Google

  • Google Maps pour informer les russes sur le conflit en Ukraine

    Pour contourner la censure, des hackers du groupe Anonymous et des internautes appellent Ă  informer la population russe sur l'invasion en Ukraine Ă  l'aide des avis de Google Maps. Explications.

  • Google met fin Ă  Android Things

    Le systĂšme d’exploitation domotique du gĂ©ant du Net en restera donc au stade de projet, Ă  dĂ©faut d’avoir trouvĂ© une ligne directrice claire.

    Il ne verra jamais le jour. Annoncé en 2015 sous le premier nom de Brillo, l'environnement de domotique de chez Google passera des cartons au cimetiÚre sans passer par la case commercialisation.

    Google a annoncé mettre fin à son projet Android Things, dans la section FAQ du site de développement de ses nombreux projets, et révélé derniÚrement par The Verge.

    « A ce stade, la console sera supprimĂ©e ainsi que toutes les donnĂ©es lui Ă©tant attachĂ©es – y compris toutes configurations et images d’usine », a indiquĂ© l’entreprise sur son site dĂ©veloppeurs. L’entreprise n’acceptera plus aucune mise Ă  jour Ă  compter du 5 janvier 2021, les dĂ©veloppeurs ayant donc un an pour terminer tout projet lui Ă©tant liĂ©.

    Android Things a dĂ©marrĂ© en 2015 sous le nom de Brillo avec l’ambition d’ĂȘtre le principal systĂšme d’exploitation de « l’internet des objets » avant d’ĂȘtre recalibrĂ© en 2016 sous son nom actuel et conçu pour piloter des objets connectĂ©s comme des routeurs, des camĂ©ras de surveillance ou des Ă©couteurs, prĂ©cise The Verge.

    A partir de 2018, l’entreprise a graduellement rĂ©duit le champ de compĂ©tence d’Android Things, au point qu'il en devenait presque une coquille vide, jusqu’à son arrĂȘt dĂ©finitif, donc.

  • Google prĂ©sente un nouveau dispositif pour remplacer les cookies publicitaires

    Suppression des cookies tiers : Google persiste et signe et prĂ©sente un nouveau dispositif baptisĂ© Topics. Les acteurs de la presse en ligne eux, montent au crĂ©neau. Explications.

  • Google renvoie une deuxiĂšme chercheuse en Ă©thique de l’intelligence artificielle

    Margaret Mitchell a Ă©tĂ© renvoyĂ©e d’Alphabet aprĂšs s’ĂȘtre montrĂ©e critique Ă  l’égard de la politique de l’entreprise autour de l’intelligence artificielle et de son engagement pour la diversitĂ©. Elle est la deuxiĂšme chercheuse du domaine Ă  ĂȘtre Ă©cartĂ©e aprĂšs Timnit Gebru, Ă  l’origine de la controverse.

    Alphabet Inc., la maison mĂšre de Google, continue Ă  faire taire les voix dissidentes qui l’alertent sur les dangers de l’intelligence artificielle alors que l’entreprise est au cƓur d’une polĂ©mique aprĂšs avoir renvoyĂ© une chercheuse dans le domaine.

    L’entreprise a licenciĂ© Margaret Mitchell, la cheffe et chercheuse en Ă©thique de l’intelligence artificielle, pour infraction au code de conduite de l’entreprise, a-t-elle annoncĂ© dans un communiquĂ© de presse, citĂ© par plusieurs mĂ©dias anglo-saxons, samedi dernier.

    Margaret Mitchell a dĂ©placĂ© des fichiers Ă©lectroniques personnels ainsi que ceux d’autres employĂ©s en dehors de l’entreprise a justifiĂ© Alphabet dans son communiquĂ©.Depuis cinq mois, ses comptes professionnels avaient Ă©tĂ© restreints par Alphabet, ajoute TechCrunch.

    Car Margaret Mitchell est une proche de Timnit Gebru, Ă©galement chercheuse en intelligence artificielle et au cƓur d’une polĂ©mique aprĂšs avoir Ă©tĂ© renvoyĂ©e par Alphabet en dĂ©cembre dernier pour avoir rĂ©vĂ©lĂ© dans des travaux des biais raciaux dans certains outils de l’entreprise.

    Intelligence artificielle et diversité

    Timnit Gebru dĂ©clare avoir Ă©tĂ© renvoyĂ©e de chez Google pour avoir remis en cause la non-publication d’une Ă©tude sur les dangers de la reproduction du langage par une intelligence artificielle sur les populations marginalisĂ©es. Son licenciement a plus largement remis en question l’engagement d’Alphabet envers la diversitĂ©. Mitchell Ă©tait un fervent dĂ©fenseur de Timnit Gebru avec laquelle elle a publiĂ© l’étude en question.

    « Le licenciement du Dr Timnit Gebru n'est pas acceptable et la façon dont cela a Ă©tĂ© fait n'est pas acceptable. Il semble provenir du mĂȘme manque de prĂ©voyance qui est au cƓur de la technologie moderne et sert donc lui-mĂȘme d'exemple du problĂšme. Les accusations semblent avoir Ă©tĂ© alimentĂ©es par les mĂȘmes fondements de racisme et de sexisme que nos systĂšmes d'IA, lorsqu'ils sont entre de mauvaises mains, ont tendance Ă  s'imprĂ©gner. Â», a-t-elle dĂ©noncĂ© dans un document Word public, pointant du doigt les manquements sur cette question de Jeff Dean, chef de Google IA, entre autres.

    De nombreux salariĂ©s ont protestĂ© contre la dĂ©cision de Google de renvoyer Timnut Gebru. Son licenciement a d’ailleurs Ă©tĂ© l’une des raisons qui a motivĂ© Ă  crĂ©er Alphabet Workers Union, un syndicat de travailleurs d’Alphabet (lire l'article paru dans L'Informaticien n°193). Alex Hanna, employĂ©e d’Alphabet et membre du syndicat, a qualifiĂ© sur Twitter les deux licenciements de « campagne de diffamation Â».

    Alphabet a commencĂ© un travail d’introspection sur le licenciement de Timnut Gebru et annoncĂ© des changements Ă  venir – sans prĂ©ciser lesquels - aprĂšs avoir menĂ© une enquĂȘte interne, a rĂ©vĂ©lĂ© Axios, vendredi. Parmi ces changements, Alphabet a annoncĂ© Ă©galitariser les salaires des postes Ă  haute responsabilitĂ© ou rationaliser le processus de publications des travaux de recherche.

    « Je comprends que nous aurions pu et dû gérer cette situation avec plus de sensibilité », a écrit Jeff Dean dans le mail interne, obtenu par Axios.

  • Google sanctionnĂ© de 220 millions d’euros pour abus de position dominante

    L’autoritĂ© française de la concurrence a condamnĂ© le gĂ©ant du Net pour avoir favorisĂ© ses propres services dans le secteur de la publicitĂ© en ligne. Google a proposĂ© de revoir le fonctionnement de plusieurs de ses services publicitaires.

    L’étau de la justice se resserre contre les GAFAM. Alors que le gouvernement amĂ©ricain a dĂ©cidĂ© d’attaquer Facebook pour abus de position dominante en dĂ©cembre dernier, voici qu’une autoritĂ© française la condamne pour les mĂȘmes motifs.

    L’AutoritĂ© de la concurrence, autoritĂ© administrative française chargĂ©e de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles, a condamnĂ© Google Ă  une amende de 220 millions d’euros pour abus de position dominante, a-t-elle annoncĂ© dans un communiquĂ© de presse, le 7 juin. Elle constate que le GĂ©ant du Net a favorisĂ© ses propres services dans le secteur de la publicitĂ© en ligne.

    « L’AutoritĂ© a constatĂ© que Google a accordĂ© un traitement prĂ©fĂ©rentiel Ă  ses technologies propriĂ©taires proposĂ©es sous la marque Google Ad Manager, Ă  la fois en ce qui concerne le fonctionnement du serveur publicitaire DFP et de sa plateforme de mise en vente SSP AdX au dĂ©triment de ses concurrents et des Ă©diteurs Â», a-t-elle constatĂ©.

    Google n’a pas contestĂ© les faits et « a proposĂ© des engagements [
] qui modifieront la façon dont fonctionnent Â» ses deux services publicitaires.

    « Pratiques graves »

    « Les pratiques  en cause sont particuliĂšrement graves car elles ont pĂ©nalisĂ© les concurrents de Google sur le marchĂ© des SSP et les Ă©diteurs de sites et d’applications mobiles Â», a notamment dĂ©noncĂ© l’autoritĂ©.

    L’amende a Ă©tĂ© initialement portĂ©e par News Corp Inc., le groupe Figaro et le groupe Rossel La Voix. Selon les trois entreprises, Google a fait s’avantager ces deux technologies rĂ©ciproquement, au dĂ©triment des fournisseurs de technologie concurrents et du rendement de leurs inventaires publicitaires en ligne.

    Isabelle de Silva, prĂ©sidente de l’AutoritĂ© pour la concurrence, s’est fĂ©licitĂ©e d’une « dĂ©cision importante Â» qui allait « avoir une portĂ©e gĂ©nĂ©rale Â».

  • Google se renforce contre les menaces en ligne

  • Google se renforce contre les menaces en ligne

    Le fournisseur de services en ligne renforce son outillage pour contrer les menaces en ligne. Google affichera automatiquement une alerte dans l'application Google que vous utilisez sans que vous ayez besoin de consulter vos e-mails ou de compter sur les alertes de votre tĂ©lĂ©phone. Ces nouvelles alertes ne sont pas sujettes au spoofing, vous serez sĂ»r qu'elles viennent bien de Google. Un dĂ©ploiement limitĂ© commencera dans les semaines Ă  venir avant un dĂ©ploiement plus large au dĂ©but de l'annĂ©e prochaine. Un mode invitĂ© sera ajoutĂ© Ă  Google Assistant. DĂšs aujourd'hui, Google propose de modifier directement l’historique des donnĂ©es de localisation dans la section Trajets en ajoutant ou en modifiant les lieux dĂ©jĂ  visitĂ©s en quelques clics. 

    Un programme de formation pour les TPE

    AssociĂ© Ă  Cybermalveillance.gouv.fr et la FEVAD, la FĂ©dĂ©ration du e-Commerce et de la Vente Ă  Distance, Google lance un programme de formation Ă  la cybersĂ©curitĂ© Ă  destination des TPE et PME française afin de les prĂ©parer Ă  aborder le temps fort des fĂȘtes de fin d’annĂ©e avec plus de sĂ©rĂ©nitĂ© et ainsi mieux les accompagner dans cette phase de reprise. Inscriptions sur g.co/cybersecurite.
  • Google va faire le mĂ©nage sur le Play Store

    Sur Google Play, les applications qui n’ont pas Ă©tĂ© mises Ă  jour vers une version Android de moins de deux ans seront supprimĂ©es.

  • Google veut activer la double authentification par dĂ©faut

  • Google veut activer la double authentification par dĂ©faut

    Le gĂ©ant de Mountain View compte amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© de ses utilisateurs, de force si nĂ©cessaire. Google va prochainement automatiquement imposer la sĂ©curitĂ© Ă  double facteur pour ceux qui utilisent ses services, Ă  condition que leurs comptes soient correctement configurĂ©s. 

    VoilĂ  presque vingt ans, Bill Gates annonçait la fin prochaine des mots de passe. Et pourtant, le mot de passe est toujours bien lĂ , dans les services que nous utilisons comme dans les bases de donnĂ©es dĂ©robĂ©es par des pirates. Hier, journĂ©e internationale des mots de passe, Google a indiquĂ© qu’il Ă©tait temps de prendre le taureau par les cornes. 

    Certes il ne sera pas aisĂ© de se dĂ©barrasser du bon vieux mot de passe, mais il peut ĂȘtre renforcĂ©, complĂ©tĂ© par un second niveau de sĂ©curitĂ©. L’authentification multifacteur n’est pas chose neuve, certaines mĂ©thodes sont mĂȘme pointĂ©es du doigt pour leur manque de robustesse. Mais aux yeux de Mountain View deux protections valent mieux qu’une. 

    Deux facteurs  par dĂ©faut

     â€œBientĂŽt, nous commencerons Ă  inscrire automatiquement les utilisateurs dans 2SV si leurs comptes sont correctement configurĂ©s” explique dans un post de blog Mark Risher, Director of Product Management, Identity and User Security, chez Google. 2SV, ou 2-Step Verification, est le terme employĂ© par le gĂ©ant pour dĂ©signer l’authentification Ă  deux facteurs. 

    Mark Risher ajoute Ă  sa publication un lien vers la page dĂ©diĂ©e Ă  cette “validation en deux Ă©tapes”. Ainsi, lorsqu’ils voudront se connecter Ă  un service Google, les utilisateurs se verront demander un code, envoyĂ© par SMS, mail ou par le biais d’une application telle que Google OAuth. Il est en outre possible d’utiliser une clĂ© physique d’authentification, Ă  l’instar de Titan de Google ou des Yubikeys. 

  • Google veut imposer le protocole RCS et ce n’est pas du goĂ»t d’Apple

    Sous fond de guerre larvée avec Apple, Google a annoncé lors de sa conférence Google I/O 2022 que le protocole RCS a dépassé la barre des 500 millions d'utilisateurs quotidiens actifs.

  • Google victime d’une faille majeure

    Une mise à jour a été déployée afin de corriger cette faille de type zero day a annoncé Google le 14 avril dernier.

  • Google vole des donnĂ©es personnelles sur Android

    Une Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© que Google a rĂ©coltĂ© des donnĂ©es d’utilisateurs Android sans leur consentement.

  • Google Workspace : G Suite change de nom et renforce sa sĂ©curitĂ©

    La suite collaborative professionnelle de Google devient Workspace, marquant le passage Ă  un ensemble d’outils toujours plus intĂ©grĂ©s. Une partie de la roadmap a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e, laissant une grande place Ă  la sĂ©curitĂ© Ă  travers le contrĂŽle des accĂšs, les logs et la protection des donnĂ©es.  Google renomme Ă  nouveau sa suite d’outils professionnels. Auparavant connue sous le nom de Google Apps for Work, elle avait changĂ© pour G Suite. Avec depuis 2019 Javier Soltero Ă  sa tĂȘte, et le passage sous sa houlette des services de messagerie de Mountain View, G Suite devient maintenant Google Workspace. “Il y a 10 ans, lorsque bon nombre de nos produits ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s pour la premiĂšre fois, ils ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s en tant qu'applications individuelles qui rĂ©solvaient des dĂ©fis distincts, comme une meilleure messagerie avec Gmail ou une nouvelle façon pour les particuliers de collaborer avec Docs. Au fil du temps, nos produits sont devenus plus intĂ©grĂ©s, Ă  tel point que les frontiĂšres entre nos applications ont commencĂ© Ă  disparaĂźtre” Ă©crit Javier Soltero dans un post de blog. D’oĂč ce “rebranding”, qui entend rĂ©pondre Ă  l’intĂ©gration de plus en plus poussĂ©e des outils pro de Google. Dans les faits, rien ne change, mais le gĂ©ant en profite pour livrer quelques Ă©lĂ©ments de sa feuille de route, allant dans le sens d’un “slackification” de Workspace, une tendance sous-jacente chez Google depuis maintenant plusieurs mois. Ainsi, l’outil de visio Meet sera intĂ©grĂ© dans les prochains mois dans Google Docs, Sheets et Slides, tandis que Chat permettra de crĂ©er et de travailler directement Ă  plusieurs sur un document. Ce renommage est Ă©galement l’occasion pour l’entreprise de revoir ses offres et ses tarifs.   C’est sur le terrain de la sĂ©curitĂ© que Google ajoute le plus grand nombre de nouvelles fonctionnalitĂ©s. DĂ©jĂ  avec un nouvel outil permettant de bloquer automatiquement des utilisateurs qui ont Ă©tĂ© expulsĂ©s d’autres rĂ©unions, afin d’éviter que des troubles-fĂȘtes ne s’invitent dans les visioconfĂ©rences. En outre, les administrateurs auront dĂ©sormais accĂšs aux logs des rĂ©unions Meet, ainsi que ceux de Chat, afin de dĂ©tecter des tentatives de phishing par exemple. A noter que tous les logs de Chat, Meet, Agenda ou encore Gmail sont centralisĂ©s et peuvent ĂȘtre consultĂ©s depuis une seule et mĂȘme interface.  

    Sécurité renforcée

    CĂŽtĂ© rĂšgles de sĂ©curitĂ©, la page dĂ©diĂ©e de la console d’administration de Google Workspace aura droit dans les prochaines semaines Ă  une refonte allant lĂ  encore dans le sens de la centralisation, pour une gestion unifiĂ©e des rĂšgles, aussi bien celles fournies par Google que celles concoctĂ©es par les administrateurs. “Dans le cadre de cette refonte, nous associons Ă©galement l'activitĂ©, la protection des donnĂ©es, la gestion des appareils, les rapports et les rĂšgles dĂ©finies par le systĂšme pour consolider les rĂšgles de sĂ©curitĂ© dans une expĂ©rience centralisĂ©e pour une visibilitĂ© et une commoditĂ© accrues. Nous allons Ă©galement lancer des modĂšles entiĂšrement personnalisables en disponibilitĂ© gĂ©nĂ©rale qui permettent la crĂ©ation et la configuration rapides de rĂšgles basĂ©es sur certaines de nos meilleures pratiques” prĂ©cise Mountain View. Enfin, sur le volet protection des donnĂ©es, quelques semaines aprĂšs avoir annoncĂ© la disponibilitĂ© gĂ©nĂ©rale de l'accĂšs contextuel pour les applications SAML, Google renforce les contrĂŽles d’accĂšs aux donnĂ©es de Workspace. Il lance une fonctionnalitĂ© App access control permettant aux administrateurs de choisir les applications qui peuvent accĂ©der aux donnĂ©es en restreignant ou en autorisant l'accĂšs aux donnĂ©es pour les applications non vĂ©rifiĂ©es.
  • Google : plutĂŽt bureaux que tĂ©lĂ©travail ?

    Google a annoncĂ© vouloir investir 9,5 milliards de dollars (Mds$) en 2022 dans des datacenters, mais aussi dans des bureaux, alors mĂȘme qu’il dit avoir adoptĂ© « un modĂšle de main-d’Ɠuvre hybride Â»accentuant le recours au tĂ©lĂ©travail.

  • La CorĂ©e du Sud sanctionne Google d'une amende de 177 millions d'euros

    L'organe de régulation de la compétition sud-coréen a infligé une amende à Alphabet pour abus de position dominante en imposant la signature d'un accord d'anti-fragmentation.
  • Le gouvernement dĂ©voile un Cloud souverain
 en mĂȘme temps un peu amĂ©ricain

    Le ministĂšre de la Transformation et de la fonction publique a dĂ©voilĂ© son plan numĂ©rique pour garantir le Cloud souverain Ă  l’échelle europĂ©enne. Un « cloud de confiance » qui ambitionne de se protĂ©ger des lois d’exterritorialitĂ©s amĂ©ricaines tout en autorisant Google ou Microsoft, par exemple, de licencier certaines technologies.

    AprĂšs plusieurs tentatives avortĂ©es en ce sens, le gouvernement d’Emmanuel Macron a prĂ©sentĂ© une stratĂ©gie visant Ă  inscrire la France dans un plan d’ambition de Cloud souverain. Et il n’a pas manquĂ© au passage d’y apporter une touche de dĂ©sormais cĂ©lĂšbre « en mĂȘme temps » macronien.

    Le gouvernement de la Transformation et de la fonction publiques a dĂ©voilĂ© les contours de sa stratĂ©gie nationale pour le Cloud, lors d’une confĂ©rence de presse, lundi dernier, fruit d’une rĂ©flexion de deux annĂ©es a prĂ©cisĂ©, en prĂ©ambule, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.

    Cette stratĂ©gie, en trois axes, consiste Ă  dĂ©velopper un label « Cloud de confiance Â» auprĂšs des entreprises pour leur garantir une protection de leur donnĂ©es, moderniser l’action publique grĂące aux technologies du Cloud dans les administrations publiques - « dĂ©sormais mode d’hĂ©bergement par dĂ©faut des projets numĂ©riques des administrations Â», a rappelĂ© AmĂ©lie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la fonction publiques – ainsi qu’un soutien des projets d’entreprises françaises en ce sens dont cinq d’une valeur totale de 100 millions d’euros sont dĂ©jĂ  sur la table.

    Les ministres ont cité notamment le projet Gaia-X comme horizon souhaitable pour ce Cloud souverain.

    PrĂ©sence d’entreprises amĂ©ricaines

    Reste que pour accĂ©der aux meilleurs services mondiaux, il faut composer avec les États-Unis, les meilleurs en la matiĂšre, de l’aveux de Bruno Le Maire. La France a donc dĂ©cidĂ© que certaines entreprises amĂ©ricaines – seules Google et Microsoft ont Ă©tĂ© citĂ©es par le ministre – pourraient licencier tout ou partie de leur technologie Ă  des entreprises françaises.

    « Nous pourrions conjuguer ce que nous n’étions jamais arrivĂ© Ă  conjuguer : une protection et valorisation maximale des donnĂ©es Â», a justifiĂ© Bruno Le Maire, prĂ©cisant que les technologies seront opĂ©rĂ©es par des Français dans un souci de garantie d’indĂ©pendance. « Nous ne renonçons pas Ă  notre souverainetĂ© française Â», s’est-il dĂ©fendu d’avance, citant les exemples passĂ©s du dĂ©veloppement de la filiĂšre industrielle nuclĂ©aire française permis par des licences amĂ©ricaines.

    « Nous espĂ©rons l’émergence d’autres alliances franco-amĂ©ricaines qui permettent de disposer de la meilleure technologie tout en garantissant l’indĂ©pendance des donnĂ©es des Français Â», a ajoutĂ© CĂ©dric O.

    Ce mĂȘme CĂ©dric O qui assurait qu Â« une nation ne peut pas rivaliser dans [la course Ă  la souverainetĂ©] face Ă  l’agilitĂ© du secteur privĂ© et les importants moyens de la premiĂšre ou deuxiĂšme puissance mondiale : c’est pourquoi nous ne devons pas nous entĂȘter Ă  vouloir dĂ©velopper des technologies souveraines de A Ă  Z, mais travailler de concert avec les autres nations et grandes entreprises europĂ©ennes Â», dans une prĂ©face pour le livre « Pour un Cloud europĂ©en Â».

    Et américaines, donc.

  • Le SĂ©nat amĂ©ricain avance sur un projet de loi antitrust restreignant les GAFAM

    Un projet de loi antitrust a Ă©tĂ© votĂ© jeudi dernier par une commission de sĂ©nateurs aux États-Unis. Le texte ambitionne d'interdire aux plateformes leaders du marchĂ©, de favoriser leurs produits au dĂ©triment de la concurrence.

  • Les acteurs du Web rĂ©unis pour rĂ©gler cinq problĂšmes de compatibilitĂ© des rendus sur navigateurs

    RĂ©unis sous la banniĂšre Compat2021, Microsoft, Google ainsi que d’autres acteurs du Web travaillent Ă  rĂ©soudre cinq problĂšmes de compatibilitĂ© de rendus des navigateurs : CSS Flexbox, Grid, position : sticky, aspect-ratio property et transform.

    C’est une alliance inattendue et bienvenue dans le monde des dĂ©veloppeurs Web entre plusieurs gĂ©ants de l’industrie.

    Google et Microsoft ont annoncĂ© dans deux billets sur leurs blogs respectifs qu'ils travaillent ensemble et avec d’autres acteurs du Web Ă  la rĂ©solution de cinq problĂšmes de compatibilitĂ©s de leurs navigateurs,

    Les cinq problĂšmes concernent les CSS FlexBox, Grid, position : sticky, aspect-ratio property et transform, respectivement relatifs Ă  la mise en page, au calcul de ratio, Ă  la disposition des Ă©lĂ©ments, des grilles, de la mise en page, du ratio et des animations et transformations 3D.

    Safari le plus affecté

    Selon des travaux de recherches, ces fonctions prĂ©sentent des rĂ©sultats diffĂ©rents selon les navigateurs alors que les dĂ©veloppeurs utilisent les mĂȘmes outils Chromium ou WebKit. L’objectif affichĂ© est donc de rĂ©soudre les cinq problĂšmes d’ici Ă  la fin 2021.

    Un dashboard de l’avancĂ©e des travaux est disponible ici. Pour l’instant, Safari est le moteur de recherche souffrant le plus des cinq problĂšmes de compatibilitĂ©s (chacune notĂ©e sur 20) avec une note globale de 64/100 contre 86 et 83 pour Chrome et Firefox.

  • Les chromebooks Ă©mergent vraiment !

    Un Chromebook HP.

    Selon Finaria, les ventes de Chromebooks ont atteint de nouveaux records grignotant des parts de marché aux environnements Windows.

    En 2020 les ventes d'équipements Chromebooks ont augmenté de 74 % atteignant 29,6 millions d'unités vendues. Il est estimé que ce chiffre grimperait à 40 millions à la fin de cette année. HP est le principal vendeur de ces matériels avec 9,4 millions d'unités vendues et une croissance des ventes de 83 %.

    Samsung connaßt la plus forte croissance sur les ventes de Chromebooks avec un bond de 400 % des ventes qui atteignent maintenant 1,9 million d'unités. Lenovo affiche lui aussi de bons résultats sur ces matériels en particulier lors du dernier trimestre de l'année derniÚre.

    PremiÚre conséquence : pour le premiÚre fois les systÚmes Windows finissent sous les 80 % de parts de marché. Selon un autre cabinet d'analystes, TrendForce, la part de marché de Windows devrait finir par se stabiliser entre 70 et 75 %.