Instagram : marche arrière toute !
par Emilien Ercolani, le 19 décembre 2012 10:31 
Critiqué par les utilisateurs dont beaucoup ont déjà clôturé leurs comptes hier, Instagram a fait marche arrière et assure finalement qu’il n’a aucune intention de vendre les photos de ses utilisateurs.
Hier, Instagram a déclenché un véritable tollé sur le Web en présentant ses nouvelles conditions d’utilisation et sa politique concernant le respect de la vie privée, qui seront appliquées à partir de mi-janvier prochain. Un véritable déchaînement donc puisque la rumeur selon laquelle Instagram s’octroyait le droit de vendre les photos de ses membres sans leur consentement ni même une compensation a circulé à la vitesse du web.
Sur Twitter, nombreux étaient ceux qui affichaient même des images de leurs comptes Instagram clôturés. D’autres indiquaient comment récupérer leurs photos et le service qui le permet, Instaport, était même inaccessible, croulant sous les demandes.
« Aucune intention de vendre vos photos »
Il faut dire que les règles présentées par Instagram étaient susceptibles d’être mal interprétées : « Vous acceptez qu'une entreprise ou toute autre entité puisse nous payer pour afficher votre nom et profil d'utilisateur, vos photos [...] en lien avec des contenus payants ou sponsorisés, sans que cela ne vous donne droit à une compensation ». Dans un billet de blog publié aujourd’hui, le site racheté en avril 2012 par Facebook jure ses grands dieux que justement, les internautes ont mal interprété ce texte : « Beaucoup ont cru que nous allions vendre leurs photos sans compensation. C’est faux et c’est de notre faute si le message était confus. Pour être bien clair : nous n’avons aucune intention de vendre vos photos ».
Voilà qui est rattrapé de justesse par Instagram, et donc par Facebook, qui annonçait aussi qu'il allait croiser les données recueillies auprès de ses propres membres. Mais il n’en est rien. Instagram se défend et explique qu’il a souhaité pouvoir tester des formes de publicités innovantes : une des clauses précisait aussi que les publicités ne seraient pas toujours affichées comme telles.