Après quelques mois de tests, Happy 3D vient d’être lancé officiellement. Cette plateforme d’impression 3D propose des modèles open source de pièces détachées d’appareils électroménagers. Pour le moment, seules des pièces issues des gammes produites par l’enseigne d’électroménager sont disponibles, mais Boulanger compte sur les autres marques pour élargir son catalogue.
Et si la solution contre l’obsolescence programmée était l’impression 3D ? Généralement, une seule pièce défaillante suffit à la mise au rebut d’un appareil, son remplacement étant parfois plus coûteux que l’achat de neuf. Mais, en imprimant ladite pièce, on réduit les coûts et on prolonge la vie de l’appareil.
C’est le pari de Boulanger, qui vient de lancer sa plateforme Happy 3D. Ce service a été développé en partenariat avec Cults 3D, une marketplace de modèles 3D. Sur le site happy3d.fr, on trouve une centaine de modèles open source, à imprimer chez soi ou par un membre de la communauté 3DHUBS, partenaire de l’enseigne d’électroménager. Des boutons de thermostats, des bacs à œufs ou encore des poignées de porte de réfrigérateur sont de la partie.
Des pièces à imprimer soi-même ou chez un tiers
Boulanger commercialise une vingtaine de modèles d’imprimantes 3D sur son site et dans ses boutiques. Happy 3D semble être un moyen supplémentaire de pousser l’adoption de ces machines. Mais pas seulement, signale le distributeur : « cela répond à notre volonté d'aider chacun à créer, entretenir ou encore prolonger la technologie qui l'entoure et ainsi permettre de profiter de ses produits ».
Les modèles proposés « librement » au téléchargement correspondent aux seules gammes produites par Boulanger, Listo et essentielb. Le catalogue est pour l’heure limité, mais l’enseigne entend attirer d’autres marques qui elles aussi mettront les modèles de leurs pièces à disposition.
En attendant, l’enseigne joue la carte communautaire, en favorisant les échanges entre utilisateurs, qui peuvent d’ailleurs imprimer leurs propres pièces détachées, moyennant le respect des (nombreuses) conditions de licences. Par ailleurs, BDom, autre partenaire de la plateforme, propose des formations à l’utilisation d’imprimantes 3D