Des centaines d'étudiants de Supinfo privés de rentrée

Après la reprise du groupe d’écoles, la rentrée ne sera pas assurée dans plus d’une dizaine d’établissements. Seules les écoles de Paris, Lille, Lyon, Tours et Caen accueilleront des étudiants cette année, laissant plusieurs centaines d’autres sur le carreau. 

La liquidation d’Educinvest en juin a laissé dans l’incertitude bon nombre d’élèves de Supinfo. La société belge, grevée de dettes, a finalement été reprise en août par l’un des leaders du marché francophone, Ionis. Dans un communiqué, son président et fondateur, Marc Sellam explique que “le Groupe IONIS a avant tout souhaité apporter une réponse à la poursuite d’activité d’une école comptant plus de 1 500 élèves qui risquaient de se trouver en grande difficulté”. Une lueur d’espoir pour ces étudiants, mais leur rentrée n’en est pas moins compromise. En effet, la presse régionale se fait l’écho des plaintes des élèves de certains des établissements du groupe, qui ne rouvriront pas. Il semble ainsi que seules les écoles de Paris, Lille, Lyon, Tours et Caen assureront l’accueil des élèves pour cette année scolaire. A Valenciennes, à Grenoble ou encore à Troyes, les étudiants trouveront portes closes, faute d’effectifs suffisants.

Supinfo repris mais pas sauvé

Des solutions de secours seraient à l’étude, à l’instar de cours à distance ou de poursuite du cursus dans l’un des cinq établissements encore ouverts. Ionis, qui possède également les groupes Epita et Epitech, pourrait également compter sur les déports des étudiants de Supinfo vers ses autres écoles, quand bien même Ionis indiquait, dans son communiqué, que “chaque école du Groupe IONIS opérant dans les domaines de l’informatique, de la technologie et du numérique conservera sa place spécifique et son positionnement”.