreinte digitale ou reconnaissance faciale.

    Christopher Pedregal a collaborĂ© avec Matthew Cowan. Tous deux ont travaillĂ© chez Google sur DocAI, une Ă©quipe de Google Cloud qui analysait des milliards de documents grĂące Ă  l’intelligence artificielle.

    L’application est actuellement disponible en test sur Android. Elle sera conservĂ©e ou non en fonction des retours utilisateurs.

  • Google enchaĂźne les partenariats

    Google n'en finit plus de signer des accords de partenariats importants. Ils représentent souvent un approfondissement d'un partenariat existant. Exemples avec SAP et Palo Alto Networks.

  • Google enrichit Workspace

    Une vue des nouvelles fonctions de gestion des temps de Google Workspace.

    Google ajoute de nouvelles fonctions Ă  son application Workspace permettant ainsi aux employĂ©s, en prĂ©sentiel ou Ă  distance, de mieux gĂ©rer leur temps, de mobiliser leur attention et d'Ă©tablir des liens plus Ă©troits entre eux, quel que soit l’endroit oĂč ils se trouvent.

    Google Workspace Frontline est une nouvelle offre Ă  destination des utilisateurs enclins Ă  utiliser des terminaux personnels pour accĂ©der aux informations dont ils ont besoin, de façon sĂ©curisĂ©e ou en vue d'ouvrir des canaux de communication et de collaboration entre les employĂ©s et les Ă©quipes de direction. Elle inclut les applications de collaboration et de communication telles que Gmail, Chat, Drive ainsi qu’un support technique de niveau entreprise et des fonctionnalitĂ©s de sĂ©curitĂ© telles que la gestion avancĂ©e du terminal pour permettre de maintenir la sĂ©curitĂ© des donnĂ©es de l’entreprise. 

    Des fonctions de gestion des temps

    La solution intĂšgre des fonctions qui permettent Ă  l'utilisateur d'optimiser son temps comme celle d’indiquer quand il est connectĂ© et disponible pour des rĂ©unions et d'indiquer les plages rĂ©currentes oĂč il n'est pas disponible, la solution dĂ©clinant automatiquement dans ce cas les demandes de rĂ©union. La solution indique de plus quand l'utilisateur est en tĂ©lĂ©travail ou sur site.

    Une intĂ©gration avec Google Assistant est laissĂ© Ă  la libre disposition et dĂ©cision de l’utilisateur. Elle lui permet de demander les prochains RDV de son agenda, d’envoyer des messages ou de rejoindre une rĂ©union en quelques mots.

    La solution supporte un deuxiĂšme Ă©cran pour suivre ou organiser des rĂ©unions sur diffĂ©rents terminaux. L'ajout de questions-rĂ©ponses, de sondages et de sous-titres (en anglais, français, espagnol, portugais et allemand) en direct dans Google Meet offre la possibilitĂ© d’organiser des rĂ©unions plus adaptĂ©es qui rĂ©pondent aux besoins de chacun des participants.

  • Google fait Ă©voluer Workspace

    Le gĂ©ant de Mountain View sort sa suite collaborative du monde des entreprises pour la proposer aux Ă©tudiants, aux enseignants, aux indĂ©pendants
 bref, Ă  tous. Le tout s’accompagne de nouveautĂ©s Ă  tous les Ă©tages, du chiffrement cĂŽtĂ© client aux nouveaux Spaces en passant par une nouvelle formule d’abonnement.

    Ouf, Google ne change pas Ă  nouveau le nom de sa suite bureautique collaborative. Car en l’espace de quelques annĂ©es, Google Apps for Work est devenu G Suite, avant d’ĂȘtre renommĂ© Google Workspace en octobre 2020. Cette fois-ci, pas de « rebranding », mais une sĂ©rie de nouveautĂ©s
 qui risque Ă©ventuellement de crĂ©er une certaine confusion puisque Workspace, perçu comme un outil destinĂ© aux professionnels, se veut dĂ©sormais « accessible Ă  tous ».

    Non pas que les frontiĂšres Ă©taient auparavant clairement dĂ©limitĂ©es : on retrouve dans Workspace les mĂȘmes fonctionnalitĂ©s que dans la suite grand public, Ă  savoir les Gmail, Meet, Agenda, Drive, Docs, Sheets, Chat
 Seules diffĂ©rences, une tarification et des services premium, tournĂ©s vers les professionnels. « Ă€ partir d'aujourd'hui, Google Workspace est accessible Ă  toute personne possĂ©dant un compte Google Â» explique le gĂ©ant de Mountain View.

    Pour tous

    « La collaboration ne se limite pas au lieu de travail - nos produits ont donc Ă©tĂ© optimisĂ©s pour permettre au plus grand nombre de participer, de partager et de s’entraider depuis leur conception. Notre objectif est de fournir aux utilisateurs de Workspace, aux professionnels, aux enseignants et aux Ă©tudiants une approche Ă©quitable de la collaboration, tout en leur offrant une flexibilitĂ© qui leur permette d'adopter leur propre approche de la communication et de la collaboration Â» insiste Javier Soltero, le patron de Google Workspace.

    Plus concrĂštement, rien ne change au niveau de Workspace, sinon qu’il n’est plus nĂ©cessaire d’ĂȘtre une entreprise pour accĂ©der Ă  la plateforme. Par ailleurs, Google lance une nouvelle formule d’abonnement individuel, Workspace Individual, qui s’adresse notamment aux indĂ©pendants. L’offre comprend « des fonctionnalitĂ©s haut de gamme, notamment des services de rĂ©servation intelligents, des rĂ©unions vidĂ©o professionnelles et un marketing par e-mail personnalisĂ©, ainsi que d'autres nouveautĂ©s en cours de dĂ©veloppement » et sera « bientĂŽt disponible dans six pays : les États-Unis, le Canada, le Mexique, l'Australie, le BrĂ©sil et le Japon ».

    Des salons et de la sécurité

    Evidemment, ces annonces s’accompagnent d’une palanquĂ©e de nouveautĂ©s, Ă  commencer par les Spaces dans Google Chat. Ceux-ci remplacent les Salons habituels, se dotant d’une interface utilisateur simplifiĂ©e et flexible et de fonctionnalitĂ©s telles que l’agrĂ©gation des fils de discussion autour d’un sujet donnĂ©, des indicateurs de prĂ©sence, des statuts personnalisables, les rĂ©actions, etc. « Les Spaces vont donc constituer un espace privilĂ©giĂ© pour le partage des connaissances et la cohĂ©sion des Ă©quipes quelle que soit leur taille. De plus, toutes les informations, les conversations et les fichiers pertinents pour un projet peuvent ĂȘtre organisĂ©s Â» ajoute Google.

    Google Meet a lui aussi droit Ă  quelques nouveaux gadgets, Ă  l’instar d’un mode Compagnon qui permettra lors de rĂ©unions hybrides aux personnes se trouvant en salle de rĂ©union de participer elles aussi aux Ă©changes via l’outil de visio, en rĂ©pondant aux sondages, aux Q&A, au chat Ă©crit, en bĂ©nĂ©ficiant des sous-titres et des mains levĂ©es
 Notons en outre que Meet se dotera (enfin) le mois prochain de contrĂŽles de modĂ©ration permettant d’interdire l’usage du chat, des prĂ©sentations, ainsi que de couper le son des participants. Pour finir, c’est sur la sĂ©curitĂ© que Google planche dans Workspace, avec d’une part un chiffrement cĂŽtĂ© client, y compris sur Google Meet, et d’autre part des rĂšgles de confiances et des labels pour Drive afin de paramĂ©trer qui peut accĂ©der Ă  quel fichier.

  • Google ferme ses studios Stadia

    L’entreprise a annoncĂ© fermer ses deux studios de jeux vidĂ©o mais entend maintenir sa plateforme pour continuer Ă  accueillir les titres d’autres dĂ©veloppeurs.

    Google va fermer les studios de Stadia Games and Entertainment (SG&E), une entreprise membre de son projet Stadia avec pour ambition de développer ses propres jeux vidéo, a annoncé le vice-président de Google Stadia Phil Harrison, dans un communiqué de presse le 1er février, quelques jours aprÚs les révélations du journal Kotaku.

    La dĂ©cision concerne deux studios, Ă  MontrĂ©al et Los Angeles. Stadia n’aura pas eu le temps de produire un seul jeu. Sa plateforme continuera Ă  proposer des jeux en cloud gaming d’autres dĂ©veloppeurs.

    « Créer des jeux vidéo de qualité à partir de rien prend plusieurs années et nécessite un investissement significatif. Et les coûts augmentent de maniÚre exponentielle », a justifié Phil Harrison.

    150 développeurs concernés

    Ce changement pourrait impacter 150 dĂ©veloppeurs selon les informations de KotakumĂȘme si Google a indiquĂ© que la plupart des dĂ©veloppeurs seront affectĂ©s Ă  d’autres tĂąches dans le groupe. Jade Raymond, lĂ©gendaire dĂ©veloppeur et productrice de la sĂ©rie Assassin’s Creed, a quittĂ© l’entreprise, a prĂ©cisĂ© Phil Harrison.

    LancĂ© en novembre 2019, Stadia propose de jouer en stream sur n’importe quel Ă©cran avec la qualitĂ© des jeux consoles, de quoi le qualifier de « Netflix du jeu vidĂ©o » par la communautĂ©. En France, il proposait depuis le 19 novembre 2019 un catalogue d’une trentaine de jeux pour 9,99 euros par mois.

  • Google financerait (sans le savoir) de la dĂ©sinformation pro-russe

    Selon un rapport de NewsGuard, une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans l'analyse des sources d’informations, Google et d’autres plateformes publicitaires financent de la propagande russe.

  • Google force YouTube Vanced Ă  fermer

    L’application Android YouTube Vanced permettait de profiter des fonctionnalitĂ©s de YouTube Premium sans avoir Ă  payer.

  • Google Maps pour informer les russes sur le conflit en Ukraine

    Pour contourner la censure, des hackers du groupe Anonymous et des internautes appellent Ă  informer la population russe sur l'invasion en Ukraine Ă  l'aide des avis de Google Maps. Explications.

  • Google Maps pour informer les russes sur le conflit en Ukraine

    Pour contourner la censure, des hackers du groupe Anonymous et des internautes appellent Ă  informer la population russe sur l'invasion en Ukraine Ă  l'aide des avis de Google Maps. Explications.

  • Google met fin Ă  Android Things

    Le systĂšme d’exploitation domotique du gĂ©ant du Net en restera donc au stade de projet, Ă  dĂ©faut d’avoir trouvĂ© une ligne directrice claire.

    Il ne verra jamais le jour. Annoncé en 2015 sous le premier nom de Brillo, l'environnement de domotique de chez Google passera des cartons au cimetiÚre sans passer par la case commercialisation.

    Google a annoncé mettre fin à son projet Android Things, dans la section FAQ du site de développement de ses nombreux projets, et révélé derniÚrement par The Verge.

    « A ce stade, la console sera supprimĂ©e ainsi que toutes les donnĂ©es lui Ă©tant attachĂ©es – y compris toutes configurations et images d’usine », a indiquĂ© l’entreprise sur son site dĂ©veloppeurs. L’entreprise n’acceptera plus aucune mise Ă  jour Ă  compter du 5 janvier 2021, les dĂ©veloppeurs ayant donc un an pour terminer tout projet lui Ă©tant liĂ©.

    Android Things a dĂ©marrĂ© en 2015 sous le nom de Brillo avec l’ambition d’ĂȘtre le principal systĂšme d’exploitation de « l’internet des objets » avant d’ĂȘtre recalibrĂ© en 2016 sous son nom actuel et conçu pour piloter des objets connectĂ©s comme des routeurs, des camĂ©ras de surveillance ou des Ă©couteurs, prĂ©cise The Verge.

    A partir de 2018, l’entreprise a graduellement rĂ©duit le champ de compĂ©tence d’Android Things, au point qu'il en devenait presque une coquille vide, jusqu’à son arrĂȘt dĂ©finitif, donc.

  • Google prĂ©sente un nouveau dispositif pour remplacer les cookies publicitaires

    Suppression des cookies tiers : Google persiste et signe et prĂ©sente un nouveau dispositif baptisĂ© Topics. Les acteurs de la presse en ligne eux, montent au crĂ©neau. Explications.

  • Google renvoie une deuxiĂšme chercheuse en Ă©thique de l’intelligence artificielle

    Margaret Mitchell a Ă©tĂ© renvoyĂ©e d’Alphabet aprĂšs s’ĂȘtre montrĂ©e critique Ă  l’égard de la politique de l’entreprise autour de l’intelligence artificielle et de son engagement pour la diversitĂ©. Elle est la deuxiĂšme chercheuse du domaine Ă  ĂȘtre Ă©cartĂ©e aprĂšs Timnit Gebru, Ă  l’origine de la controverse.

    Alphabet Inc., la maison mĂšre de Google, continue Ă  faire taire les voix dissidentes qui l’alertent sur les dangers de l’intelligence artificielle alors que l’entreprise est au cƓur d’une polĂ©mique aprĂšs avoir renvoyĂ© une chercheuse dans le domaine.

    L’entreprise a licenciĂ© Margaret Mitchell, la cheffe et chercheuse en Ă©thique de l’intelligence artificielle, pour infraction au code de conduite de l’entreprise, a-t-elle annoncĂ© dans un communiquĂ© de presse, citĂ© par plusieurs mĂ©dias anglo-saxons, samedi dernier.

    Margaret Mitchell a dĂ©placĂ© des fichiers Ă©lectroniques personnels ainsi que ceux d’autres employĂ©s en dehors de l’entreprise a justifiĂ© Alphabet dans son communiquĂ©.Depuis cinq mois, ses comptes professionnels avaient Ă©tĂ© restreints par Alphabet, ajoute TechCrunch.

    Car Margaret Mitchell est une proche de Timnit Gebru, Ă©galement chercheuse en intelligence artificielle et au cƓur d’une polĂ©mique aprĂšs avoir Ă©tĂ© renvoyĂ©e par Alphabet en dĂ©cembre dernier pour avoir rĂ©vĂ©lĂ© dans des travaux des biais raciaux dans certains outils de l’entreprise.

    Intelligence artificielle et diversité

    Timnit Gebru dĂ©clare avoir Ă©tĂ© renvoyĂ©e de chez Google pour avoir remis en cause la non-publication d’une Ă©tude sur les dangers de la reproduction du langage par une intelligence artificielle sur les populations marginalisĂ©es. Son licenciement a plus largement remis en question l’engagement d’Alphabet envers la diversitĂ©. Mitchell Ă©tait un fervent dĂ©fenseur de Timnit Gebru avec laquelle elle a publiĂ© l’étude en question.

    « Le licenciement du Dr Timnit Gebru n'est pas acceptable et la façon dont cela a Ă©tĂ© fait n'est pas acceptable. Il semble provenir du mĂȘme manque de prĂ©voyance qui est au cƓur de la technologie moderne et sert donc lui-mĂȘme d'exemple du problĂšme. Les accusations semblent avoir Ă©tĂ© alimentĂ©es par les mĂȘmes fondements de racisme et de sexisme que nos systĂšmes d'IA, lorsqu'ils sont entre de mauvaises mains, ont tendance Ă  s'imprĂ©gner. Â», a-t-elle dĂ©noncĂ© dans un document Word public, pointant du doigt les manquements sur cette question de Jeff Dean, chef de Google IA, entre autres.

    De nombreux salariĂ©s ont protestĂ© contre la dĂ©cision de Google de renvoyer Timnut Gebru. Son licenciement a d’ailleurs Ă©tĂ© l’une des raisons qui a motivĂ© Ă  crĂ©er Alphabet Workers Union, un syndicat de travailleurs d’Alphabet (lire l'article paru dans L'Informaticien n°193). Alex Hanna, employĂ©e d’Alphabet et membre du syndicat, a qualifiĂ© sur Twitter les deux licenciements de « campagne de diffamation Â».

    Alphabet a commencĂ© un travail d’introspection sur le licenciement de Timnut Gebru et annoncĂ© des changements Ă  venir – sans prĂ©ciser lesquels - aprĂšs avoir menĂ© une enquĂȘte interne, a rĂ©vĂ©lĂ© Axios, vendredi. Parmi ces changements, Alphabet a annoncĂ© Ă©galitariser les salaires des postes Ă  haute responsabilitĂ© ou rationaliser le processus de publications des travaux de recherche.

    « Je comprends que nous aurions pu et dû gérer cette situation avec plus de sensibilité », a écrit Jeff Dean dans le mail interne, obtenu par Axios.

  • Google sanctionnĂ© de 220 millions d’euros pour abus de position dominante

    L’autoritĂ© française de la concurrence a condamnĂ© le gĂ©ant du Net pour avoir favorisĂ© ses propres services dans le secteur de la publicitĂ© en ligne. Google a proposĂ© de revoir le fonctionnement de plusieurs de ses services publicitaires.

    L’étau de la justice se resserre contre les GAFAM. Alors que le gouvernement amĂ©ricain a dĂ©cidĂ© d’attaquer Facebook pour abus de position dominante en dĂ©cembre dernier, voici qu’une autoritĂ© française la condamne pour les mĂȘmes motifs.

    L’AutoritĂ© de la concurrence, autoritĂ© administrative française chargĂ©e de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles, a condamnĂ© Google Ă  une amende de 220 millions d’euros pour abus de position dominante, a-t-elle annoncĂ© dans un communiquĂ© de presse, le 7 juin. Elle constate que le GĂ©ant du Net a favorisĂ© ses propres services dans le secteur de la publicitĂ© en ligne.

    « L’AutoritĂ© a constatĂ© que Google a accordĂ© un traitement prĂ©fĂ©rentiel Ă  ses technologies propriĂ©taires proposĂ©es sous la marque Google Ad Manager, Ă  la fois en ce qui concerne le fonctionnement du serveur publicitaire DFP et de sa plateforme de mise en vente SSP AdX au dĂ©triment de ses concurrents et des Ă©diteurs Â», a-t-elle constatĂ©.

    Google n’a pas contestĂ© les faits et « a proposĂ© des engagements [
] qui modifieront la façon dont fonctionnent Â» ses deux services publicitaires.

    « Pratiques graves »

    « Les pratiques  en cause sont particuliĂšrement graves car elles ont pĂ©nalisĂ© les concurrents de Google sur le marchĂ© des SSP et les Ă©diteurs de sites et d’applications mobiles Â», a notamment dĂ©noncĂ© l’autoritĂ©.

    L’amende a Ă©tĂ© initialement portĂ©e par News Corp Inc., le groupe Figaro et le groupe Rossel La Voix. Selon les trois entreprises, Google a fait s’avantager ces deux technologies rĂ©ciproquement, au dĂ©triment des fournisseurs de technologie concurrents et du rendement de leurs inventaires publicitaires en ligne.

    Isabelle de Silva, prĂ©sidente de l’AutoritĂ© pour la concurrence, s’est fĂ©licitĂ©e d’une « dĂ©cision importante Â» qui allait « avoir une portĂ©e gĂ©nĂ©rale Â».

  • Google se renforce contre les menaces en ligne

  • Google se renforce contre les menaces en ligne

    Le fournisseur de services en ligne renforce son outillage pour contrer les menaces en ligne. Google affichera automatiquement une alerte dans l'application Google que vous utilisez sans que vous ayez besoin de consulter vos e-mails ou de compter sur les alertes de votre tĂ©lĂ©phone. Ces nouvelles alertes ne sont pas sujettes au spoofing, vous serez sĂ»r qu'elles viennent bien de Google. Un dĂ©ploiement limitĂ© commencera dans les semaines Ă  venir avant un dĂ©ploiement plus large au dĂ©but de l'annĂ©e prochaine. Un mode invitĂ© sera ajoutĂ© Ă  Google Assistant. DĂšs aujourd'hui, Google propose de modifier directement l’historique des donnĂ©es de localisation dans la section Trajets en ajoutant ou en modifiant les lieux dĂ©jĂ  visitĂ©s en quelques clics. 

    Un programme de formation pour les TPE

    AssociĂ© Ă  Cybermalveillance.gouv.fr et la FEVAD, la FĂ©dĂ©ration du e-Commerce et de la Vente Ă  Distance, Google lance un programme de formation Ă  la cybersĂ©curitĂ© Ă  destination des TPE et PME française afin de les prĂ©parer Ă  aborder le temps fort des fĂȘtes de fin d’annĂ©e avec plus de sĂ©rĂ©nitĂ© et ainsi mieux les accompagner dans cette phase de reprise. Inscriptions sur g.co/cybersecurite.
  • Google va faire le mĂ©nage sur le Play Store

    Sur Google Play, les applications qui n’ont pas Ă©tĂ© mises Ă  jour vers une version Android de moins de deux ans seront supprimĂ©es.

  • Google veut activer la double authentification par dĂ©faut

    Le gĂ©ant de Mountain View compte amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© de ses utilisateurs, de force si nĂ©cessaire. Google va prochainement automatiquement imposer la sĂ©curitĂ© Ă  double facteur pour ceux qui utilisent ses services, Ă  condition que leurs comptes soient correctement configurĂ©s. 

    VoilĂ  presque vingt ans, Bill Gates annonçait la fin prochaine des mots de passe. Et pourtant, le mot de passe est toujours bien lĂ , dans les services que nous utilisons comme dans les bases de donnĂ©es dĂ©robĂ©es par des pirates. Hier, journĂ©e internationale des mots de passe, Google a indiquĂ© qu’il Ă©tait temps de prendre le taureau par les cornes. 

    Certes il ne sera pas aisĂ© de se dĂ©barrasser du bon vieux mot de passe, mais il peut ĂȘtre renforcĂ©, complĂ©tĂ© par un second niveau de sĂ©curitĂ©. L’authentification multifacteur n’est pas chose neuve, certaines mĂ©thodes sont mĂȘme pointĂ©es du doigt pour leur manque de robustesse. Mais aux yeux de Mountain View deux protections valent mieux qu’une. 

    Deux facteurs  par dĂ©faut

     â€œBientĂŽt, nous commencerons Ă  inscrire automatiquement les utilisateurs dans 2SV si leurs comptes sont correctement configurĂ©s” explique dans un post de blog Mark Risher, Director of Product Management, Identity and User Security, chez Google. 2SV, ou 2-Step Verification, est le terme employĂ© par le gĂ©ant pour dĂ©signer l’authentification Ă  deux facteurs. 

    Mark Risher ajoute Ă  sa publication un lien vers la page dĂ©diĂ©e Ă  cette “validation en deux Ă©tapes”. Ainsi, lorsqu’ils voudront se connecter Ă  un service Google, les utilisateurs se verront demander un code, envoyĂ© par SMS, mail ou par le biais d’une application telle que Google OAuth. Il est en outre possible d’utiliser une clĂ© physique d’authentification, Ă  l’instar de Titan de Google ou des Yubikeys. 

  • Google veut activer la double authentification par dĂ©faut